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20 août 2015

Tso Moriri Trek

To go with the flow...





Nous voilà une fois de plus de retour à Leh. Il y a hésitation quand à la prochaine destination/aventure. Nous avons un problème avec notre permis. Nous en avons déjà un, fait avec les noms de deux des motards avec qui nous étions parties en vadrouille. Et ne peut donc pas en faire un 2ème puisque le premier est toujours en cours. Les deux motards sont loin, nous sommes donc coincées avec ce permis maintenant inutile. Je tente bien d'aller au bureau qui les émet, parlementer, persuader afin de nous laisser aller même quand, rien n'y fait. La bureaucratie indienne est souvent un casse-tête sans motifs apparents...

Je pourrais perdre patience. Nous rencontrons alors Frédérique, une autre suissesse, installée dans la même maison d'hôtes que nous. Elle part pour un trek au lac Tso Moriri et recherche d'autres personnes, afin de former un groupe qui réduira les coûts de l'expédition. Nous allons nous renseigner auprès de l'agence qui organise la virée et le gars assure qu'il règlera le problème du permis, ce qu'il fait effectivement dans la journée. Encore un mystère qui le reste, mais admettons que la corruption, quand elle va dans notre sens, ça arrange !

Nous partons rapidement après l'obtention du permis, le lendemain même, crois-je me souvenir. Et alors, chance inouïe, le Dalaï Lama arrive ce matin à Leh , où il donne des conférences ! Comme bien des laddakhis, nous nous pressons dans l'allée de personnes qui l'attendent patiemment. Nous nous positionnons face à la grande porte par où il entrera. Un murmure parcourt la foule, des rires jaillissent ça et là, l'humeur est bonne enfant. 
Puis nous entendons les véhicules arriver, ce sont de grosses jeeps pour les gardes du corps et le leader bouddhiste. La sienne s'arrête droit devant nous. Tout le monde a baissé la tête et joint ses mains en posture de prière. Le murmure s'est tût. Je ne peux pas m'empêcher de relever les yeux, bien que quasi pliée en deux, et alors nos regards se croisent l'espace d'un instant. Je lui souris et ferme les yeux. Dans les siens, j'y ai lu une bienveillance folle. Et énergétiquement, ai ressenti une énorme vague d'amour par lui et pulsant bien loin derrière moi, c'était comme une vibration palpable, de celle qui ne se vit pas tous les jours...
 
Sa présence n'a duré qu'un moment et pourtant, on a tous un sourire scotché longtemps après encore, étreints par une grande onde de joie et de bonheur. On se serre dans les bras avec la Marie, prises par cette forte émotion. 

Le Dalaï Lama est déjà rentré dans le bâtiment qui le reçoit et nous, nous partons acheter un déjeuner et siroter un chaï, encore "toute chose"...


Here we are once again back in Leh. There is hesitation for the next destination/adventure. We have a problem with our permit. We already have one, made with the names of two of the bikers with whom we went on a mop. And therefore we cannot make a 2nd one since the first is still valid. The two bikers are far away, so we are stuck with this now useless permit. I try to go to the office that issues them, negotiate, persuade in order to let us go further along, nothing helps. 
Indian bureaucracy is often a puzzle with no apparent motives...

I could lose patience. We then meet Frédérique, another Swiss girl, living in the same guest house as us. She goes on a trek to Lake Tso Moriri and searches for other people, to form a group that will reduce the costs of the expedition. We will find out from the agency that organizes the trip and the guy assures us that he will solve the problem of the permit, which he does in fact during the day. 
Another mystery that will remain so, but let's admit that corruption, when it goes our way, is fine!

We leave quickly after obtaining the permit, the very next day, as I recall. And then, by incredible luck, the Dalai Lama arrives this morning in Leh, where he will give lectures! Like many laddakhis, we crowd into the aisle of people who are patiently waiting for him. We position ourselves facing the large door through which he will enter. A murmur runs through the crowd, laughter springs up here and there, the mood is good-natured.
Then we hear the vehicles coming, they are big jeeps for the bodyguards and the Buddhist leader. His stops right in front of us. 

Everyone lowered their heads and joined their hands in prayer. The murmur died down. I can't help but look up, although almost doubled over, and then our eyes meet for a moment. I smiled at him and closed my eyes. In his, I read a crazy benevolence. And energetically, I felt a huge wave of love emanating from him and pulsating far behind me, it was like a palpable vibration, one that is not experienced every day...
 
His presence lasted only a moment and yet, we all have a smile taped lon our face, long after, embraced by a great wave of joy and happiness. We hugged with Marie, taken by this strong emotion.

The Dalai Lama has already entered the building that receives him and we are going to buy breakfast and sip a chai, still a bit out there, or more here?!...




Il est l'heure de partir, nous rejoignons l'agence et le van qui nous amènera au bord du lac Tso Moriri, situé à l'est de  Leh. Nous sommes une petite équipée venant des quatre coins du monde. 
Dès que nous quittons la bourgade, nous retrouvons les paysages de montagnes arides se lisant à perte de vue. Etant donné que d'inhabituelles pluies sévissent en cette saison estivale, une couche d'herbe recouvre les paturâges et nuance ces tons de beiges et de bleu électriques.

It's time to leave, we join the agency and the van that will take us to the edge of Lake Tso Moriri, located south east of Leh. We are a small team from all over the world.

As soon as we leave the town, we find the landscapes of arid mountains read as far as the eye can see. Given that unusual rains rage in this summer season, a layer of grass covers the pastures and shades these tones of beige and electric blue.






En chemin, nous voyons un grand groupe de blue sheeps (bharal), ces sortes de chamois de l'Himalaya.  Parmi eux, cavalent les petits. Ils sont perchés sur des flancs à la verticale de la montagne et se couratent après! Des petites pierres dégringolent en roulant en bas la pente, sous leurs pas pourtant bien agiles. D'autres paissent dans les prés à côté de la  route, pas apeurés pour un sou!

Along the way, we see a large group of blue sheeps (bharal), these kinds of Himalayan chamois. Among them are the little ones. They are perched on the vertical sides of the mountain and are running after each other! Small stones tumble, rolling down the slope, under their nimble footsteps. Others graze in the meadows beside the road, not afraid for a penny!




Nous arrivons en fin de journée aux abords du lac, à Karzog, où nous camperons pour la nuit. Nous sommes à 4522m d'altitude. Il me semble qu'un vent soufflait fort cette fin d'après-midi là, soulevant la poussière et faisait battre les toiles des tentes colorées. 
Devant nous, s'étire le lac comme une longue onde bleue, étendu dans la vallée isolée de Rupshu

Après une nuit d'adaptation sur un sol caillouteux, nous nous levons de bonne heure. Le ciel est dégagé, les chevaux et leurs maîtres nous rejoignent afin d'être chargés et nous partons le long du lac, en direction du sud. 

We arrive at the end of the day near the lake, where we will camp for the night. We are at 4522m high altitude. It seems to me that a wind was blowing hard that late afternoon, kicking up the dust and flapping the canvas of the colored tents.
Ahead of us lays the lake like a long blue wave, stretched out in the isolated valley of Rupshu.

After a night of adaptation on a stony ground, we get up early. The sky is clear, the horses and their masters join us to be loaded and we leave along the lake, in the direction of the south.






Et alors nous passons la journée à marcher à l'ouest de ce lac aux eaux turquoises. Le paysage est magnifique, il est vrai, et ne change guère au long de la journée. L'air est sec, le soleil tape, je bois mais ça ne change rien à ma bouche aride, comme les montagnes qui nous entourent.

And so we spend the day walking on the west side of this turquoise water lake. The landscape is magnificent, it is true, and hardly changes throughout the day. The air is dry, the sun is beating down, I drink but that doesn't change my arid mouth, like the mountains that surround us.










Les chevaux formant notre petite caravane, sans qui rien de toute cela ne serait possible... Montés de nos tentes de camping, matelas isolants, la tente de la cuisine, où dorment également les écuyers et guides, nourriture pour 5 jours, car il n'y aura pas grand chose sur notre route...

The horses forming our little caravan, without whom none of this would be possible... Mounted with our camping tents, insulating mattresses, the kitchen tent, where the squires and guides also sleep, food for 5 days, because there there won't be much on our way... 




Puis le soleil peu à peu disparaît derrière les monts les plus élevés. Vient alors l'ombre. Il  s'installe dès lors un jeu de clair obscur mouvant, entre ciel et terre, découpant les silhouettes verticales dans l'horizon. 

Then the sun gradually disappears behind the highest mountains. And comes the shadow. From then on, a shifting interplay of chiaroscuro sets in, between sky and earth, cutting out the vertical silhouettes in the horizon.






Nous avons quitté le lac, étions à son bout, et obliqués en direction de l'ouest. Les ombres l'emportent et nous installons le campement pour la nuit. Nous soupons sous le tipi montés par les guides. Les repas sont simples mais revigorants après une journée de marche qui nous a tout de même bien sonnés. 
La nuit est meilleure.

Au petit matin, je  cherche un endroit pour me soulager et alors que je contemple ainsi le paysage, j'aperçois au loin des drôles d'animaux courir dans les prés. Ils sont très allongés, ressemblant presque à des girafes, vous savez, avec cet élan déglingué quand elles bougent, et en y regardant de plus près, je vois que ce sont des chevaux sauvages. Ils marchent vraiment d'une autre manière et sont très hauts sur pattes. 

Après cet épisode étonnant, nous déjeunons, packons nos affaires et entamons notre 2ème jour de marche. 

Nous suivons une rivière qui alimente le lac, puis grimpons peu à peu la montagne. 
Chacun trouve son pas et le groupe, entre les marcheurs, les cheveux et les guides va s'étendre sur des centaines de mètres les jours qui suivent. 

We left the lake, were at its end, and angled in a westerly direction. The shadows prevail and we set up the camp for the night. We have supper under the tepee set up by the guides. Meals are simple but invigorating after a day of walking which still knocked us out!
The night is better though.

In the early morning, I look for a place to relieve myself and while I contemplate the landscape, I see, in the distance, strange animals running in the meadows. They're very elongated, almost like giraffes, you know, with that ramshackle momentum when they move, and after looking closer, I see they're wild horses. They really walk another way and are very high on their legs.

After this amazing episode, we have lunch, pack our things and start our 2nd day of walking.

We follow a river that feeds the lake, then gradually climb the mountain.
Each one finds his step and the group, between the walkers, the hair and the guides will extend over hundreds of meters in the days that follow.









Le 3ème jour, nous traversons quasi toute la matinée une grande plaine parsemée de bosses et de mares avant de gravir une montagne qui mettra le souffle à l'épreuve mais offrira une vue spectaculaire sur l'autre pan.

Then we cross a large plain dotted with bumps and ponds before climbing a mountain that will put your breath to the test but will offer a spectacular view on the other side.






L'après- midi, la météo se gâte, le ciel se couvre d'abord de nuages gris, alors que nous passons non loin d'un troupeau de Dzos (un mix entre la vache et le yak apparemment, il y a en effet très peu de yaks au Laddakh, on les trouve au Tibet et ils sont  en effet beaucoup plus gros).

On the 3rd day, the weather deteriorated, the sky was first covered with gray clouds, as we passed not far from a herd of Dzos (a mix between cow and yak apparently, there are indeed very few of yaks in Laddakh, they are found in Tibet and they are indeed much larger).





Nous dormons ce soir-là auprès de quelques yourtes, les seules habitations que nous verrons durant tout ce trek. Elles appartiennent aux nomades appelés Changpas (les nordiques en tibétain). Ce sont des semi-nomades d'origine tibétaine, qui migrent pour trouver les paturâges et nourrir leurs troupeaux. Leur territoire s'étend sur un haut plateau appelé Changtang (une partie de de l'ouest et nord du Tibet allant jusqu'au sud-est du Laddakh). 

Notre campement attire la curiosité des enfants qui viennent voir de plus près qui nous sommes. 

We sleep that evening with a few yurts, the only houses we will see during this trek. They belong to the nomads called Changpas (Nordic in Tibetan). They are semi-nomads of Tibetan origin, who migrate to find pastures and feed their herds. Their territory extends over a high plateau called Changtang (part of western and northern Tibet extending to southeastern Laddakh).

Our camp attracts the curiosity of children who come to see more closely who we are.








Le 4ème jour sera le plus dur... Il pleut, grêle, fait froid et c'est le jour où nous devons passer le col à 4900 mètres quand même....

The 4th day will be the hardest... It's raining, hail, it's cold and it's the day we have to pass the pass at 4900 meters anyway...





Le moral des troupes est vaillant, presque jusqu'à la fin de cette intense journée de marche. Après avoir affronté une météo capricieuse, s'être fait fouetté le visage par la pluie et la grêle, passé le col et traversé je ne sais plus combien de rivières à l'eau glaciale, on arrive un peu au bord de la crise de nerf au campement du soir...

Au début on les enlevait encore, les chaussures, pour passer les rivières, on essayait de ne pas se mouiller les pieds, de faire attention, mais me souviens qu'après nombre de bras à traverser, on a laissé tomber ce petit luxe d'avoir les pieds secs... J'ai même donné mes chaussures de marche à la fin du trek à l'un des écuyers qui en était ravi, moi aussi d'ailleurs...

ll y a eu des passages cocasses où l'on ne trouvait tout simplement pas de voies, tant la rivière, coulant à grands flots, se séparait. On pouvait presque entendre les pierrailles se faire trimballer dans l'eau, ça ne donnait pas envie d'y mettre les pieds au risque de se faire shooter les chevilles. Bref... on était contentes de voir cette journée de marche terminée...

The morale of the troops is valiant, almost until the end of this intense day of walk... 
After having faced capricious weather, having had our face whipped by rain and hail, passed the pass and crossed I don't know how many rivers with icy water, we arrive a little on the verge of a nervous breakdown at the evening camp...

At the beginning we still took them off, the shoes, to cross the rivers, we tried not to get our feet wet, to be careful, but remember that after a number of arms to cross, we gave up this little luxury of having dry feet... I even gave my walking shoes at the end of the trek to one of the squires who was delighted with them, me too...

There were funny passages where you simply couldn't find any tracks, as the river, flowing in great flow, was separating so much. You could almost hear the rocks being dragged around in the water, it didn't make you want to set foot there at the risk of getting your ankles kicked. In short... we were happy to see this day of walking over...








Le dernier jour fût paisible. Une journée sous un soleil de plomb, entre rocailles et rivières. Nous retrouvons peu à peu des reliefs plus secs, les paturages disparaissent derrière nous.

The last day was peaceful. A day under a blazing sun, between rockeries and rivers. We gradually find drier reliefs, the pastures disappear behind us.











Nous nous arrêtons dans l'après-midi à une station de bains au souffre si je ne m'abuse, mais qui ne donne guère envie. Je crois bien que nous nous sommes néanmoins douchées dans le coin. 

We stop in the afternoon at a sulfur baths station if I'm not mistaken, but which hardly makes you want to. I believe that we nevertheless showered in the cabins provided for this purpose.




Notre groupe rejoint Pang, une route en laçets avec 3 gargotes posées là, on ne sait pas trop pourquoi. Les toits en tôles crissent dans le vent, un bout de plastique dessine des arabesques au gré de son souffle. Un chien hurle. 
C'est un endroit où se parquent les camions pour casser la croûte ou sippé un chaï. 
Nos aventures himalayennes vont s'arrêter là. On a bien réflechit, c'est après tout l'été, on aimerait bien avoir chaud quand même et avons donc décidé de rejoindre le Rajasthan.... Va alors s'entamer la descente  par étapes jusqu'en plaine...

Le reste du groupe lui remonte sur Leh. Ils attendent le van qui n'est pas encore là. Au revoir à tous, merci à Frédérique pour quelques unes de ses photos, par exemple les belles des paysages clair-obscur.

Nous, nous tentons notre chance en stop et nous  faisons prendre assez rapidement par un camion. Nous voilà parties pour d'autres aventures.

Nous roulons au pas dans ce mastodonte métallique qui cahote entre les nombreuses montées et descentes de la route. Nous passons par des gorges étroites, aux premières loges depuis la cabine au vaste pare-brise. On en rate pas une miette.

Le jour se couche et on se demande quand même un peu où l'on va dormir. Le camionneur s'arrête dans un lieu où se trouvent quelques maisons, on ne les repère qu'à leurs lumières dans cette nuit noire. 
Il ne semble pas y avoir de lieu où passer la nuit, nous resterons donc dans le camion. Le chauffeur s'en est allé, on a donc l'impression qu'on aura la cabine pour nous toutes seules....
Manque de pot, ce n'est pas ce qui se passera.... 

Le chauffeur revient, bourré... Il tient une de ces fioles de tire-boilleaux et nous en propose un verre. On refuse poliment alors qu'il se serre une bonne rasade dans un godet en aluminium... Puis il se vautre sur son siège, nous fait la conversation de sa bouche pâteuse, baragouine des sons qu'on ne saisit évidemment pas. Puis il finit par s'endormir et commence à ronfler...

On glousse un peu, on est surtout soulagées qu'il ait versé- C'est sans compter sur sa persévérance, malgré son état...

Marie me tire de mon sommeil, enfin, sommeil... c'est un bien grand mot, disons plutôt de mon somnolage. Nous sommes couchées, alignées de par et d'autre  de la cabine, derrière le chauffeur. Et celui-ci, serait apparemment en train de caresser la jambe de Marie. Je cherche ma torche frontale, la braque sur le visage du malheureux, en enlevant brusquement la main de la jambe de ma copine et lui rajoutant, à voix bien forte d'arrêter de chipoter avec cette dernière.

Il se tient à carreau pour le reste de la nuit, ronflant à pleine gorge, alors que nous attendons maintenant impatiemment que le jour se lève....

Nous descendons jusqu'à Vashisht, qui nous accueuillera pour quelques jours, le temps de se laver, checker le net, faire la lessive....

Our group joins Pang, a winding road with 3 eateries placed there, we don't really know why. The sheet metal roofs creak in the wind, a piece of plastic draws arabesques according to its breath. A dog howls.
It's a place where trucks park to have a bite to eat or sip a chaï.

Our Himalayan adventures will end there. We have thought about it, it is after all summer, we would like to be warm anyway and have therefore decided to join Rajasthan.... We will then begin the descent to the plain...

The rest of the group goes back to him on Leh. They are waiting for the van which is not there yet. Goodbye everyone, thanks to Frédérique for some of her photos, for example the beautiful chiaroscuro landscapes.

We try our luck hitchhiking and we get picked up fairly quickly by a truck. Here we go for other adventures.

We drive slowly in this metallic juggernaut which bumps between the many climbs and descents of the road. We go through narrow gorges, with a front row seat from the cabin with its vast windshield. We don't miss a beat.

The day is setting and we still wonder a little where we are going to sleep. The driver stops in a place where there are a few houses, that can only be spotted by their lights in this black night. There doesn't seem to be a place to sleep over, so we stay in the truck. The driver has left, so it feels like we'll have the cabin to ourselves....
Bad luck, that's not what will happen....

The driver comes back, drunk... He's holding one of those flasks from bottle-tap and offers us a glass. We politely refuse while he squeezes himself a good glassful in an aluminum cup... Then he wallows in his seat, talks to us with his pasty mouth, gibberish sounds that we obviously don't understand. Then he finally falls asleep and starts snoring...

We chuckle a little, we are especially relieved that he poured - This is without counting on his perseverance, despite his condition...

Marie pulls me out of my sleep, well, sleep... that's a very big word, let's say more from my sleepiness. We are lying down, lined up on either side of the cabin, behind the driver. And this one is apparently stroking Marie's leg. I look for my headlamp, pointing it at the unfortunate man's face, abruptly removing his hand from my friend's leg and telling him, in a very loud voice, to stop quibbling with her.

He hangs on for the rest of the night, snoring loudly, as we now wait impatiently for day to break....

We go down to Vashisht, which will welcome us for a few days, the time to wash, check the net, do the laundry.... 

See you in Rajasthan for the next chapter!!!




12 août 2015

Markha valley

 To go with the flow...





Nous quittons Leh sous une ciel nuageux, je ne me souviens plus exactement les circonstances mais pense que nous avons du marcher jusqu'aux abords de la ville, pour y faire du stop. Nous avons certainement dû nous faire prendre facilement, car ainsi va la vie
sur les routes de l'Himalaya

Nous grimpons dans la cabine d'un camion conduit par un chauffeur fort sympathique, bien que peu bavard. Nous passons le Kushok Bakula Rimpochee Airport, quittons l'agitation du trafic cernant la ville pour reprendre place au milieu de ces tableaux époustouflants qui se découvrent devant nos yeux. 

We leave Leh on a cloud morning, I don't remember exactly the circumstances but think that we had to walk to the outskirts of the city, to hitchhike there. We must have gotten caught easy 'cause such is life on the roads of the  Himalayas.

We climb into the cab of a truck driven by a very friendly person, although not a very talkative one. We pass the Kushok Bakula Rimpochee Airport, leave the hustle and bustle of the traffic surrounding the city to take our place again in the middle of these breathtaking paintings that unfold before our eyes.








Le ciel est chargé, les montagnes aux différents tons de bruns tracent des lignes et des courbes, tout comme la route et la rivière en contre-bas, que nous finissons par apercevoir lorsque nous arrivons vers Phey. Nous surplombons en effet  l'Indus qui est brune et torrentielle. 
Il continue de pleuvoir et ce phénomène commence à devenir inquiétant, car les vieilles maisons aux toits de boue deviennent poreuses et ces derniers menacent de s'effondrer. 

The sky is heavy, the mountains of different shades of brown draw lines and curves, just like the road and the river below, which we finally see when we arrive towards Phey. We indeed overlook the Indus which is brown and torrential. It continues to rain and this phenomenon begins to become worrying, because the old houses with mud roofs are getting  porous and the latter threaten to collapse.




Nous continuons de rouler sur cette Srinagar-Leh road qui n'est que piste parfois, en travaux souvent et par bouts, superbement goudronnée. Le réseau s'étend et de nouvelles routes sont envisagées aux quatre coins de l'état. Il y a par exemple une route qui doit rejoindre le Zanskar à l' Himachal Pradesh, au-dessus du Rothang Pass. Je l'ai aperçue en finissant un trek dans la région deux ans plus tôt (https://soniaontheroadagain.blogspot.com/2013/07/trek-amu-to-darcha.html). 
Les efforts de construction qui avaient menés quasi au col ont été vains car un éboulement a eu lieu et a tout défoncé....

De notre côté, nous avançons lentement mais sûrement, le gros avantage de ces camions et leur grande cabine aménagée est la vue dégagée et donc la lenteur, nous permettant de profiter pleinement du spectacle!

Nous nous faisons déposer au bord de l' Indus par le chauffeur qui continue, comme la rivière, sa route en direction de Srinagar, alors que nous autres, allons chercher un moyen de rejoindre Chilling, le long de la rivière Zanskar (traduit du tibétain, qui veut dire Cuivre blanc). Nous rejoignons la vallée de Sangam, qui se trouve à 48 kilomètres à l'ouest de Leh et se trouve être le confluent des rivières Indus et Zanskar 

Les aléas et surprise du voyage continuent, voilà maintenant que deux jeunes motards se proposent de nous amener. Etant donnée la rareté du trafic sur cette très nouvelle route, nous n'avons pas trop le choix et grimpons à l'arrière de leur moto sportive, sac sur le dos! C'est épique, osé et ma foi aventureux, les bras et jambes sont crispés sur cette route caillouteuse. Nous longeons une rivière qui, lorsque les pans de montagnes se resserrent, devient déchainée, aurait envie de déborder même. Il est difficile de garder son équilibre mais le trajet se passe bien et c'est avec un certain plaisir quand même que nous arrivons à bonne destination. 


We continue to drive on this Srinagar-Leh road which is sometimes only a track, often under construction and in parts, superbly paved. The network is expanding and new routes are being considered across the state. There is for example a road which must join Zanskar to Himachal Pradesh, above the Rothang Pass. I saw it while finishing a trek in the region two years earlier (https://soniaontheroadagain.blogspot.com/2013/07/trek-amu-to-darcha.html).
The construction efforts that had led almost to the pass were in vain because a landslide just took place and destroyed everything....

We are moving slowly but surely, the big advantage of these trucks and their large fitted cabin is the unobstructed view and their the slowness, allowing us to fully enjoy the show!

We are dropped off at the edge of the Indus by the driver who continues, like the river, his route towards Srinagar, while we are going to look for a way to reach Chilling, along the Zanskar river (translated from Tibetan, which means white copper).
We reach the Sangam valley, which is 48 kilometers west of Leh and happens to be the confluence of the Indus and Zanskar rivers

The vagaries and surprises of the trip continue as now two young bikers are offering to take us. Given the rarity of traffic on this very new road, we didn't have much choice and climbed on the back of their sporty motorbike, backpack on!







Nous passons la nuit chez une famille qui a une chambre pour le visiteur de passage. Ils ont quatre enfants, trois garçons et une fille. Un de leur petit est moinillon. Il ne vit plus là mais est justement de retour pour quelques jours, en visite dans sa famille. Car ici, comme dans les familles bouddhistes au Tibet, on "donne" un de ses fils au monastère. 

Ils sont contents de s'amuser entre eux et avec nous lorsque nous ne sommes pas en train de nous reposer, assommées par la fatigue. Lors de siestes, nous nous surprenons à plusieurs reprises en train de faire des apnées et se réveiller par le bruit d'une respiration qui cherche son air. Un peu flippant parfois...

We spend the night with a family who have a room for the passing visitor. They have four children, three boys and a girl. One of their young is a monk. He no longer lives there but is just back for a few days, visiting his family. Because here, as in Buddhist families in Tibet, one "gives" one of his sons to the monastery.

They are happy to have fun with each other and with us when we are not resting, stunned by fatigue. During naps, we surprise ourselves several times in the process of holding apneas and waking up to the sound of breathing seeking its air. A little creepy sometimes...










Chilling est un petit village qui s'étire en longueur. Notre maison se situe en bas de celui-ci et fait face à la rivière Zanskar. Derrière la bâtisse où nous longeons se tient son jardin avec un veau qui paisse et des champs apportant de la douceur à toute cette aridité. Les couleurs des montagnes sont particulièrement saisissantes et c'est vraiment d'une grande et pure beauté. Le silence est tout relatif car la rivière ne cesse de se faire entendre, recevant l'eau de tous les ruisseaux des cimes dont regorgent cette vallée. L'eau est loin d'être transparente comme on peut parfois la voir... Elle est gorgée de sédiments qui l'obscurcissent et la rendent comme épaisse. 

Chilling is a small, stretching village. Our house is located at the bottom of it and faces the Zanskar River. Behind the building where we pass stands his garden with a calf grazing and fields bringing softness to all this aridity. The colors of the mountains are particularly striking and it's really a great and pure beauty. The silence is quite relative because the river does not cease to make itself heard, receiving water from all the streams of the peaks which abound in this valley. The water is far from being transparent as we can sometimes see it... It is gorged with sediments which darken it and make it seem thick.







Nous partons donc en expédition pour marcher le Markha trek. Pour ce faire, nous devons traverser la rivière Zanskar, dans une sorte de cageot, arrimé à un cable, comme une sorte de tyrolienne.... tirée à bout de bras... Emotions fortes et rires garantis! 

So we go on an expedition to walk the Markha trek. To do this, we have to cross the Zanskar river, in a kind of crate, tied to a cable, like a kind of zip line.... pulled at arm's length... Strong emotions and laughter guaranteed!






Une fois l'autre rive rejointe, nous marchons sur un agréable chemin, en hauteur, donnant ainsi une autre perspective sur les environs et ses splendides flancs de montagnes. Les nuages qui parsèment le ciel sont comme des petits moutons éparpillés dans un bleu intense. Un jeu de clairs-obscurs s'installe entre les tons marrons, ocres et beiges de la roche. Tout change tout le temps alors même que ces montagnes semblent incarner l'immobilité dans sa plus claire expression.

Once we have reached the other bank, we walk on a pleasant path, up high, thus giving another perspective on the surroundings and its splendid mountain sides. The clouds that dot the sky are like little sheep scattered in an intense blue. A game of chiaroscuro settles between the brown, ocher and beige tones of the rock. Everything is changing all the time even as these mountains seem to embody stillness in its clearest expression.











Nous continuons notre marche dans ce paysage désertique, longeant la Zanskar, avant que celle-ci ne continue sa route vers le sud et nous bifurquant en direction de l'est.  

Nous suivons maintenant une bien plus petite rivière, la Markha. Sa couleur est plus sombre et elle s'écoule très rapidement. Peu de temps après avoir bifurqué, la paysage commence peu à peu à changer. La végétation fait à nouveau son apparition, annonçant un hameau. En effet, peu de temps après, nous croisons des maisons éparses, entourées de champs et d'arbres. Réels oasis de vie au milieu de cette pierraille. 

Et c'est bien là aussi le charme de cette ballade, voir ces humbles maisons de boue au milieu de cultures verdoyants. Cela reste un sacré spectacle, ainsi nichés au milieu des montagnes arides du Ladakh. En cette saison estivale, les cultures prospèrent dans ces villages où flottent les drapeaux de prières bouddhistes et siègent leurs stupas ancestraux.

Nous profitons de cette ombre bienfaitrice pour pique-niquer. 


We continue our walk in this desert landscape, along the Zanskar river, before it continues its route south while we branches off towards the east.

We now follow a much smaller river, the Markha one. It is unleashed and black with sediment and stones that it drags along in its path. Shortly after forking, we begin to pass scattered houses, surrounded by vegetation and trees.
Real oases of life in the middle of this rock.

And that is also the charm of this walk, crossing these humble mud houses in the middle of green fields. It remains quite a spectacle, thus nestled in the middle of the arid mountains of Ladakh. Culture thrives in these villages where Buddhist prayer flags fly and their ancestral stupas sit.

We take advantage of this beneficial shade to picnic.












Nous en profitons pour faire la conversation aux locaux lorsque nous en croisons, comme cette petite Madame, que nous avons l'air de bien amuser avec nos questions pleines de banalité, du genre:  Est-ce bien la direction pour Kaya? Alors qu'il n'y a pas vraiment le choix, en même temps: Il n'y a qu'une route, 3 bleds avant le col et Kaya étant le premier.... ça ne peut qu'être le prochain... 

We take the opportunity to make conversation with the locals when we come across them, like this little Madame, whom we seem to have a lot of fun with our questions full of banality, like: Is this the direction for Kaya? While there is not really a choice, at the same time: There is only one road, 3 villages before the pass, and Kaya being the first one... it can only be the next...






Nous continuons notre marche jusqu'à arriver à un chai shop, abrité sous une bâche Nous y rencontrons la famille qui vit là, dans un certain dénuement mais avec le vent comme compagnie, s'engouffrant dans la vallée par les diverses gorges qui s'y déversent. La vue reste évidemment spectaculaire, puisque nous nous trouvons entourées de montagnes de part et d'autre. Il fait chaud, l'air est sec, c'est bon de se reposer, siroter un chaï réconfortant et observer les us et coutumes de ce peuple montagnard. 

Assis par terre, un vieil homme attise le feu avec un intéressant stratagème de soufflerie: la peau cousue d'un mouton en poche devenant le soufflet ! 
ll travaille également le métal et nous montre sa collection de cuillères. 

We continue our walk until we arrive at a chai shop, sheltered under a tarpaulin. We meet the family who lives there, in a certain destitution but with the wind as company, rushing into the valley through the various gorges that pour into it. The view is obviously spectacular, since we find ourselves surrounded by mountains on both sides. It's hot, the air is dry, it's good to rest, sip a comforting chai and observe the habits and customs of this mountain people.

Sitting on the ground, an old man stokes the fire with an interesting wind tunnel ploy: the sewn skin of a sheep in a pocket shape becomes the bellows!
He also works with metal and shows us his collection of spoons.










Un groupe de trekkeurs anglais passe avec sa caravane de chevaux portant leur matériel. Ils arrivent d'une gorge étroite où un éboulement vient d'avoir eu lieu. Ils n'ont pas du tout l'air rassurés et pour cause... Nous serons donc vigilantes lors de notre marche. Le ciel continue d'alterner entre bleu éclatant et nuages apportant pluies et vents. Des éboulements de grandes ampleurs sont à déplorer dans tous les états du nord... 

A group of English trekkers pass with their caravan of horses carrying their equipment. They come from a narrow gorge where a landslide has just taken place. They don't seem at all reassured and for good reason... We will therefore be vigilant during our walk. The sky continues to alternate between bright blue and clouds bringing rain and wind. Large-scale landslides are to be deplored in all the northern states...






Je ne me rappelle plus tant bien, mais pense que nous avons du dormir une nuit avant de reprendre notre route le lendemain matin. Nous longeons des bouts où la rivière est quasiment noire maintenant. Elle rugit comme un tigre, déplace un nombre considérable de pierres, cailloux, sédiments, emportés depuis les hauteurs, puis ballotés sur son passage, tout comme les branchages qui auraient eu l'audace de lécher d'un peu trop près l'eau.

I don't remember so well, but think we must have slept one night before resuming our journey the next morning. We go along stretches where the river is almost black now. It roars like a tiger, displacing a considerable number of stones, pebbles, sediments, carried from the heights, then tossed about in its path, just like the branches which would have had the audacity to lick the water a little too close.






Le chemin est agréable, la végétation est tellement rare sous ces latitudes qu'elle apparaît vraiment comme un miracle. Elle nous accompagne le long du village, puis plus loin encore. La terre est imbibée d'eau, le sol est comme la rivière, foncé. Les pans des montagnes dessinent de superbes arabesques où se mélangent les tons naturels. 

The path is pleasant, the vegetation is so rare under these latitudes that it really seems like a miracle evertime you see a bush. It accompanies us along the village, then further still. The earth is soaked with water, the ground is like the river, dark. The sides of the mountains draw superb arabesques where the natural tones are mixed up. 












Puis le chemin quitte la vallée et reprend gentiment de la hauteur, nous offrant une autre perspective. Nous marchons entre de gros rochers qui ont du débouler là il a quelques temps déjà. Des animaux y ont laissés leur os, accentuant l'aspect désertique pourtant bien installé dans le décor.

Then the path leaves the valley and rises soflty again, giving us another perspective. We walk between large rocks that must have tumbled there some time ago. Animals have left their bones there, accentuating the desert aspect yet well established in the decor.












Puis nous arrivons à un endroit très proche de la rivière, littéralement déchaînée maintenant. Elle fait des vagues, on voit les pierres brinqueballées dans les remous, ça éclabousse, déboule et rugit, mangeant tout sur son passage. 

ll y a un bouchon de trekkeurs car la rive et le chemin ont disparus. Il ne reste qu'un étroit bout de terre qu'il faut parcourir, collé à la roche, mélange de sable, boue, cailloux et autres sédiments, entassés en fines couches friables. Cette paroi est imbibée d'eau suite aux dernières, fréquentes et anormales pluies et menace de s'effondrer à chaque instant. Il n'y a pas d'autres solutions pour continuer le trek et nous hésitons à y aller. Mon côté fonceuse me dit d'y aller rapidement, mais en y regardant de plus près.... ça craint vraiment!

Des mules sont en train de tenter de passer, chargées, la patte avant reste en l'air, hésitante, elles ont peur, comme nous tous, car si elles font un faux pas, elles se feront emporter sans grande chance d'être récupérées... On est tous suspendus à leurs mouvements, croisons les doigts pour les voir passer le goulet! sans encombres et enfin, c'est bon, elles sont toutes de l'autre côté. Mais peu de temps après, le bout du sol restant s'effondre et coupe la vallée en deux. 
Nous n'avons plus qu'a rebrousser chemin....

Then we come to a place very close to the river, literally raging now. It makes waves, we see the stones swirling around in the eddies, it splashes, tumbles and roars, eating everything in its path.
There is a trekker jam because the bank and path have disappeared. There remains only a narrow piece of land that must be traversed, stuck to the rock, a mixture of sand, mud, pebbles and other sediments, piled up in thin friable layers. This wall is soaked with water following the last, frequent and abnormal rains and threatens to collapse at any moment. There are no other solutions to continue the trek and we hesitate to go there. My go-getter side tells me to get going fast, but on closer inspection... lt really sucks!

Mules are trying to pass, loaded, the front leg remains in the air, hesitant, they are afraid, like all of us because if they make a wrong step, they will be carried away without much chance of recovering them. We're all hanging on to their movement, fingers crossed to see them pass without a hitch and it's good, they're all on the other side! 
But soon after, the remaining tip of the ground collapses and cuts the valley in two.
We just have to turn back...


Avec une belle lumière
With a nice light






Nous passons la nuit dans l'une de ces maisons traditionnelles, où nous rencontrons une famille de Genève! Nous tapons le carton avec les deux ados, tout en se racontant nos voyages! Salut à tous et au plaisir de se recroiser!!!

Au-dehors, la pluie a repris par intermittence. La mousson est très forte dans les reste du pays également. C'est dur de trouver la bonne mesure! 

We spend the night in one of these traditional houses, where we meet a family from Geneva! We hit the box with the two teenagers, while telling each other about our travels! Hi everyone and looking forward to seeing you again!!!

Outside, the rain resumed intermittently. The monsoon is very strong in the rest of the country as well. 






Le lendemain, nous quittons la Markha valley et rejoignons à nouveau la Zanskar. Une fois de plus, nous nous installons dans le petit cageot de fer qui permet de passer la rivière, ce qui occasionne une fois de plus des fous rires!

The next day, we leave the Markha valley and rejoin Zanskar again. Once again, we settle into the small iron crate that allows us to cross the river, which once again causes giggles!






Nous songeons à rester à la guest house familiale de Chilling, où nous avions passé 1-2 nuits à notre arrivée mais une jeep semble se profiler et Marie aimerait bien une bonne douche chaude. Il faut dire qu'ici, les salles de bains, s'il  y en a, sont rudimentaires... 

Il y a de l'incertitude, aucun trafic en vue, des trekkeurs en rade qui patientent dans le chai shop du bled, puis finalement, oui, un pick-up arrive dans un nuage de fumée, réservé on ne sait comment, où s'installe les marcheurs. Il n'y a pas assez de place pour tout le monde, la famille de genevois décide de rester alors que nous nous installons à l'arrière et repartons sur cette piste à nid de poule, têtes au vent, le long de la rivière.

We are thinking of staying at the family guest house in Chilling, where we had spent 1-2 nights on our arrival, but a jeep seems to be looming and Marie would like a good hot shower. It must be said that here, the bathrooms, if there are any, are rudimentary...

There is uncertainty, no traffic in sight, trekkers in the harbor waiting in the village's chai shop, then finally, yes, a pick-up arrives in a cloud of smoke, reserved we don't know how, where s install the walkers. There is not enough room for everyone, the family from Geneva decides to stay as we settle in the back and set off again on this pothole track, heads to the wind, along the river.






Notre but est de rejoindre Nimoo, un village qui s'étend le long de la "grande" route Srinagar-Leh, que nous avions aperçu des hauteurs, en arrivant dans le coin. Il y a une guest house là-bas, un bâtiment rose, entouré d'un jardin fleuris. Les chambres sont grandes et lumineuses et la  douche est en effet bienvenue!

Nous allons exporer le village en fin de journée car il y a un petit monastère en son amont, le Urgan Gompa Nimoo. La lumière y est belle et l'ambiance paisible. 

Nous rentrons sur Leh le lendemain pour continuer sur d'autres aventures: un trek au lac Tso Moriri, à suivre au prochain chapitre! 😉

Our goal is to reach Nimoo, a village that stretches along the "big" Srinagar-Leh road, which we had seen from the heights, when arriving in the area. There's a guest house there, a pink building, surrounded by a flower garden. The rooms are large and bright and the shower is indeed welcome!

We will explore the village at the end of the day because there is a small monastery upstream, the Urgan Gompa Nimoo. The light is beautiful and the atmosphere peaceful.

We return to Leh the next day to continue on other adventures: a trek to Lake Tso Moriri, to be continued in the next chapter! 😉











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