03 juin 2014

Mexiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiico

To go with the flow...







Il est encore tôt lorsque je rejoins le ponton de San Marcos la Laguna. Le village se réveille peu à peu, les cheminées commencent seulement à fumer et le bruit régulier du flap-flap de la tortilla qui se prépare se fait entendre. Lacie, le chien de la maison a suivi et jappera une fois que la lancha (barque pour passagers) s'en ira pour Panajachel, à l'autre bout du lac. Je voyage en compagnie d'Enri, mon voisin, direction le Mexique! J'ai pour ce faire, réserver un ticket de minivan pour San Cristobal de la Casa, devrions y être en 9h....

It is still very early when I reach San Marco la Laguna's pontoon. The village is slowly waking up, the chimneys are starting to smoke and the regular sound (flap-flap) of the getting ready 
tortillas can be heard. Lacie, the dog of the family followed and will yelp when the lancha (the passengers boat) leaves for Panajachel, at the other side of the lake. 
I travel with Enri, my neighbor, to Mexico! I have therefor booked a minivan ticket for San Cristobal de las Casas, should be there in 9h.





Le temps de s'extraire de la lancha que voilà déjà les chauffeurs de minivans en train de nous alpaguer et nous embarquer. Une fois tout le monde installé, commence alors l'inévitable montée sur la route serpentante quittant la cuvette qu'est le lac Attitlan, entourée de ses montagnes et volcans. Nous prenons la fameuse  Pan America highway jusqu'a Xela pour une pause déjeuner puis continuons ainsi jusqu'à la frontière en passant par une forêt dense ne semblant jamais s'arrêter. De part et d'autre du no man's land se trouve l'agitation habituelle de ces lieux de transits. De nombreux étals s'étirent en vendant leurs marchandises, les locaux semblent faire du business entre les deux pays et les backpackers en groupe attendent que leur passeport soit tamponné. Une fois les formalités accomplies, nous changeons de minivan et reprenons la route. Cela fait du bien d'avoir quitté la grisaille de San Marcos en cette période de saison des pluies et enfin retrouver la chaleur des plaines. Nous traversons d'abord une longue étendue à terre rouge, seulement agrémentée de buissons et autres épineux. Puis nous longeons des domaines immenses, les ranchs à chevaux et vaches  des propriétaires terriens. Ils portent des chapeaux de cowboys et des santiags, cela ne s'invente pas... 
Bienvenue dans l'énorme état de Chiapas!

We get out of the lancha and the minivan's drivers are already calling for us to go. Once everyone is installed, starts the inevitable and snaky road going up. We leave the bowl that Lake Attitlan is , surrounded by its mountains and volcanoes and ride on the famous Pan America's highway until Xela for a breakfast break. We then continue to the border, passing through a thick, endless forest
You can feel on each side of that no man's land the usual agitation of these transit places. Many stalls are selling their stuff, the locals seem to make business between the two countries and the backpackers in group are waiting for their passport to be stamped. Once the formalities accomplished, we change the minivan and take the road again. It feels good to have left the grey sky of San Marcos and its rainy season to find again the heat of the plains. We first go through a long stretch of red earth, where only harsh bushes are growing. Then we ride along enormous domains, the ranches with their horses and cows. The owners are wearing cowboys hats and santiags...
Welcome in the enormous state of Chiapas!



Nous arrivons en fin d'après-midi à San Cristobal (2300m quand même!) ou il pleut et fait froid! Moi qui n'ai que des affaires de plage dans mon sac, je grince un peu des dents... Nous trouvons une guest house pourrie mais qui fera l'affaire pour cette nuit. Les prix prennent salement l'ascenseur de ce côté-ci de la frontière. Partons ensuite à la découverte de la ville, charmante par ailleurs, avec ses maisons à taille basse et d'aspect colonial. Petite tension lorsque je me rends compte que je n'arrive pas à retirer de l'argent sur ma visa... Embêtant, c'est le seul moyen que j'ai de m'en procurer... Appel en PCV à la banque, ou j'apprends que ma carte est bloquée pour des raisons de sécurité car je viens de changer de pays?! Cela n'est pas la première fois que cela arrive et occasionne de petites frayeurs, heureusement vite réglées. 


We reach San Cristobal (2300m high) in the late bafternoon. It is cold and rainy. I have only beach stuff with me, am cringing! We find a so so guest house which will do for the night, prices are getting high that side of  the border... We then go for a walk to discover the city, charming by the way, with its small houses of colonial aspect. 
Small tension nevertheless when I realize that I cannot take money out with my visa card, That is pretty annoying as it is the only way I have to get cash... Collect call to the bank to figure out that my card has been blocked for security reasons because I changed country?! It isn't the first time it happens and creates a small fright, luckily quickly solved. 


















Le centre ville est composé d'un parc entouré de bâtiments officiels, d'une vieille église et d'arcades ou se trouvent des café-terrasses. Les rues piétonnes ont de nombreuses boutiques bien achalandées ou il fait bon se promener et découvrir l'artisanat local. J'adore les statues de la Muerte et autres craneos colorés!

The center of town is composed of a park surrounded by administrative buildings, an old church and archways where are found coffee's terraces. The pedestrian streets have a lot of well stocked boutiques where it feels nice to walk and discover the local crafts. I just love the colorful statues of the Muerte and craneos .











Il n'est pas rare de voir des slogans politiques dans la rue, les zapatistes sont encore très actifs dans la région. Ils affirment représenter les droits des populations indigènes, descendants des mayas pour la plupart et minorités en général. 
Viva la Revolucion!

It isn't rare to see political slogans in the streets, the Zapatists are still very active in the region. They say that they represent the rights of the indigenous population, desendents of the Mayas for most of them and minorities in general. 
Viva la Revolucion! 






Le froid nous chasse néanmoins et la route est encore longue jusqu'à la Costa Maya, but de ce périple. Après deux nuits dans la ville, nous prenons un bus en journée pour rejoindre Palenque, connue pour ses ruines Mayas. Nous trouvons une hutte dans la jungle non loin de l'entrée du site. Le contraste méterologique est saisissant. Il fait maintenant extrêmement humide, si humide que rien ne sèche mais tout pourrit sur place (mon sac a des traces de moisissures après deux jours posés dans le bungalow!). Pour mon plus grand plaisir une petite minette vient régulièrement squatter le gite pour un brin de nourriture et autres câlins. 

Nevertheless, the coldness chases us away and the road is still long until the ggal of this expedition : The Costa Maya. After two nights in the city, we take a day bus to reach Palenque, well known for its Mayas ruins. We find a hut in the jungle, not far from the site. The weather's contrast is startling. It is now very humid, so humid that nothing dries but get rotten on the spot (my backpack shows signs of mold after two days in the bungalow!). For my greatest pleasure, a pussycat comes regularly to squat the place for a bit of food and cuddles. 





La nature environnante est dense et semble transpirer de toutes ses pores. Ce ne sont que lianes emmêlées et mousses au vert ardent, champignons et troncs magiques, papillons colorés et singes crieurs, fleurs tropicales et insectes en tous genres.
Le site qui fut une importante cité Maya possède un superbe musée ou sont exposées de nombreuses statues et autres parois sculptées. Au travers d'une jungle omniprésente, les différents bâtiments (Palais, Pyramide des Inscriptions, Temples de la Croix, du Soleil, Tour d'observatoire datant, pour les plus vieux d'entre eux du 5ème siècle) se découvrent au fur et mesure de la ballade. De nombreux rois se sont succédés ici, devant faire face à de nombreuses attaques, tout comme les autres cités Mayas. Après des siècles de prospérité, la cité fut néanmoins lentement abandonnée, laissant la forêt recouvrir les édifices. Elle fut à nouveau découverte au XVIIIème siècle. De nombreux travaux ont été accomplis pour rendre visibles les vestiges alors totalement enfouis sous la verdure. Il est estimé que plus de mille structures seraient encore ensevelies sous la forêt!!!

The surrounding nature is dense and seems  to sweat from all its pores. It is only tangled creepers and bright, green moss, magical trunks and mushrooms, colorful butterflies and screaming monkeys, tropical flowers and insects of all kind.
The site was an important Mayan city. It has a superb museum where are exposed many statues and other sculpted walls. Through an omnipresent jungle, the different buildings (Palace, Pyramids of Inscriptions, Temple of the Cross, of the Sun, Observatory tower etc dating, for the oldest ones, from the fifth century) get discovered along the walk. Many kings ruled here, facing a lot of attacks as most of the other Mayan cities. After centuries of prosperity, the city was nevertheless abandoned, leaving the forest covering the site. It has been again discovered in the XVIII Century. A lot of work had to be done to make the remains visible, as they were totally buried under the nature. It is estimated that more than a thousand structures would be still covered by the forest!

































































L'appel de la mer se fait fort sentir, il est temps de s'en aller. L'oeil glauque et le cheveu hirsute après cette nuit sans sommeil dans le bus, nous voilà lâchés au milieu de nulle part ou presque alors qu'il fait encore noir. Bienvenue dans la périphérie de Bacalar. Un taxi passe heureusement par là et nous dépose dans le coin  à guest house. Nous squattons les chaises longues de l'une d'entre elles en attendant le lever du jour. 

The sea call is stronger than ever, it is time to go. The eye is glaucous  and the hair shaggy after that night without any sleep in the bus. We are dropped in the middle of nowhere or almost while it is still dark. Welcome in Bacalar's periphery... Luckily a taxi passes by and drives us to the corner where the guest houses are. We squat the long chairs of one of them while waiting for the sunrise. 






Tout le monde m'a parlé en des termes élogieux de Bacalar. Eh bien, je ne sais pas pourquoi il en va ainsi car personnellement, j'ai juste eu l'impression d'atterrir dans un trou ou rien ne se passe ou presque. Certes une jolie lagune sépare la bourgade de la mer, de belles villas longent l'eau, mais enfin, ça sera presque tout en ce qui me concerne. 

Everyone talked about Bacalar in elogious terms. Well, I don't really know why because personally I just had the impression to land in a hole where nothing happens. Sure, there is a nice laguna separating the small town to the sea, nice villas are set up by the water, that will be about it for me. 
















Le temps de récupérer du voyage et reprendre nos esprits, nous sautons dans un bus pour enfin rejoindre la mer et Tulum. Nous longeons maintenant la fameuse Costa Maya et en quelques heures nous voilà arrivés à bon port. La ville de Tulum se déploie à quelques kms de la côte. Bord de plage ou il est impossible de rester tant les prix sont chers. 50 balles pour un cabanon puant les toilettes et le moisi qui vaudrait 3frs en Thailande, il ne faut pas exagérer non plus... Il faut dire que la Costa Maya est l'état le plus cher du Mexique. C'est néanmoins très joli car la bande hôtelière est bien contrôlée. Il n'est pas possible de construire des bâtiments sur plus de deux étages; Il n'y a pas d'électricité, tous les hôtels fonctionnent donc à l'énergie solaire; Les matériaux de constructions utilisés sont naturels, ce qui confère un charme certain au lieu. Pas d'énormes buildings tape-à-l'oeil à l'horizon comme á Cancun, mais des bâtiments discrets, parfois très luxueux tout de même, cachés derrière les palmiers. Et puis il y a évidemment le sable blanc et poudreux ainsi que les eaux turquoises qui me ravissent et ou il fera bon se prélasser...

After recovering from the trip, we jump in a  bus to finally reach the sea and Tulum. We ride now along the Costa Maya and arrive in a few hours in Tulum. The city is located a few kms away from the beach. Coast where it is impossible to stay as the prices are far too high. 50 francs for a hut smelling the toilet and humidity, the same kind that you would pay 3frs in Thailand is bit too much... The Costa Maya is the most expensive state of Mexico... It is nevertheless very cute. The stretch of hotels are quite controlled. It is not possible to build houses of more than 2 floors; There is no electricity so all the hotels are running with solar pannels; the constructions materials used are naturals, which gives a certain charm to the place. No big ugly buildings'like in Cancun but discrete ones, sometimes very luxurous, hidden behind the palm trees. And of course there is the white and powdery sand and the turquoises water to make me happy and where it will feel great to relax.












































Notre hôtel situé non loin de la gare routière n'accueille pas grand monde. Le gars de la réception est un fan ultime des années '80... et surtout de Madonna.... 
C'est donc sans surprise (après quelques jours), que s’égrènent, sans pause ou presque, ses tubes. Ca a le don de bien m'amuser. 

Our hotel, not far from the bus station, is pretty quiet. The guy at the reception is an ultime fan of the '80s... and especially those of Madonna... So it is without any surprise (after a few days) that we hear with almost no pause, her tubes .... Makes me laugh...




un  autre grand hit des annees '80....





Il fait une chaleur tonitruante, la pluie tarde à arriver. Pour rejoindre la plage, nous faisons du stop ou alors prenons les rares bus qui desservent la zone hôtelière. Rares sont les touristes qui les empruntent, ils louent des voitures. Seuls les mexicains travaillant dans les Resorts sont dans les bus.


The heat is a killing, the rain slow to come. To reach the beach, we hitchhike or take the rare buses clearing away the hotel's zone. Rare are the tourists taking the buses, they rent cars. Only the Mexicanos working in the hotels are found in the buses

Nous sommes en période de Mundial et un écran géant a été installé pour que la populasse puisse assister aux matchs. Mon short est de circonstance!

It is the time of the Mundial and a giant screen has been installed downtown that people can come and watch the matches. My short is appropriate!



Les rues sont calmes, les maisons basses et colorées. La chaleur annule toute volonté de faire les choses en accéléré. La vie s'écoule donc en douceur. La nature est omniprésente dès que le béton lui cède la place. Les lézards, parfois de la taille d'un varan, se baladent paisiblement dans les rues ou la jungle qui s'étend entre la ville et la plage. Les arbres crépitent sous le chant des óiseaux. 

The streets are quiet, the houses low and colorful. The heat cancels any desire to do things fast. Life is happening smoothly. The nature is omnipresent as soon as the cement let it be. The lezards, sometimes as big as varans, are wandering around in the streets or the jungle separating the city from the beach. The trees are singing the birds. 































Il y a de nombreuses boutiques vendant l'artisanat local, souvent présenté avec goût. C'est un grand mélange de poteries, broderies, peintures, bijoux, boiseries sculptées, des décorations en tous genres, toujours très colorés. Frida a également la part belle. Nous sommes dans ses terres et cela se voit.

There are a lot of shops selling crafts, usually very well presented. It is a big mix of colorful poteries, embroderies, paintings, jewellries, decorations of all kind, always very colorful ones. Frida is also very much represented. We are in her land and you can see it everywhere.





































Au détour d'une rue, je remarque une boutique catholique, assez glauque en fait, avec ses statues sous plastique mais surtout les effigies de la mort qui semblent ici être vénérées. Je ne peux m'empêcher de me demander si ce ne seraient pas des adeptes de magie noire... Mais aussi des sexe performant, avec son lot de fioles aphrodisiaques, aux noms évocateurs...

Around a corner, I notice a Catholic boutique, actually quite dark, with its statues under plastic but especially the figures of the Death, which seem to be venerated here. I wonder if they are adepts of black magic... Certainly of sex, with the numerous bottles of aphrodisiacs, with evocative names...















Et puis il y a évidemment les stands de nourriture qui jalonnent les rues de leur spécialités, burritos, tacos, ceviche (plat de poisson froid avec une sauce citronnée) et autres incontournables frijoles..... (Heureusement, il y a une cuisine à la guest house, ou nous popoterons car la nourriture d'Amérique centrale n'est décidément pas ma tasse de thé...). Elle ne rend pas maigre non plus a en voir la corpulence de l américain du nord.... 
J ai pour ma part l impression d être anorexique la au travers. Certes une fois le ventre degonfle de la giardiase, on remarque l etendue des degats et la perte de poids qui s en suit. On est neanmoins contents d etre debarasses de cette salete qui rends mou...

And of course, there are all the street's food stalls, serving mostly burritos, tacos, ceviche (plate of cold fish with a lemonish sauce), and the unmissible frijoles... (Thank God, there is a kitchen in the guest house to cook as, definitely, Central American food is not my cup of tea....). This type of food doesnt make you skinny either when i look around the state of the people.... I have the impression of being anorexic here! Of course, once the belly came down after the giardiase, one starts to see how bad it was and the loss of the weight coming with. You are nevertheless happy to got rid off this sickness...









frijoleeees...







Les jours défilent à une vitesse folle, principalement passés à la plage. De nombreux pélicans survolent les côtes à la recherche de poissons frais. Il est impressionnant de les voir plonger à tout élan dans l'eau et voguer ensuite, en avalant d'un grand coup de glotte leur prise qu'ils ne ratent pas souvent.

Days are passing by very quickly, mostly spent at the beach. Many pelicans are flying over the coast, looking for fresh fish. It is quite impressive to see them diving at full speed in the waters, then floating while swallowing in one go their catch.









Un site Maya se trouve juste à côté de la plage, nous ne le visitons pas mais le cadre est spectaculaire.

A Mayan site sits right next to the beach. We don't visit it but the frame is certainly spectacular.



Puis il est temps de penser à rentrer au Guatemala, les vacances sont finies.
Je n'envisage pas de reprendre le même itinéraire mais de passer par le Belize, que je traverserais de toute sa forme allongée. Et me voila embarquée pour deux jours de voyage, entrepris pour commencer par un trajet en bus. Quittant Tulum de nuit, j arrive au petit matin a Belize City. 

It is finally time to go back to Guatemala, holidays are over. I will not take the same itinary but go through Belize and cross its long shape. And here amn I start ing two days of travel, first with a night bus leaving Tulum and reaching early morning Belize City .






L'ambiance est tout à fait différente. La population est principalement noire, Rastafari, descendance et résultante de l'esclavagisme 'importé' lors de la colonisation britannique. J'y rencontre même des ressortissants Pakistanais et Indiens! La langue principale est l'anglais mais le créole y est aussi parlé.

The atmosphere is totally different. The population is mostly black, Rastafari, descendant of the slavery imported by the British colony. I even meet people from Pakistan and India! The main sploken language here is english, along with Creole. 







C'est très relax, semble pu peuplé et ma foi fort agréable d'y passer quelques heures. Une route descend du nord au sud, en belle ligne droite et entourée d'une végétation folle. Un passager empoigne sa guitare et se met à jouer un air hispanique dans le bus, c'est plutôt sympathique. Des Mamas au derrière imposant s'installent à tour de rôle sur les banquettes, rares sont les voyageurs allant jusqu'au bout de la ligne comme moi.
It is very relaxed, seems not so populated and is very nice to be around for a few hours! A road goes from north to south, in a nice straight line and surrounded by a dense forest. A passenger grabs his guitar and starts to play an Hispanic tune in the bus, nice. Some mamas with an imposing bum seat one after the other on the banches, rare are the ones going all the way south, like me...





Une fois arrivée au sud, à Punta Gorda, j'ai le temps de manger un petit quelque chose, marcher au travers des rues calmes et parsemées de belles battisses aux airs coloniaux mais allant aussi aux cahutes de tôles ondulées. Le temps semble s'être arrêté ici, comme si souvent sous les tropiques. Je me demande a quoi les gens occupent leurs journées, ils semblent poser ci et la, comme attendant quelque chose, peut être simplement que le temps passe...

Once arrived in the south, at Punta Gorda, I have the time to eat a little something, walk around the quiet streets with some nice, colonial style houses but also old shags of tin roof. Time seems to have stopped.hre, like often under the tropics. I wonder how people spend their day, some seem put there, like if waiting for something to happen, maybe only simply that time passes by... 





Je prends un petit bateau, serais la seule passagère, il sert surtout à transporter des denrées entre ici et Puerto Barrios, au Guatemala. Le trajet est à mourir de rire. Avant même de commencer, je 
me vois donner une bâche en plastique pour me protéger, ca promet... Nous allons vite, l'embarcation tape contre les vagues a grands coups et je me fais rincer mais alors allègrement asperger! Et c est ainsi que je découvre le cote carabeen du Guatemala....

I take a small boat, will be the only passenger, it is mostly used to carry groceries between Beliye and Puerto Barrios in Guatemala. The trip is hilarious. I got given a plastic sheet before we even started. We go pretty fast and the boat is splashing against the waves. I get wet, I mean, abundantly flushed,  And that is how I discover the caraibean side of Guatemala....





  

J'arrive du côté Guatémaltèque en fin d'après-midi, trouve une chambre ou il fera bon se doucher et enfin se reposer après ce long trajet, commencé il y a bientôt 24h... La petite ville portuaire, du peu que j'en vois, est alimentée d'un marché animé avec l'habituel remue-ménage que cela engendre. J y vois les fruits que l on mouille pour les aider a conserver un regain de fraîcheur. leur odeur est enivrante, parfois meme frisant celle du moisi. Des caisses en bois sont empilées, prêtes a partir sous d autres cieux tout comme ces grappes de bananes encore vertes. Les travailleurs rentrent chez eux en agrippant des petits pains. La nuit ne va pas tarder a tomber et il fait lourd, la pluie pourrait bien venir ce soir...

I get to the Guatemalteco side by the end of the afternoon, find a room where it feels good to shower after this long journey, started already 24h ago…The little town has a port as I can tell after the little I see and an animated market with the usual chaos coming with this kind of places.  I see the fruits, that someone wets to make them look fresher. Their smell is strong, almost rotten sometimes. Some wooden boxes are piled up, ready to leave like those bananas still green. The workers are going home and grab some bread. The night is about to come, the sky is heavy, it could rain tonight...


Je quitte Puerto Barrios le lendemain matin tôt car la route jusqu'au lac Atitlan est encore longue. Il faudra toute la journée pour y parvenir, en changeant de bus dans la grande ville qu'est Guatelama city puis plus tard encore lorsque je quitterai la Pan America highway... Plus je me rapproche du lac, plus la météo se gâte et retrouve les nuages et le ciel gris laissés il y a 3 semaines de cela.... 
J'ai froid, la fatigue n aide en rien, le retour n'est pas facile...

I leave Puerto Barrios the following day, early morning. The road to Lake Atitlan is still very long. I will need the entire day to get there, by changing buses in the big Guatemala City and then later on when leaving the Pan American highway…. The closer I get to the lake, the cloudier and grey sky it bbecomes, like I left it 3 weeks ago… 
I am cold, the tiredness doesn’t help, the return isn’t easy.






La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

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