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20 novembre 2010

Hampi et la family...

To go with the flow







Nous quittons la cote est par Chennai et traversons en train des campagnes a perte de vue en direction de Hampi, plus au centre du pays.
Avec une mousson tardive et exhuberante, les paysages sont verdoyants comme jamais et rapidement, les rochers aux formes arrondies qui caracterisent Hampi nous entourent bien avant d'atteindre notre destination. Je me sens en territoire connu et suis impatiente d'arriver.


We leave the east coast via Chennai and ride with a train through the endless country side towards Hampi, in the centre.
With a late and exuberant monsoon, the landscapes are greener than ever and quickly, the rounded shapy rocks which characterize Hampi are surrounding us long before we actually reach the place. I am in a well known territory and to arrive!






Nous debarquons chez nos amis Durga et Ganga apres une bonne nuit de trajet. Comme a chaque fois les retrouvailles sont chaleureuses et il fait bon etre de retour. C'est comme a la maison...


We get to our friends Durga and Ganga after a good night ride. Like always, their welcome is warm and it feels very good to be back. It is like being home...








Tout le monde va bien depuis notre derniere visite en janvier. Le petit Vikas grandit et reste un sacre numero!
Ganesh, l'aine, en revanche ne vit plus ici mais chez le frere de Ganga ou il peut avoir acces a une meilleure scolarisation. Suma quant a elle a arrete l'ecole et suis une formation de couturiere a Hospet. Manju enfin arrivera dans quelques semaines pour aider aux taches de la maison une fois que la saison aura commence. Et puisque ce n'est pas encore le cas, nous profitons pour passer du temps en compagnie de nos amis.

Everyone is fine since we last visit in January. The little Vikas is growing up and remains a funky fellow!
Ganesh the elder one doesn't live here anymore but at Ganga's brother to get a better school. Suma stopped school to follow some tailoring courses in Hospet. Finally Manju will arrive in a few weeks to help when the season will start. Since it isn't yet the case, we enjoy to spend more quality time with our friends.








Les preparations pour accueillir les touristes vont bon train dans tout le quartier. Les toits de pailles se forment, le tipi monte, les murs repeints et les chambres nettoyees, pretes a etre utilisees. Nos amis de leur cote aimeraient elaborer un nouveau menu et nous proposons de les aider.

Nous voila donc lances et tres vite une liste detaillee prend forme. Puis il faut aller au bled d'a cote pour nous fournir en denrees necessaires et alors commence une semaine de preparation, elaboration et degustation de nouveaux mets.
Ganga apprend vite, il lui suffit de regarder une fois comment cela se prepare et refait le plat , en mieux meme!
Nous esperons que les futurs clients seront contents et reviendront!

The preparations to welcome the tourists are going on all over the neighourhood. The straw roofs are getting ready, the tippi is up, the walls repainted and the rooms cleaned, ready to be used. Our friends would like to elaborate a new menu and we purpose to help them...

We are getting busy and pretty quickly a detailed list takes form. Then we go to the near-by village and get the necessary groceries to start a week of preparation, elaboration and tasting new plates. Ganga learns fast, she only need to look once how to prepare the dish to do it, and even better!
We hope that the future clients will be happy and come back!






Les jours passent vite, la pluie sevit et c'est a peine si nous avons le temps d'aller admirer le coucher de soleil et les paysages spectaculaires nous entourant

Days are passing by quickly, the rain is there and we almost have no time to go and admire the sunsets and the spectacular surrounding landscapes.











Puis vient la pleine lune et Diwali, la fete des lumieres. Petards et feux d'artifices en tous genres animent les rues du village et grands comme petits se melent aux explosions de lumineuses.

Then comes the full moon and Diwali, the light feast. Fireworks and all kind of crackers animate the village streets and the little ones as well as the adults get mixed to the enlightened explosions.



20 mars 2010

Hampi et la family

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Joana nous prend des billets sleeper dans un bus et dans 9 heures nous serons à Hampi... ou pas car c'est sans compter sur les surprises de l'Inde. Le voyage nous a pris 26 heures en tout, durant lesquelles nous avons cuit dans notre jus mais le paysage en valait la peine. Nous l'avons vu defiler, dévoilant des merveilles de la nature et puis comment oser se plaindre alors qu'en Europe.ca grelotte…
Dieu oui que ce trajet a été long. Après avoir roulé pendant une dizaine de kms seulement, le bus s’arrête déjà et pendant environ 7h! Un énoooooorme bouchon, composé de camions essentiellement s’étire comme un serpent sans fin. Que faire d’autre que de lacher prise. Au moins il n’y a pas de secousses et on dort comme des bébés. Et puis à l’aube le lendemain lorsque notre convoi se remet lentement en branle, nous assistons au réveil des camioneurs. La situation n’a pas l’air de les stresser. Il y a un air d’acceptation qui me laisse songeuse. On est loin des têtes qui frisent le patos dans les grandes metropoles européennes. Et puis ensuite en effet la nature est luxuriante, sent bon et depuis nos couchettes, c’est un film (…presque sans fin…) qui defile.




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Sonia (my friend from Switzerland) :
Joana book for us some sleeper bus tickets and in nine hours we should be in Hampi… Or not, you have to count on indian surprises. The journey took us 26 hours. It was hot but the landsacpe was worth it. We saw it passying by, deveiling some wonders of the nature and how complain while we know it is freezing in Europ…

Me (called little Sonia by my friend) :
God yes, that ride was long! After driving for ten kms only, the bus stops already and for seven hours! An enormouuuuuuus trafic jam is streching like an endelss snake. What else to do than let it go. At least there is no more shaking and we sleep like babies. Then at dusk the following morning when our convoy starts slowly again, we see the truck drivers getting awake. The situation isn’t stressing them. There is an air of acceptation which lets me lost in my thoughts. We are far away from the almost pathologic faces you see in the big european cities.
And then yes the nature is lush, smells good and from our sleepers it is like a (n almost endless…) movie.












Arrivée à Hampi, il fait nuit, mais telle l'amazone, tu pars à la recherche d'une chambre. Je reste pour garder nos affaires et rencontre une Didi,sourde avec laquelle je devise gaiment en attendant ton retour.
Quelques heures de sommeil et au petit jour, nous partons, sacs au dos, pour prendre le bateau qui nous fera traverser la rivière et nous amener dans la real India.

Je suis estomaquée de voir les prix pratiqués de ce côté-ci de la rivière. Il fait nuit depuis longtemps lorsque nous arrivons et nous passons une nuit au bazaar. C’est un peu frustrant, j’aimerais déjà être chez la petite famille que je connais…
Patience.

Nous traversons Hampi baazar qui s’anime peu à peu, j'adore voir une ville qui se réveille! Mais mon sac à dos est lourd, la prochaine fois je prendrais moins d'affaires! Nous arrivons chez Durga et Ganga, fous de joie de te revoir, m'acceuillant à bras ouverts, c'est le bonheur des retrouvailles, temps fort de la vie. Ton monde Sonia, est plein de moments simples ou l'on regarde, ressent, mange, LA VIE QUOI!!

Quel bien cela fait de revoir Durga, Ganga, les enfants et de savoir que tout le monde va bien! Embrassades, chai, résumé de ce qu’il s’est passé pendant l’été pour chacun de nous. Je loge dans une petite hutte en-dessus de la maison et je m’y sens de suite bien. J’ai l’impression d’être dans la chaumière d’une fée, surtout les soirs de pannes de courant qui sont nombreuses et que je suis seulement éclairée aux bougies.
Il y a une petite terrasse et un jardin en contre-bas. Vikas le dernier de la famille vient souvent me rendre visite avec sa copine de quartier. Ici pas besoin d’adulte sur le dos des enfants, tout les ainés veillent de loin sur les plus petits, frères, soeurs, parents, tantes, voisins, moi, tout le monde!
Ca simplifie la vie lorsqu’il y a de la solidarité…
Et puis les mamans pour avoir une idée d’où se trouvent leur petiot, leur mettent des chainettes à grelots aux chevilles. Elles les entendent ainsi ou qu’ils soient et les laissent experimenter seuls. Et je suis étonnée de voir qu’il y a, finalement peu de chutes et de dégats graves avec cette manière de faire qui hérisserait plus d’un cheveu helvète...


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it is dark when we get to Hampi but like the amazon, you go and look for a room. I stay to keep an eye on our stuff and meet there a deaf Didi, with whom I speak while waitiing for your return. A few hours of sleep and at dusk we leave, backpackson to take the boat and cross the river.

I am shocked to see the prices this side of the river, on the bazaar. We have to spend a night there as it is dark since long when we finally got there. It is a bit frustrating, I would like to be already with the little family I know. Patience…

We cross Hampi baazar which starts to be animated. I like to see places getting awaken. But my backpack is far too heavy, next time I will take much more less things! We get to Durga and Ganga, so happy to see you back, they welcome me with open arms. It is a beautiful moment of reunion, strong time of life. Your world little Sonia is full of simple moments where we watch, feel, eat. Well… life!

It is so nice to see again Durga, Ganga, the children and to know that everyone is fine. Hugs, chai, resume of last summers for each of us. I will stay in the little upper hut and I feel really good there. It is like being in some witch’s thatched cottage, especially the numerous nights of power cuts when it is only enlightened enlightened witch candles. There is a little terrace and a garden. Vikas the last little one comes often for visit with his neighborhood girlfriend. Here there is no need of adults always behing them, as all the elders around are checking for the little ones : brothers, sisters, parents, aunts, neigbhours, me, everyone! It makes things easier when there is solidarity…
The mothers to have a clue of where are their little ones, put them some bells chains around the ankles. They hear them wherever they are and let them experience alone. And I am finally pretty surprised to see the little amount of accidents with that way of doing things (which would drive mad more than one swiss mother!)











Malgré les kilos (inutiles) de mes sacs sur le dos, les kilomètres que nous faisons, en rickshaw, bus, à pied sur les rochers, les chemins à travers les rizières, sautant de pierre en pierre... je n'ai mal nulle part! Mes genoux habituellement si douloureux.:.oubliés... Mes épaules bien coincées et le bec allouette.:.oubliées aussi. Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien. En plus tu me fais remarquer tout ces détails que je n'aurais même pas vus!! C'est la grande forme. Youpie!

Coucher du soleil, vautrées, si l'on peut dire sur les rochers, nous sentons l'énergie du lieu qui est extraordinaire, forte.
Assise devant la maison... nous mangerions bien un petit quelque chose, il suffisait d'y penser puisque la Didi nous apporte un apéro, une galette fourrée d'un délicieux mélange de légumes, puis du riz épicé, un pur délice. Elle nous regarde manger, heureuse de nous voir apprécier ce qu'elle a cuisiné, elle rit de bonheur!
Ciel que la vie est belle et douce, même les moustiques me laissent tranquille...
Hier soir assise sur ma petite terrasse, j'ai vu danser des milliers de lucioles spectacle, cadeau de la nature.

Ah ouiiiiiiiii, ca c’était sublime. Il vous faut imaginer une panne d’électricité (toujours bienvenue) dans la campagne indienne. Les grillons chantent de leur rythme régulier, les rizières parfument l’air d’une subtile et douce odeur. Et sur nos têtes, les étoiles tachètent l’immensité.
Et c’est dans cette nuit noire que les lucioles se sont mises à scintiller dans les airs, en cadence irrégulière, Un coup je suis là, m’éteins puis réapparais quelques secondes plus tard un peu plus loin ou plus bas. C’est féérique.


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Even though the (unnecessary) kilos, kms done by rickshaws, bus, feet, on the rocks, through the rice paddyfield’s pathsm after all the jumps from stone to stone, I feel no pain! My knees usually so painful are totally forgotten. My shoulders so squeezed are great too. It has been a long time since my body felt that good.
Sunset, laying down on the rocks, we feel the really extraordinary, intense.
energy of the place. Seated in front of the house, we would like to eat something and here comes the Didi who brings us some starters. A pancake stuffed with a delicious mix of veggies and then some spicy rice which is pure delight. She looks at us eating, happy to see us enjoying so much the food she prepared, she is laughing of hapiness!
God life is so nice and soft, even the mosquitoes give me rest. Yesterday night, seated on the little terrace, I saw thousands of fireflies dancing, a beautiful nature show.

Oh yeeeeeeeeeees, that was superb! You should imagine a power cut (always welcome) in the indian countryside. The cigals are chanting in a regular rhythm, the rice paddyfields perfumes the air with a subtile and sweet smell. Above our heads, stars spot the immensity. And it is in that dark night that the fireflies started to shine. It is enchanting.








Aujourd'hui "Sari day" Ganga, Manju, Suma et les filles du coin se sont réunies pour nous parer de Saris. Nous nous sommes balladées dans les alentours pour nous pavaner, au grand plaisir des indiens qui ont manifesté leur joie en nous souhaitant un joyeux festival!! Etonnament j'ai trouvé le port du sari très agréable.

Aaaaaaaah… le Sari Day. Que j’aime ce moment entre filles où Ganga, concentrée agite habillement ses mains pour nous parer du plus bel effet. J’aime les plis tombant en arrondi qui entourent mes jambes. Et cette sensation de légèreté avec cette soie qui suit chaque pas. Je me sens comme une princesse!
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Today "Sari day". Ganga, Manju, Suma and the neighorhood girls gather and prepare us to wear properly a sari. We walked around to sashay, the indians were very happy and wished us a nice festival! Surprisingly, I found the sari really confortable.

Aaaaaaaah… the Sari Day. I like so much this girlie moment where Ganga, focused, agitates her hands which makes you think that she knows what she is doing. I like the falling folds surrounding my legs. And that light feeling of silk following every pace. I feel like a princess!
















Bon faudrait qu'on aille au baazar...ou pas ? Cela fait 2 ou 3 jours que nous y pensons. Nous avons fini par y aller et en sommes vite revenues, trop chaud, trop de monde, trop de magasins, trop tout. Nous sommes mieux de l'autre côté de la rivière! Dans la nature et le calme.

C’est vrai que l’on deviendrait des sauvageonnes! Car le bazaar, c’est pas New York non plus!!!


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Welll… Shall we go to the Bazaar, or not? It has been 2 or 3 days we have been thinking about it. We finally move there and come back as quick as we could, too hot, too many people, too many shops, too much everything. We are far better on the other side of the river, in the quite nature side.

It is true we almost become wild jungelies! As Hampi baazar is either not New York!!!










Ce matin je dois rejoindre Rakou, mon ami le Saddhu, il m'a invitée pour le petit déjeuner. Il m'a dit "it's a green house, very near"... Je prends (heureusement) mon indispensable bouteille d'eau et pars gaiment, il doit être 8h30. Et je cherche la maison verte de Rakou et marche et marche.... Je finis par croiser des bergers et leur demande "Rakou"? Ils me montrent l'horizon d’un geste evasif de la main. Des femmes font la lessive dans la rivière, elles m’indiquent une direction à suivre pour trouver mon ami. J'arrive à un village, ne vois pas de maison verte mais des hommes me disent que Rakou se trouve non loin. Je suis la direction indiquée, un troupeau de buffles va à la rivière. Je demande à un jeune homme s'il sait où est la maison de Rakou, il me dit "Je vais vous aider" et m'accompagne en direction des rochers. Nous faisons presque de la grimpe et on monte, monte, il commence à faire chaud. Cela doit faire 2 heures que je marche…

Nous arrivons devant une petite grille, un vieil homme courbé m'ouvre la porte en souriant avec un accent italien. Il m'invite à entrer, et là, surprise, je suis dans son Ashram. Cela fait 25 ans que Baba Cesare vit là où il a construit cette petite merveille, sculptures et temple dédié à Shiva. Une vue à 360 degrés sur la vallée s'ouvre à moi. Cesare m'offre des fruits secs, à boire, il m'invite à m'asseoir et me raconte un bout de sa vie en italien. Il a construit cet Ashram pierre par pierre, un petit jardin avec du basilic me rappelle ses origines. Des gens viennent là pour méditer, se reposer. Cesare est un des 3 Babas faisant partie du film tourné par un suisse allemand " Hippie Massala". Je lui demande naivement si cela n'est pas trop dur d'avoir renoncé à tout. Il pointe son doigt vers l'horizon grand ouvert et me dit :
"N'es-ce pas toi qui a renoncé à tout cela...!?!"
Je peux vous dire que cette phrase reste gravée dans ma mémoire et je me demande......
En rentrant je regarderais ce film…

Voilà pour moi une scène typique de l’Inde (et non je ne ferais aucun commenaitre sur le fait que tu te soies perdue…). Il y a de la place et assez de spontanéité pour une rencontre avec l’inconnu, deux mondes s’ouvrent, se partagent et puis en quelques mots, l’essentiel est dit. Pas besoin de se cacher derrière des masques où l’ego prédomine.
Oui, cela fait réflechir à ses propres conditionnements, ses soi-disants choix de vie qui trouvent toujours de quoi être légitimés. Où s’est-on perdus en route car lorsque je regarde des enfants vivre, je les vois être dans la découverte, l’ouverture, les possibles, le moment présent, je les sens connectés.
Comment se fait-il que l’on se cloisonne volontairement ainsi dans des cages dorées, se rassurant avec des mirages? Comment a-t-on fait pour oublier les petits plaisirs de la vie et toujours en vouloir plus? L’Inde me ramène à cela, empêche de m’empêtrer, force à me questionner, pousse à être dans la conscience de soi. Dans cet environnement où la spiritualité à la part belle, il arrive souvent d’avoir ce genre de conversation qui remittent les pendules à l’heure comme qui dirait…


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This morning I have to meet Rakou, my saddhu friend. He invited me for breakfast. He told me, "It's a green house, very near"... I take (luckily) my bottle of water and leave happily. It must be 8.30 AM. And I look for Rakou’s house and walk, walk…. I finally meet some sheperds and ask them "Rakou"? They show me the horizon with an evasive gesture. Some women are making the laundry in the river, they show me a direction to follow. I reach a village, don’t see any green house but some men tell me that Rakou is close by. I go again to the told direction, a buffalo cattle goes to the river. I ask a young man for the green house, he tells me “I will help you” and brings me towards the rocks. We climb them up and climb, climb, it is getting hot. I must have been walking for two hours…
We reach a fence, an old bend man, open the doors while smiling. I recognize an italian accent. He invites me in and there surprise, I am in his ashram. It has been 25 years that Baba Cesare leaves here where he built this little wonderful space, where scultpures and temple for Shiva are found. A 360 degrees view on the valley faces me. It is beautiful! Cesare offers me some dry fruits, something to drink, invites me to seat and tells me a bit of his story. He built this ashram stone after stone, a little garden with basilic reminds me his origins. People come here to meditate, take a rest. Cesare is one of the 3 babas in the movie " Hippie Massala". I ask him naively if it isnt to hard to renounce to everyting. He is poitning his finger towards the open wide horizon and tells me : “Isnt’ it you who renounce to all this???”
This sentance is scarved in my memory and I wonder…
When I get back I will watch the movie.

That is for me a typical scene of India (and nop, I wont make any comment about the fact that you lost yourself…). There is room, time and enough spontaniousity to meet the unknown, two world open, share and in a few words, the essential is said. No need to hide behind some mask where ego predominates.
Yes, it makes you think about your own conditionnings, your so said choices of life which always find to be legitimate. Where did we loose ourselves in between because when I look at children living, I see them open, in full discovery, in the present moment, I feel them connected. How come that we close ourselves volonturally in those golden cages, getting reassured with mirages. How come we forget the little pleasures of life and always want more? India brings me back to this, inhibits me to get tangled up in,, obliging me to question myself, pushes me to be conscious. In this environment where spirituality is everywhere, it happens often to have those kind of conversation which helps you to put things back into place.












Je contemple tout cette merveille de paysage, les heures ont passé, Rakou doit me chercher et il faut que je marche pour rentrer. Je dis à Cesare que je ne sais pas comment je vais faire pour arriver chez moi, il me dit.. "la route va s'ouvrir à toi" et cela a été vrai, je suis rentrée, longeant rivière, rizières. pierres et moi qui n'ai aucun sens de l'orientation, suis arrivée pile poil sur ma guest house où m'attendait Rakou, souriant. Mais où étais-tu? Eh bien j'ai cherché ta maison... Rakou rit : Ma maison est là, dit-il, en pointant son doigt vers un grand arbre vert!!!
Nous y allons enfin à la magnifique maison verte "green house", dans laquelle il a tout installé. Il me fait un petit déjeuner délicieux et je suis affamée après toute cette marche! Nous parlons de la vie, de sa vie. Rakou, tu pourrais être mon fils, tu es né 15 jours après Lisa. D'ailleurs tu me demande si c'est possible de m'appeler "my italian mother", ok pour moi...
C'est ça "mother india" tant décrite par ptite Sonia?

C’est ca oui…

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I contemplate this wonderful landsape, hours are passying by. Rakou must have been looking for me and I have a little walk to get back. I say to Cesare that I am not sure to find my way. He answers me "The road will open to you” and that has been true. I came back along rivers, fields, stones, me who have absolute no orientation sense, manage to get right on my guest house, where Rakou was waiting for me, smiling. “But where were you?”. “Well, I looked for your house…” Rakou laughs again : “My house is there” he says, pointing his finger towards a big tree. We finally get to the beautiful green house where he prepares me a delicious breakfast. I am starving after that walk. We talk about life, his life. Rakou, you could be my son, you born only 15 days after Lisa, my daughter. By the way you ask me if you can call me my italian mother, this is fine with me…
Is that it the “Mother India’ so much described by little Sonia?

Yes that’s it…






Aujourd'hui nous partons en mobilette, hi hi rigolo! Nous allons découvrir l'école de Suma, encore un beau moment. Nous arrivons en plein travail et risquons de déranger, pensons-nous...Non, non nous sommes acceuillis encore une fois magnifiquement bien. Nous faisons des photos de la salle de sciences, découvrons du matériel scolaire, l'enseignant nous explique fièrement ce qu'il fait avec ses élèves. Magnifique.

Dieu! J’aurais adoré avoir classe à l’ombre d’un arbre! Le prof nous précise que c’est plus agréable ici qu’à l’intérieur. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas de chaises et tables, nous precise-t-il mais car plus agreeable. En voyant l’ambiance sereine des étudiants assis en tailleur face au tableau noir, certes très intrigues par notre venue, je ne doute pas une seconde des bienfaits d’un enseignement en presque pleine nature.


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Today we rent motorbikes, funny. We go and discover Suma’s school., another nice moment. We get there right in the middle of some work and might disturb we think. Nop, we are warmly welcome. We make picutres, discover the scholar gear, the teacher explains us proudly what he does with his students. So nice!

God! I wish I could have study under the shade of a big tree! The teacher tells us that it is much nicer to study outside. They do have chairs and tables he precises. He doesn’t want us to think that they lack of schoolgear. While looking at the serene atmosphere between the students, facing the blackboard, surley curious about our visit, I have no doubt about the goodness of such a teaching almost in full nature! It is fantastic!



















Puis nous partons pour le lac, il y a un panneau nous rendant attentifs au risque de se faire manger par un crocodile, mais il fait si chaud et ne voyant pas de bêtes à l'horizon : Plouf! Elle est d'ailleurs délicieuse.

Il aurait manqué plus que ca… se faire bouffer par un crocodile!!!
Il faut aussi compter sur les voyeurs et disons-le, les exhibitionnistes. Je ne peux pas vraiment les blamer car comprends qu’ils soient tous excites en voyant des femmes en maillot de bain. Ici le sexe est tabou alors imaginez l’aubaine avec ces folos de touristes qui ne pensent qu’a parfaire leur bronzage.
Et c’est ainsi que je me retourne et apercois une tete depassant d’un rocher. Je jette plusieurs coups d’oeil a des intervalles varies et la tete devient un corps entier avec un homme en train de se branler juste derriere moi, a 5 m. Alex, Sonia et Elisabeth sont caches derriere un rocher et l’homme ne peut pas les voir.
Je lui demande “Ji, vous pourriez allez plus loin s’il vout plait?”.
“ok Madam’, sorry”. Et voila, l’incident est clos.




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Then we go for the lake. There is a board mentionning the risk of being eaten by a crocodile, but it is so hot and as we can’t see any beast coming, Plouf! It is wonderful!

That would be the last straw to be eaten by a crocodile!!! You also have to count on one peeping tom and say it, the exhibitionnists. I can’t really blame them as I understand that they might be all excited when seeing women on a bikini. Here sex is taboo so imagine the chance with those crazy foreigners who only think to sun bathe…And this is how I turn back and see first a head overpassing a rock. I glance at regular intervals and the head becomes a full body with a guy masturbating himself right behind me, at 5 meters. Alex, Sonia and Elisabeth are hidden by a big rock and the guy can’t see them. I ask him “Ji, could you please go further away”
“Ok Madam’, sorry”. And that is it, the incident is closed.














Au retour du lac, nous profitons de la lumiere doree et de la douce animation sur la route.

Chacun se remet en chemin maintenant qu’il fait moins chaud, les femmes rentrent de la lessive ou des champs, les betes sont ramenees a l’etable et se suivent en un long cortege sur la route. Il y a heureusement peu de traffic. Nous avons tout le loisir d’ecouter les oiseaux chanter en attendant de se faire prendre en stop a l’arriere d’un tracteur…


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On our way back from the lake, we enjoy the golden light and the soft street animations.

After the hot afternoon everyone starts again some activity, ladies are going for the laundry or in the fields, beasts are brought back home and follow each other on a long parade. There is hopefully only little trafic. We are listening to the birds singing while waiting for some hitchhike at the back of a truck














A chaque passage devant le chai shop du coin de route, arrêt pour manger des Samosas ou beignets ou...ou... une tuerie pour les régimes mais un délice pour les gourmands que nous sommes! D'ailleurs je dois dire que depuis mon arrivée, nous mangeons super bien et découvre une cuisine indienne "pure délice". Chaque famille a ses recettes, elles sont riches et varieés et surtout délicieuses.

Aaaaaaaaaaaah le chai shop… Ou que je soie, il fait bon s’y arreter. J’aime y observer la Didi preparer en toute quietude ses fritures. Nous ne manquons pas passer lui faire un coucou les jours de Sari day…
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Everytime we pass by the chaishop, we stop there to eat samosas or bondas (donuts) or… or… a killer thing for diets but which is so good that we can’t say no. By the way, since I arrived, I eat really well and discover a delightful indian cuisine. Every family has his own receipe, they are rich and diverse.

Aaaaaaaaaaaah the chai shop… wherever I am, it is always nice to stop there. I like to observe the Didi preparing quietly her fried stuff. We of course go and say hello on Sari’s days…















Nous allons à Hanuman temple, 574 marches a gravir et il fait une chaleur!
Tout en haut le temple, l'arbre prière, c'est là que j'ai mis le papier écrit par Lien pour son fils. Contemplation du coucher du soleil.
En descendant je fais comme Sonia, nous disons "Ram Ram" (Dieu, Dieu) aux indiens qui eux montent. Je copie tout ce qu'elle fait, c'est comme ça que j'apprends l'Inde et c'est super : )

Les pelerins gravissant les marches sont charmants et pas avares de saluts malgre l’effort qu’ils fournissent. Les singes chouravent tout et menent le bal aux abords du temple. La vue est sublime, poussant la perspective de ces montagnes a rochers ronds agglutines jusqu’a perte de vue. Il y a beaucoup de visiteurs cette annee a Hampi et il faut marcher sur la crete pour trouver son petit coin tranquille. Et la, l’ambiance est sereine. Les nuages s’etirent dans le ciel, fins comme des filaments de barbe a papa, legerment emmeles. Les minutes passent et les voila devenant orange, rose et dore sous la lune croissante.
Moment de grace…


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We go to the Hanuman temple, which has 574 steps to climb up while it is so hot! Up there, by the temple there is a prayer tree. That is where I put the word written by my friend Lien for her lost son. Contemplation of the sunset. While going back down I do like little Sonia and say "Ram Ram" (God, God) to the indians who are climbing up. I copy whatever she does, I learn ‘India’ like this and it is pretty great : )

The pilgrims climbing up are charming and not miserly of salutes even though they are in full effort. The monkeys steal everything they can. The view is superb, pushing the perspective of those roundish rocks to an endless spot. There are many visitors in Hampi this year and you have to walk on the ridge to find your quiete spot. There, the atmoshpere is serene. Clouds are streching in the sky, thin like candyfloss filaments, slightly tangled. Minutes are passying by and here are they becoming orange, pink and golden under the ascenting moon.
Moment of grace…













Le moment de mon départ approche aïe!
Sonia, tu m'avais dit "tu pleureras quand nous partirons de Hampi” et oui..bien sûr, j’ai pleure! Au petit matin Alex, Babeth, ptite et moi partons prendre le train à Hospet. Nous prenons un rickshaw qui fonce dans la nuit.
Matins indiens, je vous aime mais il fait froid et nous nous serrons l'une contre l'autre pour garder la chaleur.

Les au revoirs sont toujours difficiles a Hampi, surtout lorsqu’il fait encore nuit. Vers six heures, il ne fait plus noir et en une quinzaine de minutes, tout s’animera d’un coup avec les enfants, les journeaux, le the, les pietons matinaux. C’est encore l’heure du calme ultime.

Je vais prendre un train, en ai toujours beaucoup entendu parle comme étant l'Aventure. Et bien la surprise fut agréable, le train est arrivé presque à l'heure, ce qui est rare! Nous avions des couchettes, les WC étaient propres contrairement à ce que dit la légende et surtout il y avait sans arrêt à manger de bonnes choses.


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The time of my departure approaches. Aie! Little Sonia you told me I would cry when we will leave Hampi and of course I did. At dusk, Alex, Babeth, little Sonia and me leave to take the train at Hospet. We take a rickshaw. Indian mornings I love you but it is dam cold in that fast rickshaws, we are freezing!

Goodbyes are always hard in Hampi, especially when it is still dark. About 6am and within 15 minutes, everything will start in one go with the children, newspapers, chai, morning walkers. It is still the time of ultime quietness.

I am going to take a train, I always heard a lot about them. It is a nice ride, the train got there almost on time. We had sleepers, the toilets were clean and there is non stop food passying by.







Nous arrivons à Goa à peu près à l'heure et c'est là que nos chemin vont se séparer d'Alex et Babeth. Bye Bye a vous et bonne route!!!

Nos chemins devraient se recroiser bientot. Bon retour chez toi Babeth et garde longtemps encore les lumieres de l’Inde dans ton coeur et ton regard.
Alex, see you somewhere on the road…
Take care !
Filakia






Mon taxi m'amène jusqu'à Claire, l’amie de voyage de ptite. Elle nous a réservé une magnifique chambre à Patnem, sous les cocotiers dans une maison coloniale, Chez Clino. Enfin je fais la connaissance de Henriette et Claire tes amies. Grande rigolade sur la terrasse le soir. Encore de belles rencontres!

Je ne le repeterais jamais assez, c’est le cote fantastique du voyage ces rencontres qui ponctuent le periple. N’etant pas la seule aficionados de l’Inde, vous l’aurez compris, je recroise frequement d’autres hatibues. Certains meme plus que des amis en Suisse! Forcement vous allez me dire…
Donc oui, un chouette moment fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilles ou tout est dit de maniere compulsive!

Mon dernier soir à Goa, nous allons au temple où un concert de tabla et flute indienne a lieu. Un pur plaisir, une grande émotion, il faisait chaud mais j'ai eu la chair de poule!! Puis dernier matin... Le soleil s'installe dans le ciel bleu, la mer clapote, les cocotiers frissonnent, le paysage me fait pleurer de beauté...
JE SUIS FOLLE DE RENTRER!!!!!
Assise sur la terrasse je regarde un vieil homme faire son yoga, Wouahhhhhhhhou!!! Qu’est-ce qu'il est souple!
Ptite Sonia se reveille, je lui dit : "JE SUIS FOLLE DE RENTRER?".
Tout simplement elle me répond "oui".

Ben oui forcement.
Entre les semaines que l’on a passé et un boulot qui va tres certainement prendre la tete, un froid glacial et un agenda a respecter…. Il n’y a pas photo a mes yeux, on le sait tous…
Les choix de vie…

Et tout d'un coup tout va très vite, nous nous quittons, tu pars pour de nouvelles aventures et moi en Suisse, j'y crois pas...
Seule dans le taxi, les larmes coulent.
Que c'était beau ce voyage, MERCI ma ptite Sonia de m'avoir fait découvrir ton Inde, The Real India.
Je pars mais c'est pour mieux revenir, en effet mon but... Apprendre l'anglais!"

MERCI A TOI, pour ton ouverture, bonne humeur, generosite, humour, regard sur la vie… It was a beautiful trip and I wish we’ll do it again really soon!!! So practice your English dearest, I am waiting for you!


** *


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We get to Goa on time and this is where our paths will separate with Alex and Babeth. Bye Bye and have a safe journey!!!

Our paths should cross again soon. Welcome back home Babeth and keep for a long time India’s lights in your heart and look.
Alex, see you somewhere on the road…
Take care !
Filakia

The taxi brings me to Claire, little Sonia’s traveler friend. She booked us a wonderful room in Patnem, under coconut trees in a colonial building, at Clino’s. Finally I meet Henriette and Claire, your friends. Big laughs on the terrace at night time. Some more nice meetings

I wont repeat it enough, all those meetings are the fantastic side of traveling, they surely make your trip. As I am not the only aficionados of India, you got it, I meet often the other usuals. Some even more than friends in Switzerland! Well, obviously I spend more time here… So, yes, a nice girliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie moment where everything is said in a compulsive mode!

For my last night in Goa, we go to the temple where a tabla and indian flute concert is given. This is pure pleasure, strong emotionnally, it was hot but I shaked!
Then my last morning. Sea undulates, coconut trees are shivering, the landscape makes me cry of beauty.
I AM CRAZY TO GO BACK!!!
Seated on the terrace, I look at an old man making his yoga. Wouahhhhhhhhou!!! He is so flexible!!!!
Little Sonia is waking up, I tell her : “Am I crazy to go back?”
Very simply she says “Yes”.

Yeah sure…
There is no comparison between the weeks we just spent and the job which will certainly be a hassle, you will have to follow a schedule and it is cold there. So yes, this is kind of madness.
Arfff : Choices of life…

And suddenly, everything goes really quick, we say goodbye, you go for some new adventures and I fly to Switzerland. I can’t believe it.
Alone in the taxi, tears are falling down. This trip was so beautiful! THANK YOU my little Sonia, you make me discover your India. I leave but will come back and have a goal, to learn english!

THANKS TO YOU, for your open mind, good mood, generosity, humor, positive look on life…
It was a beautiful trip and I wish we’ll do it again really soon!!! So practice your English dearest, I am waiting for you!






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