Affichage des articles dont le libellé est Kolkata. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Kolkata. Afficher tous les articles

22 septembre 2008

Back to India!!! Finally...



Ahhhhhhhhhhh, mes premiers instants en inde, avec toutes ces images qui m'assaillent, a peine le sol foule. C'est un film, comme toujours, dont je ne me lasse pas.
Mon regard ne cesse d'etre interpelle par la succession incessantes de scenes de vies, de rues. Je suis saisie par l'intensite des lieux qui ne s'oublie pas, que l'on attend et nous voit combles, sur le chemin menant a Sudder street deja. Dans une explosion de couleurs le jaune des taxis, le bleu des bus, les saris turquoises, emeraudes ou rougeoyants de ces dames, je vois un homme se douchant dans la rue, de larges jets inondant le trottoir, un autre, la, dormant sur son rickshaw et un troisieme en train de se gratter ouvertement les couilles, tout en machouillant du paan, a s'en deboiter la machoire.

Ahhhhhhhhhhh, my first moments in India, with all those images ingulfing me, as soon as I touch the ground. It is like a movie, as usual, and I never get bored with it.
My eyes are drawn by the incessant succession of common street scenes. I am taken by its intensity that I am unable to forget, that I wait for and which always fullfils me.
With an explosion of colors : the yellow of the cabs, blue of buses, turquoise, emerald or redish saris worn by the ladies, I see a man, having his shower in the street, a large spurt of water floding the pavement, another one, here, sleeping on his rickshaw and a third one scratching openly his balls while chewing some paan, in a way you think he might just break his jaw.








Ahhhh, les idlis




... et le chai






La pluie tombe sans prevenir, par rafales violentes et bloquant tout activite. La mousson n'est pas encore finie. Pour s'en proteger, certains portent un foulard noue autour de la tete, tel le ruban de l'oeuf de Paques ou alors en le posant simplement sur le crane, coince derriere les oreilles. Il y en a qui preferent le sac en plastique serre sur le front. Je croise des regards profonds, noirs comme l'ebene, ou toute une histoire semble y etre dite. Vient ensuite une silhouette vetue de son loongi jusqu'aux genoux et la chemise remontee au-dessus du ventre. C'est vrai qu'il fait chaud, humide a un point innommable. Les rues sentent le bitume mouille, les gaz d'achappements, le curry, l'encens, la friture, la pourriture, la pisse. Les klaxons longs, courts, repetitifs toujours n'ont pas cesses depuis que nous avons pris la route. 5 accidents ont ete evites de justesse et allez savoir pourquoi, ca a le don de me faire rire... Le chaos assure.
Hors des grandes arteres, les rickshaw-wallahs font tinter leur clochette pour annoncer leur presence. Ils ont l'air fatigue. J'en vois un qui a les jambes pleines de varices, les chevilles n'existent plus, ce ne sont qu'un tronc uniforme. Il marche, les pieds nus, il marche encore. Les gamins jouent dans les gouilles d'eau qui ressemblent davantage a des bassins.
Moi j'ai l'impression d'etre sous adrenaline ou shootee au bonheur, c'est hallucinant ce que ce pays me fait ressentir!



With any warning, the rain falls with violent gusts blocking all activity. The monsoon isn't over yet. To protect themselves, some wear a scarf knotted around the head like an
Easter egg or simply thrown on top and tied behind their ears. Others prefer a plastic bag.
I encounter deep looks, black like ebony where a full story seems to be told. Next comes a silhouette wearing a knee length loongi with a shirt showing a proeminent belly.
Indeed, it is hot and humid. I can't even find words to describe it. Streets smell of wet bitumen, exhaust fumes, curry, incense, fried food, rot and piss. Cars horning, long, short and repetitive always, non-stop since we took to the road. 5 accidents have been just avoided and who knows why, it makes me laugh... Chaos is assured..
Beyond the main roads, the rickshaw-wallahs ring their bell to announce their presence. They look tired. I see one who has no ankles anymore. His legs look like tree trunks and he walks barefeet, pulling his rickshaw behind him.
Kids playing in a puddle of water which looks more like a big pool.
ME, I have the impression to be under adrenaline, shot with happiness, it is hallucinating to see what this country makes me feel. What a good fix!











Je reste brievement a Kolkata car j'y repasserais dans quelques mois. Je prends un train pour
Delhi, ou je retrouve ma copine Henriette, vue pour la derniere fois au mois d'avril. Le trajet durera 28h et sera, comme a chaque fois, accompagne de scenes amusantes. Je pense notamment a l'arrivee dans notre compartiment (je le partage avec une famille indienne et 2 voyageurs du Bangladesh) de cet hijra, travelo indien. Il/elle s'adresse principalement aux hommes lorsqu'il fait la manche et ces derniers payent habituellement. Peut-etre pour conjurer le sort?
La, l'hijra se dresse tout pres du fils de la famille et tente de l'intimider pour recevoir son backchich. Pour ce faire, il se colle a lui, venant toujours plus pres et lui susurre des mots a l'oreille. Le jeune homme a l'air desespere et ne sait plus ou regarder alors que son pere crie et agite le bras pour que le travelo lache sa prise. L'autre n'ecoute rien et s'est maintenant colle tout contre le petiot qui ne sait plus ou se mettre. Il s'en ira finalement apres avoir recu une piece. La mere de famille est morte de rire, tout comme moi. Il faut dire que les travelos indiens, a contrario des thais qui peuvent devenir de superbes femmes, sont loin d'etre "seduisants". Parfois ils portent encore la moustache, les poils sortent du sari et dans le cas present, l'homme est trapu avec une coupe au carre qui est loin de le mettre en valeur.
Je ne parle meme pas de sa voix caverneuse qui se fera encore longtemps entendre dans le wagon et finira par disparaitre apres un ultime raclement de gorge, tout ce qu'il de plus gracieux, lachant un epais glaire par la porte. Oui, tout ceci est normal...
Et le trajet suit son cours.
I stay only a short time in Kolkata as I will come back anyway in a few months. I take the train to Delhi where I will meet my friend Henriette whom I have not seen since last April. The ride will take 28hours and will be, as usual, accompanied with funny scenes. Like the arrival in our compartment (I shared with an Indian family and two travelers from Bangladesh) of a Hijra, a transvestite. He-she asks the men for money which they usually give.
The Hijra stands next to the son of the family and tries to intimidate him to get his backchich, getting closer and closer while whispering words in his ear. The young man looks desperate and doesn't know where to look whilst the father is screaming around and agitating his hand to make the transvestite forget his target. Of course he doesn't listen, stands right up against the boy, who by now, looks totally confused and embarassed. The Hijra will finally go when he gets his coin. The mother laughs and so do I.
I must say that the Indian transvestites are not at all like the Thai ones who really seduce. They often keep their moustache, visible chest hair coming out of the sari and in this case, the man was stocky with a square hair cut, far from making him look better. I am not even talking about the deep voice we hear for a long time in the coach before it finally disapears. After a last deafening clearing of his throat, she lets go a thick gouze through the open door.
Yes, all this is normal.
And the journey continues.









03 mars 2007

Kolkata

Arrivée à Kolkata un jour après Holy, fête hallucinante où tout le monde se jette de la poudre de couleur dessus (souvent rouge ou violette). Nous voyons les restes sur des cheveux multicolores, vaches teintées ou encore trottoirs aux airs psychédéliques. Etonnant et quelque peu décalé après ce mois sur les îles.
Nous rejoignons Sudder street, le quartier où résident les touristes. Bon nombre d'entre eux sont des bénévoles travaillant dans les diverses ONG locales, la plus connue étant celle de Mère Teresa. Je reconnais certains mendiants de l'année passée dont Gopal qui masse toujours les pieds en marmonnant des prières ou cette femme dont le buste a été ébouillanté.
Je prends quartier au même chai shop, évidemment. Cela devient vite le QG. Il fait bon s'y poser à toute heure du jour pour grignoter quelque chose, boire un inexorable chai ou simplement observer l'incessant manège de la rue.




Raffi, Alex et moi au QG


Kolkata étant l'un des 2 ports principaux de débarcation des Andamans, nous retrouvons ici bon nombre de personnes rencontrées sur place. Cela rend le séjour agréable. Nous partons en visite du côté de l'Howgly river, prenons pour ce faire le bac et profitons de la belle journée pour visiter le marché aux fleurs.








La vie à Kolkata se résumera rapidement au repos et à la récupération. En effet, alors que mes plaies aux jambes continuent leur infection, je m'en prends à un bouton facial, qui me sera fatal... Je me réveille au milieu de la 2ème nuit, avec une plaie sur la tronche. Mes ganglions sont enflés et j'ai de la fièvre. Chouette.
Je vais voir un médecin le lendemain. Un bureau, un gars qui brasse des papiers, une étagère derrière lui, pleine de médicaments. Une porte qui s'ouvre et le médecin me reçoit. Il a écouté, ne m'a pas touchée (auscultée) mais a regardé les plaies. Il semblerait que j'aie une infection de la peau à staphylocoques. Soit... Me voilà sous une ribambelle de médics, dont des antibiotiques et je repars, comme je suis venue. Ceci pour la modique somme de 100 roupies (3.-)

Nous étions sensés quitter Kolkata le lendemain de notre arrivée et avons changé nos tickets (1h00 d'attente) afin de profiter un peu plus de la ville. Kolkata, malgré sa taille et les inconvénients inhérents, se trouve être un endroit fort intéressant, où il est agréable de traîner. Nous partirons donc 2 jours plus tard. Comme souvent lorsque je réserve à l'avance, mes plans tombent à l'eau. Il se passe toujours quelques chose, un aléa qui me vois changer de date, de destination. de décision.

Le jour donc où nous nous apprêtons à quitter la cité, Alex s'en va réserver des billets d'avion pour la suite de son voyage. Il est 17h15, nous prévoyons de quitter le quartier pour la gare autour des 18h45. Je n'ai pas pensé à lui préciser que la manoeuvre risque de lui prendre trop de temps. Habituellement, une matinée entière est dédiée à ce genre de "Mission".
Alors que j'attends Alex sur le trottoir, nos sacs descendus, prête à partir, il arrive en retard, sans ticket n'y même un numéro de référence. Il doit retourner à l'agence afin de récupérer ses billets dans 1/2 heure.
C'est à ce moment-là, je ne sais pas pourquoi exactement : Je sais que ça ne le fera pas. Nous ne serons jamais à la gare pour le départ du train, compte tenu de l'heure de pointe et du fait, que rien ne nous assure que dans 1/2 heure, les tickets seront là. Alex reste confiant, force m'est de constater qu'il ne sait pas...
Ce laps de temps passé, Alex revient de l'agence en courant, je suis toujours sur le trottoir, me faisant déjà à l'idée de ne pas partir ce soir et cela n'est pas pour me gêner, je me sens encore un peu faible, en effet.
Le plan maintenant est d'être amenés par le gars de l'agence jusqu'à la gare. Il nous faudra encore au passage récupérer les tickets d'avion qui ne sont, évidemment, pas arrivés entre temps.
Maintenant, c'est sûr, je n'y crois plus. Nous louperons le train.
Là, je dis franchement que nous devrions renoncer et faire les choses au calme. La perspective de courir à travers l'immense gare de Howrah, sac sur le dos, encore à moitié affaiblie par mon infection, après un train qui sera probablement déjà loin, ne me réjouis guère.
Nous pouvons toujours repousser, encore une fois nos tickets, attendre par exemple l'arrivée de Nadja, notre copine de Neil island et partir ensemble jusqu'à Varanasi. Nous sommes mercredi, elle arrive dimanche, pourquoi nous presser...

C'est ce que nous finirons par faire, reprenant notre chambre et habitudes au chai shop dès notre retour downtown...

La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

 To go with the flow... Je prends la route de bon matin et continue de longer la côte qui devient de plus en plus construite en remontant en...

Les articles les plus lus!