To go with the flow...
... Le thé est servi dans des tasses ébréchées, tandis que les appels du Muezzin résonnent au-dessus de la ville. Du haut des minarets, j’aperçois qui s’étend, un mur de toitures irrégulières, encombrées de déchets, surmontées d’antennes de télévision bricolées, de cordes à linge et de réservoirs d’eau en plastique, se découpant sous le soleil couchant alors que les piétons s’affairent.
…The tea is served in some chipped cup, while the Muezzin’s calls resonate above the city. From the minarets, I catch sight of a stretching wall with irregular roofs, cluttered with fiddled TV antennas, laundry strings and plastic water tanks, like cut under the setting sun and when the people are getting busy.
I go and visit the beautiful Museum of Islamic art. On my way, I hear the colourful, mobile merchants, detailing their stuff with their chanting voices. Some are pushing wagons filled with vegetables and fruits, others are shifting delicacy’s boxes, more others offer round and puffed out breads, newspapers…
I imagine easy the shining palace’s floors and also the secrets that those amazing wooden carved doors must have hidden… Only some warm-coloured puffed veils and eunuchs in the corners are missing to feed my imagination. I am amazed by the precision of the details (in ivory, ebony and gold) where I observe scenes of nature, with human wetting the floor where reeds and date palms are growing. Animals like birds, monkeys, cats, goats and deers are around.
Some windows are presented with glasses hold in stucco. The wood was sculpted in a way that you could see without being seen. The concept feeds my already colourful imagination and makes me travel through times. The concubines, their whispers seem now to be within reach.
I also visit a inhabited cemetery, which is not banal when you think about it. Indeed, you find there tea stalls with dripping pastries, post office and car garage, small shops and moving sellers. The lively tenants are scattered in the north part of the cemetery where I even cross a wedding. I coulnd’t have miss it though, I could hear it from very far away with its saturated Arabic rhythms. I can’t escape it, I am even taking around to dance with the bride and all her friends… The atmosphere is nice and everything is recorded by a 70’s style moustache guy…
Etes-vous prêts à reprendre un bout de chemin sur notre terre au travers de quelques récits et photos? Car après cinq mois passés en Europe me voilà survolant les Alpes pour la continuité de mes pérégrinations...
Are you ready to take the road again through some texts and pictures? After five months spent in Europ, here am I overflying the Alps for the rest of the peregrinations...
Are you ready to take the road again through some texts and pictures? After five months spent in Europ, here am I overflying the Alps for the rest of the peregrinations...
... Le thé est servi dans des tasses ébréchées, tandis que les appels du Muezzin résonnent au-dessus de la ville. Du haut des minarets, j’aperçois qui s’étend, un mur de toitures irrégulières, encombrées de déchets, surmontées d’antennes de télévision bricolées, de cordes à linge et de réservoirs d’eau en plastique, se découpant sous le soleil couchant alors que les piétons s’affairent.
…The tea is served in some chipped cup, while the Muezzin’s calls resonate above the city. From the minarets, I catch sight of a stretching wall with irregular roofs, cluttered with fiddled TV antennas, laundry strings and plastic water tanks, like cut under the setting sun and when the people are getting busy.
Me voilà de retour au
Caire ou je rencontre Robert, le couchsurfer qui me loge. Il est canadien,
journaliste et rédacteur en chef d'un magazine d'informations. Il habite tout
près de son lieu de travail et s'il n'est pas rentré, il est au bureau! Très
dévoué à sa tâche, il est intéressant de discuter avec lui. Je suis super bien
accueillie, fais comme à ma guise et ne croise guère mon logeur que je profite
de remercier encore une fois ici !
J'ai un ticket retour
en poche pour Bombay avec cette escale au Caire. Je dédie les quelques jours
passés ici à la promenade au travers de la ville en profitant également de
faire mon visa indien qui aura une durée de six mois au lieu de trois en Suisse
(toujours les méandres de l’administration…).
Le lendemain de mon
arrivée, j’ai une mission que ne peut pas attendre : rejoindre le centre-ville afin d’y croiser Marco, un ami italien, rencontré en Inde et avec qui j’ai aussi voyagé en Jordanie. Il
part dans quelques heures seulement pour l'aéroport, le temps m'est donc compté.
Je finis par arriver dans son quartier, à la recherche de sa guest house qu'un
chauffeur de taxi me pointe du doigt, après m’avoir vue errer l’air concentré
mais perplexe, ne la trouvant pas. Elle est au 3ème étage, pas facile à
repérer la bougresse ! Je contourne le bâtiment qui n'a pas une
entrée flagrante non plus et parviens enfin par trouver la réception ou l'on me
dit que je viens de rater l’ami ! Je ressors au pas de course, regardant en
tous sens pour le repérer (il mesure 2m et a le cheveux chauve, on le remarque d'habitude
facilement)... et c'est alors que le chauffeur de taxi m'apostrophe à nouveau,
me demandant si je cherche le grand chauve, parti avec un sac sur le dos. Il n'attend
pas ma réponse mais me dit de sauter dans son taxi! Tels des bandits en cavale,
nous roulons sur ce long boulevard (ou se trouve aussi le consulat indien), non
sans faire crisser les pneus à mon plus grand plaisir !
J’ai en effet
l’impression de faire partie d’un film ! Puis, prêt à prendre une autre
rue, j'aperçois le grand gaillard avec son sac sur le dos, marchant d’un pas
décidé. Embrassades, remerciements au chauffeur de taxi à l’esprit vif et le
temps de quelques pas jusqu'à la station de bus, nous échangeons les up news
depuis notre dernière rencontre. Embrassades à nouveau, en effet le bus de
Marco arrive déjà ! A la revoyure l’ami ! Le voilà prêt à s’installer
pour la saison à Gokarna !
Here am I back to Cairo where I meet Robert, the couchsurfer who is
hosting me. He is Canadian, journalist and editor of an information’s magazine.
He is living very close to where he works and if he‘s not home, he is at the
office! Very devoted to his task, it is very interesting to talk with him. I
take the opportunity to thank him once more time here!
I have a return ticket to Bombay with a stop-over in Cairo. I dedicate
my days here to walk in the city and make my Indian visa (which will lasts for
6 months instead of 3 in Switzerland, always these administration’s meanders…).
The following day of my arrival I have a mission which can’t wait :
to go downtown and meet my Italian friend Marco, known in India and with whom I
also travelled in Jordan. He is leaving in a few hours only for the airport, my
time is numbered! I end up in his neighbourhood, looking for his guest house,
finally pointed out by a taxi-driver who saw me wandering around with a
concentrate and perplex look. The guest house is located on the 3rd
floor, not so easy to spot! I go around the building which hasn’t either a
flagrant door and finally get to the reception where I am told that I just
missed Marco! I run out, look all around to find him (he’s 2m high and have
shaved hair, you notice him quite easily usually!) and the same taxi-driver
talks to me again, asking me if I am looking for the tall bald guy, gone with a
backpack on. He doesn’t wait for my answer but tells me to jump in his cab!
Like bandits on the run, we screechy drive on that long boulevard, for my great
delight! Indeed I have the feeling of being part of a movie! And then I spot
our tall guy, ready to follow another street, on a decided pace. Hugs with
Marco and thanks to the vivacious taxi-driver! On our way to the bus station,
we catch up since the last time we saw each other. Hugs again as Marco’s bus is
already coming See you again friend! He
is on his way to Gokarna for the season !
La journée devant
moi, je décide d’aller visiter le Musée d’art islamique
du Caire. Sur le chemin, j’entends les pittoresques marchands ambulants qui de la
rue, détaillent à tout va leur marchandises à vendre de leur voix chantantes.
Certains poussent des charettes emplies de fruits et légumes, d’autres
transportent des caisses de friandises, d’autres encore proposent des pains
ronds et gonflés, des journaux…
I go and visit the beautiful Museum of Islamic art. On my way, I hear the colourful, mobile merchants, detailing their stuff with their chanting voices. Some are pushing wagons filled with vegetables and fruits, others are shifting delicacy’s boxes, more others offer round and puffed out breads, newspapers…
Défilent aussi des
marchands de tissus, de linge de table, nappes ou étoffes tissées à la main. Là
sur le trottoir défoncé ou traine un peu de paille et une chèvre pas loin, un
couturier s’assied et travaille méticuleusement toute la journée à vos réparations. Derrière lui, un homme dort
paisiblement dans une sorte de grande alcôve d’un bâtiment hors temps. Il y a
beaucoup de vieilles maisons, qui seraient insalubres dans nos contrées mais ou
vivent pourtant ici humains avec bétail pas loin.
Some fabric’s sellers are coming and going. Here on the pavement, full of holes, some goats are wandering around a tailor who is sitted ready to sew all day long. Behind him, a man sleeps on the floor of some sort of an alcove. There are a lot of very old houses, which would be insanitary in our country but where here, lots of people are living in, with the livestock not far.
Un cireur de
chaussures ambulant astique votre paire tel un sou neuf pendant que le thé est
siroté ou le shisha fumé. C’est souvent les deux. Pendant la promenade, je
tombe sur un graveur qui martèle délicatement une enseigne sur un marbre clair.
Il est assis sur un petit tabouret en bois devant son échoppe. La ville bouillonne
tandis que dans une arrière-rue, des hommes prient, le front sur une moquette
verte, des écrans de TV allumés. Les silhouettes s’allongent en file regulière tels
des épis moissonnés. Non loin de là, des fallafels frissonnent dans la poêle d’une
gargote. Ils embaument l’air d’une appétissante et irrésistible odeur,
satisfaisant également mon estomac gourmant…
A moving shoe-shine boy polishes your pair while the tea is sipped or
the shisha smoked. It is often both. During my walk, I see an engraver who is
pounding delicately a marble sign. He is seated on a small wooden stool in
front of his shop. The city is bustling with activities while in the same time
on a back-lane, men are praying, their forehead on a green carpet, some TVs on
around. The silhouettes stretch in a regular line like some harvested ears. Not
far from here, some falafels are shivering in a pan. They smell dam good that I
can’t resist…
Puis me voilà
déambulant sur le seul étage du petit musée néanmoins rempli de merveilles. J’ai
l’impression d’être projetée dans les contes des ‘1001 Nuits’ et sans attendre
je visualise très bien le harem aux formes arrondies, les bassins emplis de
pétales de roses d’où emanent des ambres et jasmins. Pour m’immerger
totalement, je mets sur mes oreilles des airs de ney ennivrants. Le cadre est
plus que posé. Les très vieilles catelles en métal ont des couleurs sublimes. Elles
représentent souvent des versets du Coran sur étoiles à huit branches, rappellant
que la céramique est un art prédominant dans l'architecture islamique,
particulièrement en Iran, découvre-je (Ils déployaient ce procédé dans toutes
les techniques : boiseries, incrustation du marbre etc).
Finally here am I
walking around the only floor of that small museum but nevertheless full of
marvels. I have the impression of being part of ‘The 1001 nights’ and can see
quite clearly the harem, the pools full of rose petals and smell the jasmine
and amber. To merge myself totally, I put some heady ney music. The frame is
set up. The very old metallic tiles have beautiful colours and remind me that
ceramic is a predominant art in the Islamic architecture, especially in Iran. They
use that process in every technique (wood, marble etc).
J’imagine sans peine
les sols étincelants des palais et aussi les secrets que ces très belles portes
en bois sculptées et incrustées de petits détails en ivoire, bois d'ébène et or
devaient cacher. Ne manquent plus que des voiles bouffants aux couleurs chaudes
et quelques eunuques dans les recoins pour alimenter ma rêverie. Je suis saisie
par la précision des détails oû j’observe des scènes de nature, des humains
arrosant un sol ou poussent dattiers et roseaux. Les animaux tels que des
cerfs, oiseaux, singes, chats et chèvres les entourent.
I imagine easy the shining palace’s floors and also the secrets that those amazing wooden carved doors must have hidden… Only some warm-coloured puffed veils and eunuchs in the corners are missing to feed my imagination. I am amazed by the precision of the details (in ivory, ebony and gold) where I observe scenes of nature, with human wetting the floor where reeds and date palms are growing. Animals like birds, monkeys, cats, goats and deers are around.
En découvrant la collection
riche et variée de tapis, je vois les silhouettes drapées des soies les plus
fines, qui ont dû s’alanguir dessus, quelques bols de figues à portée de main. J’apprends
que les rives de la Méditérranée étaient à l'origine des tapis, grâce à leurs
fertiles champs fournissant le matériel de base (moutons, chèvres et chameaux).
On distingue deux manières de faire : la turque et la romane (qui ajoute de la soie
dorée et argentée). La valeur des tapis augmente avec le nombre de nœuds au
cm2, assurant ainsi la durabilité et qualité de la laine. Les motifs
représentent le monde végétal et animal.
De nombreuses lampes
faites en verre soufflé sont exposées. Elles portent des inscriptions en arabe,
souvent le nom du sultan, son blason et ses titres. La calligraphie est
magnifique. Là aussi, deux sortes distinctes sont présentées. La kurphique qui
est plutôt angulaire était utilisée sur les objets usuels. Et la deuxième,
appelée cursive qui est d'une grande fluidité, permet plus de variations. Elle était
appliquée sur les objets précieux ou pour nommer les sultans et émirs. Je vois
des extraits du Coran superbement illustrés, peints avec de belles harmonies colorées
et encadrés de dorures. Le tout est d’un raffinement subtil et de grande
beauté.
While discovering the
rich and diverse collection of carpets, I can see the silhouettes draped in the
finest silk who must have been here, languid, some dates bowls around. I learn
that the carpets are originally from the shore of the Mediterranean sea, thanks
to their fertile crops furnishing the basic material (sheeps, goats and
camels). They distinguish two different ways of doing it ; the Turkish and the
Roman (which adds golden or silver silk). The carpet’s value increases with the
number of dots per cm2, assuring therefore the durability and quality of the
wool. The designs represent the vegetal and animal worlds.
There is a large
selection of blow glass exposed. They have Arabic signs, often the name of the
sultan, his blazon and titles. The calligraphy is beautiful. There too, two
distinct sorts are presented. The angular kufic was used on the common items. The
second one, called cursive, has more fluidity and allows more variations. It was
used on precious objects or to name the sultans and emirs. I see some Coran’s
extracts, superbly illustrated, painted with some nice colour’s harmony and
framed with golden designs. The entire thing is of a subtle refinement and
super beautiful.
Des fenêtres sont
présentées avec des vitraux tenus dans du stuc. Le bois était sculpté de telle
manière à pouvoir voir sans être vu. Le concept alimente mon imagination déjà
débordante qui me fait voyager dans le temps. Les concubines, leurs chuchotages
me semblent maintenant à portée d’oreilles…
Je déambule et
découvre encore d'innombrables objets tels que des instruments chirurgicaux
datant du 9ème siècle, bols avec talismans inscrits dessus, boîtes à bijoux,
céramiques turquoises avec représentation de la Mecque, objets usuels dépeignant des
scènes de musique ou de danses, bougeoirs, bassines, plateaux, porte-encens,
peignes finement sculptés et broderies pour ne citer qu'eux. Un bien beau voyage…
Some windows are presented with glasses hold in stucco. The wood was sculpted in a way that you could see without being seen. The concept feeds my already colourful imagination and makes me travel through times. The concubines, their whispers seem now to be within reach.
I wander around and
discover countless objects like surgeon ones, bowls with talisman written on
them, jewel boxes, turquoise ceramics with Mecca representations, usual objects
with painted scenes of music or dance, candle holders, trays, incense stick
carriers, cum finely sculpted and embroideries to only name those. A very nice
journey…
Je quitte les lieux
et replonge dans une autre réalité ou parfois des formes brune ou
grise, empaquetées jusqu’aux chevilles et coiffées de ce tissu dérobant
complètement leurs traits passent comme des fantômes… Elles sont loin d'être la
majorité à porter la burqa. Le plus souvent elles superposent un foulard aux
plis appliqués sur un autre qui doit empêcher le tout de tomber. Certaines
enfin, se sont les moins nombreuses, déambulent les cheveux coupés plus courts et sans voile.
I leave the place and
dive in another reality where sometimes some brown or grey silhouettes, bundled
until their ankles and with a cloth hiding totally their features are passing
by like ghosts… They are only a few wearing the burqa though. Most of the the
ladies overlay a scarf with careful folds. Some finally, the less of them, are going
around with short hair and without a veil.
Je visite aussi un cimetière habité, ce qui n’est pas
banal, quand on y pense bien. En effet, on y trouve échoppes de thé à pâtisseries
dégoulinantes, poste et garage auto, petits magasins et vendeurs ambulants. Les
locataires vivants sont répartis dans un quartier au nord du cimetière ou j’atteris
même sur un mariage. Je ne pouvais pas le manquer, on l’entendait de loin avec ses
sons saturés d’airs arabisants et entraînants pour tout dire. Ca n’y manque pas,
je me fais embarquer dans la danse avec la mariée et toutes ses copines… L’ambiance
est bonne enfant et le tout est bien sûr filmé par un moustachu au look des
années ’70.
I also visit a inhabited cemetery, which is not banal when you think about it. Indeed, you find there tea stalls with dripping pastries, post office and car garage, small shops and moving sellers. The lively tenants are scattered in the north part of the cemetery where I even cross a wedding. I coulnd’t have miss it though, I could hear it from very far away with its saturated Arabic rhythms. I can’t escape it, I am even taking around to dance with the bride and all her friends… The atmosphere is nice and everything is recorded by a 70’s style moustache guy…
Les tombes sont séparées par un dédale de chemins en
sable mais toutes ne sont pas habitées, quelques unes au plus squattées. L’ambiance
de ce côté-ci est plus calme comme on peut l’imaginer. Les murs sont peints de
belles couleurs et c’est ma foi agréable de s’y promener en cette fin de
journée.
The tombs are
separated by a Daedalus of sandy paths but all of them are not inhabited, some
are at the most squatted. It is more quite here as we can imagine. The walls
are painted with some nice pastel colours and it is quite nice to walk around here
by the end of the day.
Je passe ma dernière soirée à jouer aux backgammon attablée dans un café ou seuls les hommes s’installent. Je détonne évidemment mais le culot du touriste a parfois du bon et j’avoue ne pas pouvoir résister à ma passion !
Je quitte le Caire le soir-même ou j’empoche mon visa
indien. J’ai un ticket retour sur Bombay certes, mais il n’est pas réservé pour
cette date et j’apprends que l’avion est plein… Tant pis, je décide de tout de
même d'aller à l’aéroport. Je me dirige vers la première hotêsse d’Egyptair que
je vois. La demoiselle confirme l’avion plein mais propose de me faire voler pour
500$ en buisness class. Je décline son offre sans me laisser abattre. Je choisis
d’aller en parler à un autre guichet tenu par un homme ce coup-ci. Comme par
magie, il m’assure que je volerais le soir-même pour pas un sou de plus, sans autre problème que cela....
Ma foi jeune homme charmeur, vous m’arrangez bien ! Et je serais en effet
dans la nuit en train de voler en direction de Motherland ou nous nous
retrouverons prochainement !
I spend my last night
playing backgammon in a café where only men are seated. I am a bit out of place
of course but I can’t handle it, I really want to play : )
I leave Cairo the
same night I get my Indian visa. I have a return ticket to Bombay indeed but
not for tonight and even though I learn that the flight is full… it doesn’t
matter, I go at the airport and give it a try. I go to the first hostess I can
spot. The miss confirms me that the plane is full but offers me to fly for 500$
in business class… I decline the idea but don’t give up either. I choose to go
to another desk with a male behind. It sounds like magic suddenly, the guy
assures me that I will fly tonight! Well… young charming man, you make my life
easier! And indeed I will be in the middle of the night flying to Motherland
where I will see you next!