Affichage des articles dont le libellé est Delhi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Delhi. Afficher tous les articles

28 août 2015

Pushkar, le lieu de Brahmâ


To go with the flow...






Nous rejoignons Delhi par un bus de jour, ce qui est une première pour moi, je suis en effet toujours redescendue de l'Himalaya en trajet de nuit. Je découvre alors de très belles gorges sur le chemin. Nous avons retrouvé les forêts et la verdure, l'air est dense, rempli d'humidité, on se sent loin de l'aridité du grand nord malgré les souvenirs pleins la tête qu'il nous en a laissés.

 Il fait une chaleur à crever en plaine, nous qui en voulions, nous voilà servies!!!

Nous ne restons pas à la capitale longtemps car il reste peu de jours avant de rentrer en Suisse. Nous partons rapidement pour Pushkar dans le Rajasthan

Nous y allons en train de nuit et voici à quoi ressemble une gare en lnde, avec son lot de personnes qui dorment, mangent, attendent leur convoi. 

We reach Delhi by a day bus, which is a first for me, I have always come down from the Himalayas on a night trip. I then discover very beautiful gorges on the way. We rediscovered the forests and greenery, the air is dense, filled with humidity, we feel far from the aridity of the far north despite the mind-blowing memories it left us.

It's scorching heat in the plain, we who wanted it, here are we served!!!

We do not stay in the capital for long because there are few days left before returning to Switzerland. We leave quickly for Pushkar in Rajasthan.

We go there by night train and this is what a train station looks like in India, with its share of people sleeping, eating, waiting for their convoy.




Pushkar est un lieu sacré en lnde, grande destination de pèlerinage pour les Hindous. C'est également le nom d'un lac en zone aride (désert du Thar), apparu au XIIème siècle suite à la construction d'un barrage. Les croyances populaires nous apprennent que c'est Brahmâ lui-même qui le fit apparaître quand un des pétales de son lotus tomba du ciel en cet endroit. Sa femme, Savitri, furieuse contre lui interdit alors que l'on construise un temple en son honneur autre part : Pushkar a donc le privilège d'abriter le seul temple dédié au dieu créateur de l'Inde. Cette particularité fait dire aux croyants qu'il ne suffit pas d'effectuer les quatre grands pèlerinages prescrits par les vedas (textes sacrés) pour être définitivement purifié. Il faut in fine, se baigner dans les eaux du lac Pushkar pour parachever son parcours mystique. 
Cinquante-deux ghats (escaliers) permettent aux pèlerins de descendre au niveau du lac pour se baigner dans les eaux sacrées. 

Pushkar is a sacred place in India, a great place of pilgrimage for Hindus. It is also the name of a lake in an arid zone, which appeared in the 12th century following the construction of a dam. The popular beliefs of India tell us that it was Brahma himself who made him appear when one of the petals of his lotus fell from the sky in this place. His wife, Savitri, furious with him, forbids the building of a temple in his honor elsewhere: Pushkar therefore has the privilege of housing the only temple dedicated to the creator god in India. This peculiarity makes believers say that it is not enough to perform the four great pilgrimages prescribed by the vedas (sacred texts) to be definitively purified. In the end, you have to bathe in the waters of Pushkar Lake to complete your mystical journey.
Fifty-two ghats (stairways) allow pilgrims to descend to the lake level and bathe in the sacred waters.

Ambiances du lac













J'en profite pour faire les achats pour mon business, je ne désignais pas encore les collections à l'époque, j'achetais les vêtements déjà tout faits. J'arpente donc le marché de long en large pour trouver le contenu de la nouvelle tendance !

Les rues sont bordées de magasins pour le pèlerin de passage avec les bondieuseries habituelles et de fringues pour les touristes.

I take this opportunity to make purchases for my business, I did not yet design the collections at the time, I bought the clothes already ready made. So I survey the market far and wide to find the content of the new trend!

The streets are lined with shops for the passing pilgrim with the usual knick-knacks and clothes for tourists.

Ambiances des rues

















En entrant au temple, les gens saluent souvent s'inclinant et touchant le sol...


et déposent des offrandes devant le Dieu vénéré.



Entre deux bouffées de chaleur, la pluie tombe à grosses gouttes, c'est vite vu, les rues deviennent des rivières en moins de temps qu'il ne faut pour le dire!!! Et alors il ne faut pas trop penser à ce qui nous frôle les jambes quand on doit évoluer avec de l'eau jusqu'aux mollets, voire genoux...

Between two hot flashes, the rain falls, in big drops, it's easy to see, the streets become rivers in less time than it takes to tell! And then we must not think too much about what grazes our legs when we have to evolve with water up to the calves, even the knees...







Le voyage touche à sa fin, nous reprenons la route du retour, taxi jusqu'à Ajmer, la ville non loin d'où nous prendrons le train. En chemin, dans la nuit noire, nous croisons une lignée de pèlerins rentrant de Pushkar...

The trip is coming to an end, we take the road back, taxi to Ajmer, the city not far from where we will take the train. Along the way, in the dark night, we meet a line of pilgrims returning from Pushkar...




En attendant le train, fatiguées...



Bye bye à tous et bon week-end de Pâques!
Rendez-vous au prochain chapître.

Bye bye everyone and have a nice Easter weekend!
See you for the next chapter.









14 juin 2015

Welcome back to India!

To go with the flow...







De retour du Portugal, je ne reste que quelques jours en Suisse, avant de partir pour l’lnde et son Himalaya. 

Comme vous le savez peut-être déjà, j'adore m'arrêter dans un chai shop pour mater l'activité de la rue. Des moments qui me permettent alors d’observer avec attention et sans discontinuité (elle vous saute contre il faut dire), l’agitation tourbillonnante d’une grande ville indienne, pour l’heure Delhi. 

Back from Portugal, l only stay in Switzerland for a few days before leaving for India and its Himalayas. 

As you may already know, l love stopping in a chai shop to check ou the street's activity. Moments which then allow me to observe with attention and without discontinuity (it jumps against l must  say), the swirling bustle of a bid Indian city, for the time being Delhi.



J’y suis arrivée au petit matin, ai rejoint le centre et mon quartier habituel, Paharganj (oui Lionel 😃😅), en métro, ce qui est drôlement pratique. Je retourne à mon hôtel, Mother Palace (il n'en a que le nom 😊) qui n’accueille maintenant quasi plus que des femmes népalaises, en passe d’obtenir des visas de travail. Les chambres deviennent leur lieu de vie car les démarches prennent du temps lorsque l’on a affaire à la bureaucratie indienne. Des lignes de linge pendent au travers de la chambre, avec leur lot de vêtements qui sèchent. Cela ne devrait pas prendre trop de temps vu la chaleur qu’il fait ! Les portes restent ouvertes et ça barjaque d’une chambre à l’autre, se repose ou cuisine du poisson sur le balcon, l’ambiance y est bonne enfant ! Il ne faut évidemment pas s’accrocher à un désir de quiétude, qui ne se trouvera assurément pas entre ces murs ! Ca me va!

Je redescends direct dans la rue, afin de m’imbiber. Elle est maintenant bouillonnante, grouillante, bourdonnante de mouvement, d’échanges, de couleurs et de bruits, de klaxons, des étoffes, des ustensiles ménagers, des nourritures étonnantes, des odeurs omniprésentes mais variées. Je me pose donc au chai shop, cela me permet de m’adapter à la chaleur qui n’a pas tardé à se faire sentir au sortir de l’avion déjà. On est au mois de juin…C’est une chaleur sèche, intense et brulante, impitoyable quoi. Celui qui a voyagé dans les pays chauds, comprend pourquoi les gens se déplacent avec une telle lenteur, qui semble être de la nonchalance de prime abord. On croit même que c’est par paresse.... Non, la chaleur amollit les corps, les muscles et avorte toute volonté en fait. 

I got there early in the morning, reached the center by metro, and got to my usual neighborhood : Paharganj. l return to the same hotel, Mother Palace (it only has the name 😆) which now accepts almost only  Nepalese women, in the process of obtaining work visas. The rooms become their living space as the paperwork takes time when dealing with Indian bureaucracy. Lines of laundry hang across the bedroom, with their bundle of clothes drying. It shouldn't take too long considering how hot it is! The doors remain open and things go wild from one room to another, rest or cook fish on the balcony (I swear), the atmosphere is good fun. Of course, one should not cling to a desire for  tranquility, which will certainly not be found within these walls! 

l go straight back down to the street, to soak myself. it is now bubbling, teeming, buzzinng with movement, exchanges, colors and noises, horns, fabrics, household utensils, amazing foods, ubiquitous but varied smells. So l land in the chai shop, it allows me to adapt to the heat that was alread when l goot out of the plane at dusk. lt's June... lt's a dry, intense and scorching heat, merciless. Anyone who has traveled to hot countries understands why people move so slowly, which at first appears to be nonchalance. We even think it's out of laziness... No. The heat softtens the body, the muscles and actually aborts all willpower. it is ok with me!





Alors que je sirote mon chai, je réponds également aux questions typiquement directes que l’on se voit poser en lnde, présentement par trois hommes venus d’Andra Pradesh. Après avoir écouté mes réponses, semblant satisfait, l'un d'eux cligne des yeux, relève son dhoti sur ses jambes maigrichonnes (dhoti : Tissu enroulé à la taille et porté par les hommes comme une jupe) et avale son chai par petits sirotements. Un autre a sa kurta (tunique) auréolée de sueur, son visage est noirci par une constante exposition au soleil, les talons fendillés de ses pieds nous disent qu’il est habitué à la marche. D’ailleurs il poursuit sa route, après nous avoir salué d’un Ram Ram (Dieu, Dieu) en ne laissant derrière lui plus que la poussière de ses chappals (sandales)… 

Cela me fait plaisir cette spontanéité bienvenue, je crois que c’est une des choses que l’on vient chercher ici, au fond, juste un échange vrai avec les gens.

Des petites mendiantes se chamaillent au coin de la rue, chaque pas fait cliqueter leurs payals à clochettes (bracelets de cheville), les talons passés au henné.

La lessive sèche gaiement, étendue sur les murs colorés ou de briques rouges, saris et dhotis sous les rayons du soleil. Ce sont des éclats de couleurs prenant la poussière qui volète, omniprésente en attendant que la pluie la plaque au sol. 

As l sip my chai, l also answer the typically straightforward questions one is asked in India, currently by three men from Andra Pradesh. After listening to my answers, looking satisfied, one of them blinks, raises his dhoti on his skinny legs (dhoti : fabric rolled up at the waist and worn by men like a skirt) and swallos his chai in small sips. Another one has his kurta (tunic) haloed with sweat, his face is black from constant exposure to the sun, the cracked heels of his feet tell us that he is used to walking. Moreover, he continues on his way, after having greeted us with a Ram Ram (God God)

l am pleased with this welomce spontaneity, l believe that this is one of the things that we are looking for here, basically, just a real exchanged with people.

Little beggar girls bicker at the corner of the street, each step rattling their payals (anklets), their heels designed with henna.

The laundry dries cheerfully, spread out on the colored walls, saris and dhotis under the rays of the sun. They are bursts of color taking in the dust which flies, omnipresent while waiting for the rain to slam it in to the ground. 






La chaleur me chasse rapidement de la plaine. Je ne reste que quelques jours en ville avant  de prendre de l'altitude et "trouver le frais".

Je vous donne donc rendez-vous au prochain chapitre et son ascension jusqu'au Laddakh.

The heat drives me quickly from the plain. l only stay a few days in town before gaining altitude and "finding the cool".

So l look forward to seeing you in the next chapter and its ascent to Laddakh.

17 mai 2013

Delhi, Dilli...

To go with the flow---



Je n’ai pas dormi de la nuit (rappelez- vous, je suis allée faire la fête pour le retour de George et Lisa, une assez bonne raison à mon sens pour rater mon train avec ticket couchette confirmée…). A la place, je rentre au petit matin, règle trois affaires et pars pour la gare ou, évidemment, je m’entends dire qu’il n’y a plus de place pour le train du jour… Wouarf…. Ca ne sera pas la 1ère fois que je voyage avec un ticket ‘general’ (pas de siège confirmé, donc des wagons blindés)…Mais peut-être que la chance me sourira une fois dans le train…

I haven’t slept last night (remember, I went partying for the return of Lisa and George, a good enough reason for me to miss my train with a confirmed sleeper…). Instead, I come back early morning, clear up my stuff and leave for the railway station, where of course, I am told that there is no seat for the today train… Wouarf… It won’t be the first time I travel with a ‘general’ ticket (no confirmed seat, therefore all the cars are fully packed!)… And maybe I’ll have luck once in the train…


Je m’installe à côté du wagon cuisine, sur une plateforme qui offre ‘pas mal’ d’espace mais surtout un siège à côté de la fenêtre et de la porte. Ma foi… ça sera mon nid! Je deviens très vite pote avec toute l’équipe de la cuisine, qui m’offre chais et pakoras durant tout le trajet ! Il y a pire dans la vie…

I sit next to the pantry car, on a platform with is quite enough space and a seat right next to the window and door. Well… This will be my nest for the ride! I become quite quickly friend with the kitchen staff, who offers me chai and pakoras during the entire trip! There is worst in life…

 Scène burlesque lorsque le train fait le plein de ravitaillement

Le trajet donc, malgré les circonstances, a bien commencé mais voilà qu’après la tombée de la nuit, le train s’arrête en gare de Roha et n’en repart plus pendant … 3h, la locomotive est en panne… Sur un trajet qui en compte 28h, ça peut paraître peu, ça l’est en fait, mais au final, on se serait bien passé de ce rallongement de voyage… Baisse de régime au niveau du moral des troupes, la fatigue aidant, je commence à me mordre les doigts d’avoir ainsi fait sauter mon ticket de train. ‘Allons, cesse’ me fustige-je, ‘tu es fatiguée et tu moulines n’importe quoi. Arrête.’

The journey, even though the circumstances, did start well but when the night fell down we got stopped in Roha’s railway station and didn’t move for another… 3 hours… The locomotive broke down… On a trip counting 28h, it might seem nothing but at the end, it would have been nicer to skip that addition of time…
Deline in momentum for the troop's moral, the tiredness on top, I start to question why I blew my train ticket. ‘Come on, stop it’, I denounce myself,‘You are tired and you are bullshiting around. Just stop.’ 


Heureusement, je peux compter sur mes voisins d’infortune (nous sommes plusieurs à ne pas avoir de couchette confirmée) pour distraire mon attention et empêcher le jaillissement d’un potentiel relent d’agacement. Un Rajasthanais arrive, me converse en hindi comme si le parlais moi-même couramment, mes baragouinements en guise de réponse ont l’air de lui suffire. Il me donne des mangues de son jardin, parmi les meilleures qu’il m’ait été donné de manger, au parfum presque fleuri. Puis un travelo, appelé ici Hijra, fait irruption en clappant des mains, s’adresse aux hommes qui paient pour ne pas attraper le mauvais sort, descend du train d’un pas nerveux, en laissant dans son sillage, les effluves d’un parfum bon marché. Mais voilà que le Rajasthanais reprend le devant de la scène en sortant toutes les affaires de son sac pour trouver une brosse à dent et du baume du tigre avec lesquels il se frotte vigoureusement le front ?! Il finit son remue-ménage en sortant un shilom qui ressemble à une cornemuse en métal mais s’avère être un outil de robinetterie, l’allume au milieu de nous autres médusés, tire une grosse bouffée, laisse derrière lui cette odeur tenace et range son outil. On le regarde tous un peu étonnés mais lui ne l’est pas le moins du monde ! J’adore…!
On peut tous constater que l’homme est ‘spécial’, du coup, l’équipe de la cuisine prend une sorte de comportement protecteur à mon égard, chou.

Luckily, I can count on my neighbours of disfortune to distract my attention and avoid  the spouting of a potential residue of annoyement. A Rajasthani man arrives, talks to me in Hindi, like if I spoke it myself fluently too, my gabble as an answer seems to satisfy him. He gives me mangoes from his garden, they are among the best ones I have been given to eat, with a flowery perfumed taste. Than a lady-boy, called here Hijra, bursts in while clapping his/her hands, talk to the men who are paying easy to not catch the bad eye, goes out on a nervous pace, leaving in his/her wake, the smells of a cheap perfume. But the Rajasthani man gets back on stage, taking all his stuff out of the bag to find a toothbrush and some tiger balm and starts  scrubbing  vigourously his face with… He ends up his bustle with a shilom which looks like a metallic bagpipe, but actually is a tool of pipework(!!!), lights it on right here in the middle of the place, swallows a big puff, leaves behind him that long-lasting smell and put his tool back in the bag… We all look at him a bit surprised but he doesn’t seem to notice it at all…. Me liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiike!!! Everyone can see he is a weirdo and therefor the pantry stuff has a protective behaviour towards me, cute!


Nous traçons donc en direction du nord, au travers d’une large plaine et longés des Westerns ghats. Les champs ont déjà été moissonnés et les stocks sont empilés en énormes bottes, parfois entourées de branches pour les protéger des animaux qui ne manqueraient pas se tailler une sacrée bavette !!!

We are going towards the North, through a large plain and along the Western ghats. The fields have already been harvested and the stocks are piled in enormous ricks, sometimes surrounded with branches to protect them against the animals who would eat it all otherwise!


Les champs sont brûlés avant la mousson, la terre brunie sous le ciel sans pluie. Les cadavres de charrettes et de monuments anciens pourrissent dans les prés. Les arbres se dressent, leurs racines découvertes. La chaleur est insupportable sur cette terre sans ombre, elle brûle mes tibias lorsque je suis assise sur le pas de porte, regardant la plaine s’étendre. Les noms de ville s’égrènent, puis la campagne se transforme en désert lorsque nous atteignons le Rajashan.

The fields are burnt before the monsoon, the earth gets brown under the dry sky. The cadavers of old carts and ancient monuments are rotting in the meadows. The trees are raising up, their roots uncovered. The heat is unbearable on that shadow-less earth, it is burning my tibias when I am seated on the doorway, watching the plain stretching. The names of cities are passing one after the others and when we get to Rajasthan, the countryside becomes a desert.







Enfin nous arrivons à Delhi, après 31h de trajet tout de même…
Je retrouve la trépidante ou modernité et splendeur des temps passés se côtoient à chaque coin de rue.

Finally we arrive in Delhi, after 31 hours ride though…
I find back the pulsating one where modernity and splendors of ancient times are next to each other in every corner of the streets.


Je m’installe dans ma guest house, salue Raju, leur garçon à tout faire que je vois grandir et parler mieux anglais ainsi que leur chien criard. Me voilà donc une fois de plus dans le quartier de Paharganj ou je retrouve des têtes familières et accueillantes.

I move in my usual guest house, see Raju, their boy who does everything I see growing up and speaking better English with years, their shouting dog. Here am I once more in Paharganj where I see the usual and welcoming faces.



On est au début du mois de mai. L’air n’est plus le même : le vent réchauffe la terre ou les fleurs et les plantes éclosent dans un foisonnement de couleurs. Je suis surprise par des effluves de fleursdivinement parfumées  alors que je suis en plein chaos routier.

We are at the beginning of May. The air isn’t the same : the wind heats up the earth where the flowers and plants blossom in a abundance of colors. I am surprised by divine fragrances of flowers I can smell as I am in the middle of streets chaos. 


Je prépare mes achats pour les prochaines ventes et me rends pour se faire dans les quartiers d’Old Delhi. A peine sortie du métro, tous mes sens sont grisés, c’est ça de recevoir un puissant shot de l’Inde !!! (qui me fait par ailleurs le plus grand bien après ces 7 mois passés à Goa!).Une foule circule en tous sens, entre les stands ambulants, souvent chargée de bagage, la gare n’est en effet pas loin. Le claquement des sabots ferrés des ânes tirant les voitures apportant légumes à la ville se font entendre malgré le vrombissement des bus bringuebalants, eux-mêmes couverts par les génératrices alimentant les magasins. La ville subit encore une panne d’électricité…Les ventilateurs des échoppes ou l’on vend des beignets au poulet, masalas dosas, douceurs, samosas, curries, raitas, du khir fonctionnent à tout va, certains semblant même clairement menacer de partir dans le décor. Des vaches paissent à côté d’une rue engorgée d’un trafic incessant ou les klaxons font rages. Cela ne semble pas les déranger, ni la horde de mendiants vivant à même le bitume, ni les chauffeurs de richshaw qui en profitent même pour piquer un petit somme.

I get into the buisness mood, being ready for the next selling and go to Old Delhi to find what I need. As soon as I am out of the metro, all my senses are intoxicated, that is a strong Indian shot!!! (I actually really needed one after those 7 months spent in Goa!!!). A crowd is going in all directions, between the moving stalls, often loaded with luggage, the railway station is indeed close-by. The whip of the donkey’s ironed clogs pulling a cart carrying vegetables in the city are heard even though the roar of bump-along buses, themselves covered by the shop’s generators. The city has another power-cut… The fans of the boutiques where chicken doughnuts, sweets, masalas dosas, samosas, curries, raitas or khir are turning at high speed, some seem even clearly threatening of flying through the room!
Some cows are grazing next to the street congested with traffic jam where the honks are raging. It doesn’t seem to annoy them, neither the horde of beggars living on the floor, nor the rickshaw drivers who even take the chance to nap!?!










Puis je me perds dans le dédale de rues qui compose ces marchés aux mille trésors. Je suis comme une petite fille émerveillée face à ces perles, rubans, dorures et autres paillettes !

Then I loose myself in the maze of streets composing the markets of a thousand treasures. I am like a little girl, marveling at the pearls, ribbons, gilding and other glitters!






Au gré de mes pérégrinations, je me retrouve dans une allée sans issue qui abrite de superbes bâtisses, me réservant une jolie surprise. La rencontre avec un homme travaillant dans l’import-export et la visite de sa maison truffée de reliques du colonialisme. Ivoire incrusté, bois sculpté, soieries de qualité, rien n’était trop beau.

Along my peregrinations, I end up in a dead end alley sheltering some beautiful houses, where a surprise awaits me. I meet there a man working in the import-export business who makes me the visit of his house, riddled of relics from colonial times. Sculpted wood, embed ivory, quality silks, nothing was too beautiful.




Puis mon ami Lionel me propose de rester quelques jours dans le studio attenant à leur appartement. J’accepte volontiers l’invitation (il pleut encore dans les montagnes, je ne suis pas pressée de les rejoindre !) et jouis du luxe de l’air-conditionné ! Il faut dire que le thermomètre atteint régulièrement les 46° ces jours-ci. Je fais le tour des piscines du quartier et aussi celles des ambassades !!! Luxe suprême si l’on est accompagné d’un migrant résidant dans la ville ! Je revois aussi mon ami Thomas qui vient sur la ville pour régler ses histoires de visa (on en arrive tous là à un moment donné..) et faire des achats pour la construction de son studio à Vashisht. Hello l’ami, je te revois bientôt là-haut!

Then my friend Lionel offers me to stay a few days in the studio adjoining their flat. I accept happily the invitation (it still rains in the mountains, I am not in a rush!) and enjoy the luxury of the air-con! It has to be said that the temperature are now turning around 46° those days. I visit the pools around and also the embassy’s ones!!! Supreme luxury of going around with a migrant living in the city!  I also see my friend Thomas who comes to the city to clear some visa story (we all get there at a certain point…) and do some shopping for the construction of his studio in Vashisht. Hello friend, I see you soon up there again!!!

Namrata, Lionel and Aida at the Swiss embassy...
 Lionel, Ryan and me at the British embassy for a midngith bath...
me liiiiiiiiiiiike!!!
 Thomas in a pool at... Paharganj!!!

J’aime bien être chez Lionel car je rencontre toujours des gens intéressants, souvent artistes, vivant ici, loin de la clique habituelle des voyageurs. Peu avant le départ de mes amis pour la Suisse et Paris ou ils s’en vont présenter un nouveau spectacle (il joue du sitar et Namrata danse le Kathak, dont le flamenco s’est inspiré), ils organisent une bouffe sympathique chez eux. Chers amis, je vous remercie une fois de plus pour votre sens de l’hospitalité, c’est toujours un plaisir de vous voir. Je vous souhaite plein de succès avec votre projet !!!

I like to be at Lionel’s place, I always meet there interesting people, often artists, living here, far away from the usual travelers clique. Before the departure of my friends for Switzerland and Paris where they go to perform their new show (he plays sitar and Narmata dances Katak, flamenco is inspired from), they organize a nice meal at their place. Dear friends, I thank you once more for your sense of hospitality, it is always a pleasure to see you! I wish you great success with your project!!!





                                Beautiful Namrata


La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

 To go with the flow... Je prends la route de bon matin et continue de longer la côte qui devient de plus en plus construite en remontant en...

Les articles les plus lus!