Bhuj se trouve aux portes du desert de Kutch (aussi epele Khachchh) et s’averera etre mon point d’ancrage pour visiter les environs. Diverses tribus ou communautes peuplent cette terre aride. Bien que nous soyons (deja) en novembre, la chaleur peut etre encore tenace les après-midi. Enfin tout depend pour qui : J’ai rencontre une demoiselle qui avait des frissons alors que je transpirais tel le boeuf… Cela donne une idée de la fournaise qui doit regner ici en plein ete… J’ose a peine imaginer car ce doit etre intenable.
Mais revenons aux differentes tribus croisees dans les parages ; elles s’appellent Jat, Ahir, Harijan et Rabari et sont connues pour leur artisanat (tissage, broderie, poterie, imprimes). De fait les femmes, on ne voit qu’elles lorsqu’elles viennent de leur village et se balladent dans les ruelles de Bhuj, sont vetues de superbes tenues, confectionnees par leur soin. Si une femme ne sait pas coudre, elle ne trouvera pas de mari. Comme ca les choses sont claires… Il faut dire que ce sera le principal revenu de la famille.
Ces dames portent de longues jupes evasees et y superposent un top, aux couleurs extravagantes, ouvert dans le dos et retenu par des lanieres. Elles mettent egalement d’incroyables bijoux que ce soit leur epais collier ou alors la multitude de bracelets, montant jusqu’en haut des bras.Un voile protége leur tete et leur dos nu. Elles se couvrent le visage des qu’un homme traine dans les parages et c’est la ou je suis ravie d’etre une femme, temoin et complice de leur intimite.
Bhuj is set up by the Kutch desert (also spelled Khachchh) and will be my spot to visit the neighborhood. Diverse tribes or communities live on this dry earth. Even though we are (already) in November, the heat can still be hardcore during the afternoons. Well, it depends for whom : I met this girl who was shivering while I was sweating like a pig. It gives me an idea of the blaze which must be here during summer time. I hardly want to think of it as it has to be unbearable.
But lets come back to the different tribes I met around here. They are called Jat, Ahir, Harijan et Rabari and are well known for their handicrafts (weaving, embroidery, potery, block printings). Indeed the ladies, you just only see them when they come from their villages and walk in Bhuj’s streets, are wearing superb outfits, done by themselves. If a woman can’t stitch, she won’t find a husband as it will be a big part of the family income.
Those women are wearing long, flared skirts with a extravagantly colorful top, open on their back and held with strings. A veil protects the head and the naked back. They cover their face as soon as a man is wandering around and I am then so pleased to be a woman too, witness and accomplice of ther intimacy.
D’autres sont de noir vetu en ce qui concerne la jupe et le voile. Le top reste dans des tons tres vifs, souvent avec des petits miroirs brodes. Et ce qui me plait le plus, bien sur, ce sont leur tatouages. Elles les portent sur les avant-bras, le haut du torse, le cou, le menton et les pieds (je ne sais pas ce qu’il en est pour le reste du corps car les femmes sont farouches et il n’est pas toujours aise de les prendre en photo ou de rentrer en contact).
Ce sont souvent les femmes d’un certain age qui sont ainsi apretees.
Il y aussi celles qui ont un piercing dans le nez fait d’un bout de bambou ou de noix de coco, rond, d’un cm de diametre environ. Ou alors elles portent un anneau gros comme un bracelet, retenu par une ficelle venue de la tete (on dirait une meche de cheveux). Il y aussi celles qui portent de longues boucle d’oreilles, tellement longues et lourdes qu’elles en mettent deux par trou. Celui-ci s’est distendu avec le temps et fait alors pendre leur lobe.
WAOUH… ca le fait a mort et a une autre gueule que nos apparats d’europeens…
Some others are wearing black skirt and veil. The top is still in really vivid tones, often with small stitched mirrors. And what I like the most, of course, is their tattoos. They wear them on their arms, upper torso, neck, chin and feet (I don’t know for the rest of the body as those ladies are wild and it isn’t always easy to take a picture or to meet them).
There is as well the ones who have a nose piercing, done out of a round bamboo or coconut piece, about 1cm diameter. Or they wear a ring, big as a bracelet, held by a string coming from their head (It looks like a hair lock).
Another type is the ones wearing long earings, so long and heavy that they put two of them in the same hole. This one has become distend with time passing by and makes their eat lobe diggling down.
WAOUH! All of them are just so splendid…
C’est donc en visitant les villages de Hodka, Ludyia, Khavda ou Dhordo que je croise ces beautes. Je pars tot le matin en bus, visite un endroit, continue mon chemin a pied (bus il y a mais enfin les connections locales restent ce qu’elles sont, sporadiques et encore, j’ai vu pire et dans des lieux moins desoles qu’ici), finis par me faire prendre en stop par une jeep et rencontre ainsi plein de gens qui m’emmenent dans des endroits ou je n’aurais jamais ete autrement.
So it is while visiting the villages of Hodka, Ludyia, Khavda o Dhordo that I see those beauties. I leave by bus early morning, visit a place, continue my way by foot (bus are there but local connections are what they are, sporadic even though I’ve seen worst and in less lost places), end up hitchhiking and going on a jeep, meeting many people who are bringing me in places I would have never been otherwise.
Comme cette famille dont la fille est chanteuse. Ils font une sorte de pelerinage. Nous nous rencontrons a Than, dans un monastere loin de tout. Le saint homme qui a cree cet ordre s’est tenu, pour penitence, 12 ans sur sa tete…
Like this family who’s the daughter is a singer. They do kind of a pilgrim. We meet at Than in a monastery far away from everything. The holy man who created this order as a penance stood on his head for 12 years!
Puisqu’il n’y a plus de bus pour la journee, me voila accompagnant la famille toute contente de me ballader dans sa jeep. Et nous voila tantot grimpant la colline ou se trouve le temple d’Arel ou alors allant jusqu’au bout d’une route qui s’arretera a Hajipir.
As there is no more buses for the day here am I joining the family, all happy to drive me around in the jeep. And we go climbing the hill of Arel where there is a temple and then going until the end of a road, to Hajipir.
La, il y a une mosquee, quelques maisonees et l’etendue du Rann qui separe l’Inde du Pakistan (a 50 kms de la). Les enfants nous entourent, rigolent et je decouvre que la chanteuse de la jeep est fort connue dans le coin. Elle chante en effet pour la mosquee et je me vois meme offrir son cd. Le clip est des plus “local”. On la voit chanter avec bien sur du decalage entre le son et le movement de ses levres, puis une route est filmee avec son lot de pelerins marchant et dansant. Drole.
There is a mosque here, a few houses and the Rann desert which separates India to Pakistan (about 50 kms away).
The kids are surrounding us, laughing and I will discover then that the singer is well famous around the area as she is the singer of the mosque. I even get her cd. The video clip is “local made’ : You see her singing, of course there is a delay between the sound and the movement of her lips, then a road is filmed with pilgrims walking and dancing… Funny.
Un autre jour je rencontrere un homme du gouvernement gujarati. Me voila dans sa jeep alors qu’il visite un site ou aura lieu un grand festival au mois de decembre. Je l’accompagne car il va tout pres du desert sale. Je marche a travers des etendues ou rien ne pousse avant d’atteindre le camp du BSF (Border Security Force) qui surveille ce vaste et plat payage.
Another day I will meet a man part of the gujarati government. Here am I in his jeep as he’s going to visit a site where a big festival will be held in December. I join him because he’s going close to the salted desert. I walk through desolated areas where nothing is growing before I finally reach the base camp of the
BSF (Border Security Force) which watches out this flat and vast landscape.
Comme je l’ai mentionne plus haut, une fois passé le desert sale se trouve le Pakistan. Nous sommes donc dans un endroit strategique ou il fait meme au touriste un permis pour s’y ballader (des fois que l’on se ferait enlever… mais enfin c’est plus une precaution qu’autre chose…)
J’arrive donc au BSF et tente de faire comprendre (dans un baragouinage hesitant ) aux soldats qui surveillent ce bout paume du monde que j’aimerais aller voir le desert de sel. L’accueil est chaleureux, c’est qu’ils ne doivent pas voir beaucoup de monde passer dans une journee, c’est sur. Alors imaginez, la petite blanche qui se ballade toute seule au milieu de ce grand rien, ca les interpelle et ils font leur possible pour m’aider. Ils m’installent sur une chaise, a l’ombre de leur tourelle, m’offre a boire pendant qu’ils appellent leur superieur.
As I said earlier, once you passed the salted desert, you find Pakistan. We are so in a strategic zone where tourist even need a permit to go around (in case we get kidnapped… but well, it is more a precaution than anything else). So, I reach the BSF and try to make the soldiers (watching out this lost place in the world) understand (in an hesitant gabble ) that I want to go and see the salted desert. I am warmly welcome. Well, they must not see loads of people passing by during the day, for sure. So imagine, the little white wallah walking alone in the middle of this big nothing, it must be questioning them and they do all their best to help me. They make me seat on a chair, in the shade of their tower, give me some water while they are calling their superior.
Ils ne peuvent pas me laisser aller seule jusqu’a l’etendue de sel qui se trouve a 3kms de la. C’est donc escortee de deux soldats pour moi toute seule que je decouvrirais ce nouveau paysage. Et c’est hallucinant. De loin, on dirait la mer. En se rapprochant, ca ressemble plutot a un sol enneige. C’est surprenant. Du sel partout. Il “fond” presque au soleil et se met a coller a mes schlaps. La luminosite est telle que je suis toute eblouie.
They can’t let me go alone to the salted area which is 3kms away. So I will be escorted by 2 soldiers, just for myself, to go and discover this new landscape. And it is amazing. From far away, it looks like sea but when you get closer it seems to be more like a snowy soil. It is really surprising :salt everywhere! It’s melting in the sun and starting to stick on my slippers. The luminosity is so vibrant, it’s blindingly.
Un des soldat, celui qui parle vaguement anglais me propose alors de faire des photos. J’appuie sur le bouton, puis c’est a leur tour mais ca ne suffit pas. Le gars me propose de poser en me couchant par terre, comme si j’etais a la plage. Il n’hesite pas a me montrer lui-meme la position qu’il espere me voir prendre… Non mais je vous jure! Chaque fois que je suis dans ce genre de situation, je ne peux pas m’empecher d’imaginer la meme scene en Suisse qui evidemment, n’arriverait jamais…
Et c’est pour ca que j’aime tant l’Inde, il se passe toujours quelque chose de louffoque, si on est capable de le voir…
Escapade a Mandvi, en bord de mer ou d’enormes bateaux en bois sont construits a main d’hommes.
One of the soldier who vaguely speaks English purposes me then to make pictures. I shoot, then he shoots but this isn’t enough. The guy wants me to pose, lying down on the floor, like if I was on a beach…
He do not hesitate to show me himself the position he hopes me to take…
No but I swear! Every time I find myself in such situation, I always imagine the same scene in Switzerland, which would of course just never happened!
And this is why I love so much India. There is always something crazy going on, if you are able to see it…
Escapade in Mandvi, by the sea, where wooden boats are built hand made, pretty impressive!
15 novembre 2008
Bhuj
Je quitte un desert pour un autre. A 17h, un bus couchette me ramasse a l’agence du bord de route ou je l’attendais.
La lumiere est rose, il ne tardera pas a faire nuit. Notre chauffeur semble presse ou alors le traffic est terrible.. Ou les deux. Heureusement, j’ai une fenetre a mon 1er etage et c’est allongee, le nez dehors que je decouvre ces nouvelles terres. La lune est pleine et illumine d’une douce couleur argentee le paysage. Il a un aspect mysterieux, perdu dans cette brume qui grandit, grandit et donne l’impression qu’elle mangera tout. Je croirais voir une estampe japonaise en mouvement. Decidemment j’aime faire ce genre de trajet de nuit lorsque le calme finit par regner aupres des passagers. (enfin presque, le gamin d’a cote se met a hurler tres regulierement, il est 23h29… Vivement que l’on reprenne la route, nous faisons la pause “restauration”, le vrombissement du moteur et les vibrations des vitres devraient pouvoir couvrir ses cris…)
Je disais donc j’aime l’ambiance de ces road trips, lorsque le calme (re)vient. J’ai alors l’impression d’etre seule face a l’immensite. Je m’invente tout un monde ou alors est-ce seulement lui qui m’ouvre ses portes, me laissant entrevoir les secrets de ses campagnes aux champs dessines, puis ceux du desert et ses etendues sans fin? Je vois des arbres et buissons epars au tronc dur et sec. Leur feuillage est de couleur pastelle, comme si le soleil les avait delaves. Les forets de par chez nous ou alors les tropicales sont loin d’ici. Pas de mousses et de lianes pour habiller les branches. Non, la secheresse se sent, se respire au travers d’une poussiere volante et omnipresente tres vite je laisserais tomber le lavage de cheveux...)
Apres une nuit toute relative en matiere de sommeil, me voila arrivee dans l’etat du Gujarat que je decouvre. Premere destination Bhuj, tout a l’est du pays. Cette ville a ete salement detruite par un important tremblement de terre en 2001 pour ceux qui se rappellent. Bien des maisons en portent les stigmates et les nombreux terrains vagues temoignent de l’etendue des degats.
Je suis presque instantanement seduite par les gens, le lieu. C’est calme, les personnes que je croise me regardent, comme partout ailleurs dans ce pays, mais ca n’est jamais lourd. Je ne me fais pas accoster tous les deux pas pour visiter un shop, acheter de la drogue, de l’eau, des jouets, lacets, cigarettes, biscuits, fringues, cartes postales, journal, louer un bateau, prendre un rickshaw, donner des pieces a un mendiant. Non pas que cela me pese habituellement. Je dois dire que l’on developpe un certain flegme afin d’eviter de se prendre la tete pour ce genre de choses sinon autant ne pas voyager ici! Mais disonc que cela fait du bien aussi de ne pas tout le temps etre interpellee pour rien, finalement puisque la plupart du temps, si j’ai envie d’acheter de l’eau ou ai besoin de me deplacer, je vais chercher mo-meme ce dont j’ai besoin…
Donc tres belle 1ere impression qui se confirmera par la suite, alors que je me ballade dans le vieux Bhuj, son marche et ses palais excentriques ou luxe et faste, mauvais gout parfois aussi, se melangent.
I leave one desert for another. At 5pm, a sleeper bus takes me along the road, at the travel agency where I was waiting for. The light is pink and it won’t take long for darkness to come. Our driver seems in a hurry or the traffic is terrible. Or both. Luckily, I have a window at my 1st floor and it’s laying down, nose outside while smoking some splifs that I discover those news lands. The moon is full and enlightens the landscape with a soft silver color. It has a mysterious aspect, lost in a growing mist which gives the impression to eat it all soon. It looks like a moving Japanese woodcut print (浮世絵) I definitely like to ride at night time when finally quietness reigns between the passengers (well so to speak as there is that kid who’s crying more and more. It is 11.29 pm… I can’t wait for the bus to start again, we do the lunch break, the engine’s roar and the windows vibrations should cover his screams..).
So, I was just saying how I like the atmosphere of those road trips, when quietness is there (again). I have then the feeling that I am the only watcher of this show and invent an entire world or is it only it which opens its doors to me. I then see the secrets of its countryside with lands like drawned, and then the endless flat land of the desert. I see scattered trees and bushes with dry and hard trunks. The leaves are pastel colored like if the sun washed them out. Our forests or the tropical ones seem really far away. No mousse here to cover the branches. No, dryness is felt, is breathed.
After a relative night of sleep, here am I arriving in the state of Gujarat I am discovering. First destination is Bhuj, at the far west of the country. This city has been badly touched by the earthquake in 2001, for the ones who remember. Loads of people died, houses still show the scars and many left over grounds give proof the largeness of the horror. But life starts again and so you can see loads of new buildings around.
I am almost instantly seduced by the people, the place. It is quite, the persons I meet look at me, like everywhere else here, but it is never heavy. I don’t get approach every two steps to visit a shop, buy drug, water, toys, laces, cigarettes, biscuits, clothes, incense, postcards, newspaper or whatever you can think of, rent a boat, take a rickshaw, giving some coins to a beggar. Not that it annoys me usually. I reckon you do kind of develop a certain phlegm to avoid to be pissed of by this, otherwise you just shouldn’t travel here! But lets say it is nice as well to be left alone. Finally if I want to buy water or get a rickshaw to move, I know where to ask for it!!!
So really nice first impression which will be confirmed later on as I am walking around the old Bhuh, it market and excentric palaces where luxurious and fast, bad taste sometimes as well, are mixed up.
La lumiere est rose, il ne tardera pas a faire nuit. Notre chauffeur semble presse ou alors le traffic est terrible.. Ou les deux. Heureusement, j’ai une fenetre a mon 1er etage et c’est allongee, le nez dehors que je decouvre ces nouvelles terres. La lune est pleine et illumine d’une douce couleur argentee le paysage. Il a un aspect mysterieux, perdu dans cette brume qui grandit, grandit et donne l’impression qu’elle mangera tout. Je croirais voir une estampe japonaise en mouvement. Decidemment j’aime faire ce genre de trajet de nuit lorsque le calme finit par regner aupres des passagers. (enfin presque, le gamin d’a cote se met a hurler tres regulierement, il est 23h29… Vivement que l’on reprenne la route, nous faisons la pause “restauration”, le vrombissement du moteur et les vibrations des vitres devraient pouvoir couvrir ses cris…)
Je disais donc j’aime l’ambiance de ces road trips, lorsque le calme (re)vient. J’ai alors l’impression d’etre seule face a l’immensite. Je m’invente tout un monde ou alors est-ce seulement lui qui m’ouvre ses portes, me laissant entrevoir les secrets de ses campagnes aux champs dessines, puis ceux du desert et ses etendues sans fin? Je vois des arbres et buissons epars au tronc dur et sec. Leur feuillage est de couleur pastelle, comme si le soleil les avait delaves. Les forets de par chez nous ou alors les tropicales sont loin d’ici. Pas de mousses et de lianes pour habiller les branches. Non, la secheresse se sent, se respire au travers d’une poussiere volante et omnipresente tres vite je laisserais tomber le lavage de cheveux...)
Apres une nuit toute relative en matiere de sommeil, me voila arrivee dans l’etat du Gujarat que je decouvre. Premere destination Bhuj, tout a l’est du pays. Cette ville a ete salement detruite par un important tremblement de terre en 2001 pour ceux qui se rappellent. Bien des maisons en portent les stigmates et les nombreux terrains vagues temoignent de l’etendue des degats.
Je suis presque instantanement seduite par les gens, le lieu. C’est calme, les personnes que je croise me regardent, comme partout ailleurs dans ce pays, mais ca n’est jamais lourd. Je ne me fais pas accoster tous les deux pas pour visiter un shop, acheter de la drogue, de l’eau, des jouets, lacets, cigarettes, biscuits, fringues, cartes postales, journal, louer un bateau, prendre un rickshaw, donner des pieces a un mendiant. Non pas que cela me pese habituellement. Je dois dire que l’on developpe un certain flegme afin d’eviter de se prendre la tete pour ce genre de choses sinon autant ne pas voyager ici! Mais disonc que cela fait du bien aussi de ne pas tout le temps etre interpellee pour rien, finalement puisque la plupart du temps, si j’ai envie d’acheter de l’eau ou ai besoin de me deplacer, je vais chercher mo-meme ce dont j’ai besoin…
Donc tres belle 1ere impression qui se confirmera par la suite, alors que je me ballade dans le vieux Bhuj, son marche et ses palais excentriques ou luxe et faste, mauvais gout parfois aussi, se melangent.
I leave one desert for another. At 5pm, a sleeper bus takes me along the road, at the travel agency where I was waiting for. The light is pink and it won’t take long for darkness to come. Our driver seems in a hurry or the traffic is terrible. Or both. Luckily, I have a window at my 1st floor and it’s laying down, nose outside while smoking some splifs that I discover those news lands. The moon is full and enlightens the landscape with a soft silver color. It has a mysterious aspect, lost in a growing mist which gives the impression to eat it all soon. It looks like a moving Japanese woodcut print (浮世絵) I definitely like to ride at night time when finally quietness reigns between the passengers (well so to speak as there is that kid who’s crying more and more. It is 11.29 pm… I can’t wait for the bus to start again, we do the lunch break, the engine’s roar and the windows vibrations should cover his screams..).
So, I was just saying how I like the atmosphere of those road trips, when quietness is there (again). I have then the feeling that I am the only watcher of this show and invent an entire world or is it only it which opens its doors to me. I then see the secrets of its countryside with lands like drawned, and then the endless flat land of the desert. I see scattered trees and bushes with dry and hard trunks. The leaves are pastel colored like if the sun washed them out. Our forests or the tropical ones seem really far away. No mousse here to cover the branches. No, dryness is felt, is breathed.
After a relative night of sleep, here am I arriving in the state of Gujarat I am discovering. First destination is Bhuj, at the far west of the country. This city has been badly touched by the earthquake in 2001, for the ones who remember. Loads of people died, houses still show the scars and many left over grounds give proof the largeness of the horror. But life starts again and so you can see loads of new buildings around.
I am almost instantly seduced by the people, the place. It is quite, the persons I meet look at me, like everywhere else here, but it is never heavy. I don’t get approach every two steps to visit a shop, buy drug, water, toys, laces, cigarettes, biscuits, clothes, incense, postcards, newspaper or whatever you can think of, rent a boat, take a rickshaw, giving some coins to a beggar. Not that it annoys me usually. I reckon you do kind of develop a certain phlegm to avoid to be pissed of by this, otherwise you just shouldn’t travel here! But lets say it is nice as well to be left alone. Finally if I want to buy water or get a rickshaw to move, I know where to ask for it!!!
So really nice first impression which will be confirmed later on as I am walking around the old Bhuh, it market and excentric palaces where luxurious and fast, bad taste sometimes as well, are mixed up.
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