To go with the flow...
Puisque je tarde à vous donner des nouvelles depuis mon arrivée à San Marcos la Laguna, je vous propose une lecture intermédiaire qui m'a été envoyée par mon amie Ingrid, écrite par Stéphanie Dandan... Mon point de vue sur la question est dans les grandes lignes en accord même si je nuancerais mes propos...
(La recherche de la voie du milieu ferait-elle effet?! Ou peut-être vieillis-je...)
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite un bon début de vacances, un été radieux ou que vous soyez et tache de mettre à jour le blog tout prochainement!!!
Besos a todos!
Puisque je tarde à vous donner des nouvelles depuis mon arrivée à San Marcos la Laguna, je vous propose une lecture intermédiaire qui m'a été envoyée par mon amie Ingrid, écrite par Stéphanie Dandan... Mon point de vue sur la question est dans les grandes lignes en accord même si je nuancerais mes propos...
(La recherche de la voie du milieu ferait-elle effet?! Ou peut-être vieillis-je...)
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite un bon début de vacances, un été radieux ou que vous soyez et tache de mettre à jour le blog tout prochainement!!!
Besos a todos!
La vérité à propos des voyageurs
Nous avons été appelés beaucoup de choses. Voyageurs par défaut mais aussi nomades ; exploreurs ; vagabonds ; aventuriers ; gipsys des temps modernes.
Nous les adoptons tous!
Une population humaine grandissante aux pieds infatigables avec incapacité à rester sans bouger, incapacité à rester au même endroit.
C'est ce que nous sommes. Et seulement dans l'idée générale..
Nous venons de toutes sortes de chemins de vie ; des cités grises et animées, petites villes balnéaires endormies, métropoles enneigées, petits villages nichés entre de vertes montagnes, nous venons de partout.
Mais notre centre de gravité nous ramène toujours au même endroit...
La route.
Nous estimons que le courage vaut plus que l'argent lorsqu'il en vient à voyager. Nous ne sommes pas riches, pas financièrement aisés et ne voyageons pas pour le luxe. L’argent ne vient pas de parents fortunés, fonds fiduciaires ou quelque autre privilège auquel vous pourriez penser afin de maintenir cette vie de nomade. Nous travaillons dur ou travaillons pendant les voyages afin d’économiser chaque pécule gagné. Nous voyageons au prix de sacrifices et sommes contents de vivre avec juste assez pour autant que nous soyons sur la route. Cela veut dire que nous avons laissé tomber plein de conforts au nom de ce choix. Nous élirons plutôt un dortoir, un lit dans un hôtel pas cher, un hamac, une tente ou le sol. Nous avons dormi sur des bateaux de nuits, cabanons centenaires, des gares, hutte en bambou dans une tribu indigène, maison sur pilotis dans un bidonville et Dieu sait ou encore.
Nous avons appris à vivre en profondeur, sans confort.
L'inconfortable devenant le confortable.
La plupart d'entre nous n'ont pas de maisons ou si quelques-uns en ont, ils la louent probablement pour pouvoir continuer à voyager et explorer. Nous ne dépensons pas notre argent sans compter pour des choses inutiles et n'achetons pas beaucoup de choses.
Nous ne les laissons pas nous posséder.
Nous avons appris que le moins nous avons, le mieux nous vivons.
Nous nous sentons le plus en vie lorsque nous sommes 'là-bas', en nomade, avec nos seules possessions dans un sac et bougeant d'après notre propre constante. Tout est possible lorsqu'un nouveau jour nous est donné, dans un endroit ou nous ne sommes jamais allés, alors que nous nous abandonnons aux courants de l’univers.
Nous sommes fascinés par chaque culture ; nous comportons comme des éponges lorsque nous sommes dans de nouveaux pays, immergeons dans chaque expérience et absorbons nos âmes dans cette profondeur. Nous croyons les sourires universels et quel que soit le langage emplissant nos oreilles, nous pouvons lire l’histoire des gens au travers de leur sourire.
Nous avons appris à ne pas laisser les petits inconvénients, adversités et mésaventures nous abattre et ruiner notre journée. Nous croyons qu’à chaque instant nous avons le choix de souffrir de quelque problème croisant notre chemin ou simplement l’accepter. Nous ne sommes pas apeurés des troubles pouvant venir à nous, même si nous voyageons seuls la plupart du temps. Nous avons appris à faire face à nos peurs et à les désapprendre pour gratifier la journée de courage. Peu importe les peurs que les gens projettent sur nous, souriants, nous les regardons passer. Nous avons appris que si nous gardons constamment une disposition radiante et conservons notre lumière brillante alors nous ne verrons pas les noirceurs. Nous suivons ou nous mènent les prochains levers et couchers de soleil. Nous sommes guidés par les cycles de la lune et les nébuleuses. Nous regardons le ciel noir, fixant le cosmos, sachant qu’ou que nous soyons et avec qui nous ne sommes pas, nous ne sommes jamais seuls et sommes réconfortés par cette notion.
Nous avons dédié notre cœur à la route, même lorsque nous n’y sommes pas, nous sommes en train d’économiser pour le prochain départ. A chaque fois qu’un avion passe, nous levons la tête, sourions et nous imaginons dedans. Nous savons que ce jour viendra bientôt et nous sommes nourris par cette pensée. (…) . Notre mental est constamment en train de rêver à de nouvelles destinations. Notre envie de voyager est insatiable et même lorsque nous nous sentons satisfaits, il ne faut pas longtemps avant d’avoir faim à nouveau. Et nous avons tout le temps faim…
Nous ne voyageons pas juste pour partir, nous voyageons pour évoluer. Embrasser de nouvelles expériences, inlassablement changer d’horizons ou chaque nouveau jour est un chemin de vie. Nous vivons pour les aéroports, avions, bus, bateaux, trains, voyages sur la route. Nous voyons de la clarté dans le flou des endroits qui défilent sous nos yeux aux travers des vitres.
Ceci est notre maison.
Ceci sera toujours notre maison.
Il y a les histoires que nous racontons aux gens, ceux que nous aimons, ceux que nous venons juste de rencontrer, ceux qui vont et viennent, les parfaits inconnus. Nous allons continuer de montrer aux autres que nous sommes nés voyageurs… que cette envie réside en chacun de nous. Et que peu importe qui nous sommes, ce que nous faisons et avons, nous pouvons toujours choisir de suivre cette envie.
Nous ne sommes pas en train de dire que vous devriez abandonner votre vie à la seconde, acheter un ticket and packer votre sac. Bien que vous le pourriez si vous le vouliez vraiment, si tout en vous dit de le faire alors vous devriez écouter. Mais nous disons que lorsque vous décidez de peler des années de bagages inutiles, vous trouvez la liberté. Nous ne sommes pas en train de dire qu’il faille prendre des risques, sauter et alors tout sera toujours génial et parfait. Ce n’est jamais ainsi. Mais que vous devriez vous autoriser à être libres. Vous devriez vous tenir aux franges de la vie et plonger dans son attirante ambiguïté ; même si cela veut dire faire face à ses peurs. Même si cela veut dire faire des sacrifices. Même si cela veut dire lâcher prise sur des choses que vous retenez depuis longtemps. Même si cela veut dire lâcher prise sur les personnes que vous aimez. Même si cela vous terrifie. Nous disons Ouvrez-vous au monde, embrassez tout ce qu’il y à prendre, laissez ses enseignements couler dans tout ce que vous êtes. Quand vous faites cela, toutes vos couches vont peler et vous allez découvrir votre vrai moi.
Et ainsi va la vérité.
Nous ne voyageons pas seulement pour voyager et s’émerveiller devant des gens, endroits, choses exotiques. Ce n’est pas juste cela. Cela ne l’a jamais été pour nous. Nous voyageons pour apprendre, pour expérimenter et pour ressentir tous les spectres de l’être humain dans ce monde.
Un jour, quand nous serons vieux avec des cheveux gris, taches de rousseur, plis et rides de rires après toutes ces années à vagabonder, baigné sous le soleil, un jour, les enfants de nos enfants se coucheront avec nous sous les étoiles auprès d’un feu de camp sur une plage quelque part. Nous leur dirons les histoires de nos aventures folles ou rêves réalisés, des places enchantées, de peurs conquises, de leçons apprises qui valent de l’or et d’une vie bien remplie. Notre chemin inspirera le leur.
Notre chemin est notre vérité. C’est la vérité qui nous illumine alors que nous continuons à grandir et évoluer sur la route que nous appelons maison.
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