To go with the flow...
Thank you to Tracy, David, Kathy, Shan te, Josh for the use of your pictures!
Reprise de service sur le blog (enfin !) afin d’actualiser les derniers mois passés à San Marcos La Laguna, où je vis donc depuis décembre. Je crois qu’il m’a fallu atterrir dans ce nouvel environnement, prendre le temps de m’adapter aux changements, à un nouveau rythme aussi, avant de pouvoir vous en faire un compte-rendu.
Cela fait des années que je n’ai pas posé mes bagages aussi longtemps quelque part ; un quelque part ou je n’ai pas vraiment choisi d’être mais rejoint pour continuer mon entrainement de Tai Chi. Cela vous étonne ?! …. Et bien moi aussi !!!
Cela fait des années que je n’ai pas posé mes bagages aussi longtemps quelque part ; un quelque part ou je n’ai pas vraiment choisi d’être mais rejoint pour continuer mon entrainement de Tai Chi. Cela vous étonne ?! …. Et bien moi aussi !!!
Ainsi va la vie ; je suis toujours et inexorablement attirée par cette pratique. Me voilà donc à découvrir le village abritant notre nouveau centre, ouvert toute l’année et définitivement installé. Mais j’y reviendrais plus tard.
Pour l’heure, comme d’habitude, il règne un brin de confusion à la station de bus de Xela en cette heure matinale, où chacun aborde sa journée dans un mouvement encore vif. Un grand marché s’étire à l’air libre, sous des parasols colorés et tôles ondulées dans ce qui semble être un labyrinthe, où de beaux fruits et légumes, pains et volailles, gadgets et habits sont exposés en rangs serrés.
Finally back on the blog and update you about the last months spent in San Marcos la Laguna where I live since December. I guess I needed time to land in that new environment, adapt to changes, to a new rhythm, before I could eventually make you a report.
It has been years since I didn’t drop my bags somewhere for such a long time, a somewhere I didn’t really chose to be but reached to continue my Tai Chi training.
It has been years since I didn’t drop my bags somewhere for such a long time, a somewhere I didn’t really chose to be but reached to continue my Tai Chi training.
Are you surprised?!.... Well... Me too!!!
There it goes, I am still and inexorably attracted by this practice. Here am I discovering the village where is found our new, definitely set up center, open all-year long but I will get back to it later on.
For now, as usual, there is a bit of confusion at Xela’s bus station, where everyone begins its day in a still lively movement. A big market stretches in the open air, under colorful umbrellas and corrugated iron roofs in what seems to be a labyrinth, where nice fruits and vegetables, breads and poultry, toys and clothes are exposed in tight rows.
Juste à côté, commence la station de bus du terminal Minerva, où une enfilade de mastodontes colorés, tous chromes scintillants, se succèdent en crachant leur fumée noire et empoisonnante ; ou alors il restent là, à l’arrêt, attendant de se remplir avant l’heure toute relative de leur départ. Les rabatteurs crient des destinations en agitant les bras ; les passagers se déplacent tel un essaim d’abeilles, leurs balluchons colorés de tissus typiques à bout de bras ; les femmes, parfois des gamines encore, portent leur bébé emmailloté dans le même genre de tissu, collé à leur dos, tels des petits paquets. Chacun vaque à sa mission alors que cela klaxonne, démarre, freine, lâche un crachin de fumée dans un sursaut, vrombit, pour mieux redémarrer…
Just next to the market begins the Minerva Bus Terminal, where a succession of colorful colossus, all chromes shining, are following each other, spitting their dark
and poisonous smoke or are just standing there, stopped, waiting to get full
before their relative time of departure. The touts are screaming some
destination’s names while agitating their arms ; the passengers are moving like
a bee’s swarm, with their multicolored bundles of typical fabric; the women,
sometimes just girls still , are carrying their swaddled babies in the same kind of
fabric, on their back, like little parcels. Everyone is busy while the horn is
beeped as a bus starts up, stops, drops a spit
of smoke in a jolt, roars, to start again…
Finally a tout finds me and seems really willing to help me. After a few hesitations, here is finally the right bus going to San Pedro, another
village by the lake Atitlan, from where I would only have to jump out and reach San Marcos la Laguna on a last line .
Nous sommes tout d’abord engagés sur une toute petite fraction de la fameuse Pan-American Highway, un système de routes plus ou moins direct, mesurant de 24’000 à 48’000 km de long, tout dépend comment on le calcule (!,) et qui relie le nord des Amériques au fin fond de leur sud. Nous quittons les hauteurs et entamons une descente vertigineuse avec vue spectaculaire sur les trois volcans qui entourent le lac Atitlan, les Pedro, Toliman et Atitlan. Ils se dressent bien droits, tels des pyramides, verdoyants sous le soleil qui maintenant culmine dans le ciel. Ils apparaissent comme veinés, creusés par les éboulements des grandes pluies. C’est ma foi un décor impressionnant et de toute beauté.
Ce lac est le plus grand d’Amérique centrale, avec une profondeur de 350m, il a été formé à l’intérieur du cratère d’un volcan entré en éruption il a bien longtemps de cela.
La route est devenue
étroite et serpente maintenant en virages serrés entre des pans abrupts de montagnes
arborisées. Elle semble se jeter dans le
lac qui seul annoncera enfin le retour au plat.
We are first driving on a tiny fraction of the famous Pan-American Highway,
a system of more or less direct roads, measuring from 24’000 to 48’000 km long,
depending on how you calculate it (!), connecting the North of the Americas to their
deep south.
We leave the heights and start a vertiginous descent with
spectacular views on the three volcanoes surrounding the lake Atitlan, the
Pedro, Toliman and Atitlan. They are erected like pyramids, verdant under the sun which culminates now in the sky. They appear to be like veined, hollowed by the big water's slumps.
It is an impressive and very beautiful landscape.
This lake is the biggest one of Central America with a depth of 350m. It was formed in the crater of an erupted volcano, long, long time ago.
It is an impressive and very beautiful landscape.
This lake is the biggest one of Central America with a depth of 350m. It was formed in the crater of an erupted volcano, long, long time ago.
The road became narrow and is now snaking in tight curves between abrupt, woody mountain’s sides. It seems to throw itself in the lake, only there flatness will be found.
Les villages en
bordure du lac sont imprégnés de la culture Maya. Les populations locales
(Tzutujiils et Kakchiquels par exemple), surtout leurs femmes, portent encore
les costumes traditionnels. Les dialectes, qui diffèrent d’un village à l’autre,
ne rappellent en rien une autre langue connue : ll y a des aspirations,
coups de glottes, mots qui semblent hachés, c’est vraiment tout autre.L’espagnol est essentiellement parlé pour communiquer avec le touriste, les
villageois eux, utilisent leur dialecte. Ce n’est pas ici que je progresserais…
The villages around the lake are impregnated of the Mayan culture. The local populations (Tzutujiils et Kakchiquels for example), especially the women, are still wearing
the traditional costumes. The dialects, which are changing from a village to
another, cannot make you think of any other known language: there are aspirations,
glottal stops, words which seems cut, it is really very different. Spanish is
mainly spoken to communicate with the tourist, the villagers use their dialect.
It is not here that I will progress…
Une fois arrivée à
San Pablo, je saute du bus et prends un tuk-tuk pour rejoindre San Marcos. La
route est mauvaise mais le paysage splendide, me rappelant presque l’Italie et même la mer… J'aperçois de sublimes maisons à l’architecture élaborée, nichées dans les plis que la
côte a créée. Comme je le découvrirais au fils des mois, une communauté
d’expats s'est installée dans les différents villages, après être tombée amoureuse de la région…
Once in San Pablo, I jump out of the bus and take a tuk-tuk to reach San
Marcos. The road is bad but the scenery splendid, reminding me Italy and even
the sea… I notice beautiful houses of elaborated architecture, nested in the
folds the coast created. As I will discover it, an expat community is
installed among the various villages, after falling in love with the region…
Je peux voir que le
niveau du lac a augmenté, noyant ainsi des constructions côtières qui ne font
plus qu’émerger, il paraît même qu’il y avait une plage dans le bled il y a
cinq ans encore…. Dommage qu’elle ait disparu car rares sont les endroits où il
est possible de profiter des rives, bien des privés ou hôtels squattant les
abords avec leur demeure luxueuse...
I can also observe that the water level of the lake drastically rose up, therefor
drowning coastal constructions which are now only emerging. I hear that there
was a beach in the village five years ago only… It is too bad that it went because
rare are the spots where you can actually enjoy the shores as a lot of privates
or hotels are squatting the sides with their luxurious houses….
Je reconnais de suite
l’un de ces lieux touristiques, tendance ‘hippies spirituels’, comme il y en a
déjà plein en Inde ; Encore ; Soit ; Offrant tout une panoplie
de cours de yoga, méditations et autres cérémonies ainsi que les discours
ésotériques venant avec, bien souvent émis par des personnes qui semblent pourtant loin d'appliquer ce qu'elles prêchent, drôle parfois mais lassant le plus souvent. Je passerais peu de temps 'en bas'.
I recognize straight away another one of those touristic place, tendency
`’spiritual hippie’ like you see so many in India. Again. Well. It offers all kinds of yoga, meditations courses, ceremonies and other esoteric
speeches which come with, very often said by people who most of the time do not seem to apply whatever they are preaching. Funny sometimes but tedious most the time. I will spend very little time 'down there'.
Je retrouve Kathy,
rencontrée à Arambol, qui m’accueille chez elle le temps de me trouver un lieu
de vie. Elle habite dans un super
espace, où la cuisine est à l’extérieur et les plantes partie intégrantes
du décor. Merci encore ma belle de m’avoir offert un terrain
d’atterrissage aussi agréable!
I meet again Kathy, met in Arambol, who welcomes me at her place for the time I find my own. She lives in a super space where the kitchen is outside and the plants are totally part of the living space. Thank you again very much for giving me that so comfy landing area!
The village is composed of three barrios (neighborhoods), the first one
is where I live, in the heights, at the same level as the Tai Chi centre, the second
one is also located high up but on another side of a mountain and finally the
third one is the most touristic one, by the lake, with the village’s place and
the main church, some nice and big trees, a couple of tiendas (small shops) and
a street going to the lake, where you find a few hotels, restaurants and vague
boutiques.
Bario Uno, ou je vis
l'église principale du village
Bario dos
Le tout semble calme
et serein mais ce n’est qu’une apparence, comme je le découvrirais au fil des
mois, mais que dis-je, très vite déjà, car Noel approche à grands pas et chaque
maison est munie d’enregistrements à deux balles célébrant la nativité, chantés
d’une étrange voix électronique. C’est terrible…La musique est omniprésente mais
de fort mauvais goût. Si ce ne sont pas les répétitions de la fanfare, ce sont
les chants des églises, parfois aménagées dans une simple maison en adobé (briques
en terre) et toit en tôle, ou le point commun reste le même, il n’y en a pas un
pour en toucher une juste ?! Cela chante et joue incroyablement faux et
personne n’a l’air de s’en rendre compte…. C’est vraiment troublant.
Les villageois apprécient
également de faire sauter des pétards qui rappellent davantage des bombes ;
on en ressent l’impact sur tout son corps ….
Il n’y a pas un jour
de calme sans qu’un haut-parleur ne se fasse entendre et c’est bien dommage,
absurde même au milieu de cette nature.
Un exemple ici
pendant la semaine sainte qui a occasionné un grande fête. Tous les prétextes
sont bons pour en faire une il faut dire… Cohue ou l’on fait éclater des
ballons et des pétards, ou l’on lance du riz et jette des serpentins. Il faut
hurler pour se faire entendre par-dessus la musique et le capharnaüm. Cela a
commencé par un faible bourdonnement pour s’élever jusqu’à un murmure sourd et
finir en vacarme assourdissant.
It all looks quiet and serene but this is just an appearance as I will
discover it along the months. Christmas is coming soon and every house has a cheesy
recording, celebrating the Nativity, sang by a strange electronic voice. It is
terrible… Music is omnipresent but of a very bad taste. If it isn’t the rehearsal
of the brass band, it is the singing from the churches, sometimes located in simple
adobe (bricks of earth) and tin roofs houses, where the common point remains the same :
there is not one guy to put one right note in its place?! They all sing and
play incredibly wrong and nobody seems to even notice… It is really troubling.
The villagers also like to blow firecrackers which actually makes you more think
about bombs, you can feel the impact on your entire body…
There is not one quiet day without a loud speaker, what a shame, even absurd in that otherwise very nice nature side.
An example here during the Holy week and the big party which came with. Anyway, all
the pretexts are good to make one… A scramble where balloons and firecrackers
are being blown up, and where you throw rice and serpentines. You have to shout to
be able to understand each other on top of the music and general chaos. It started with
a weak buzzing to rise up to a deaf murmur and ending in a racket.
Ce n'est évidemment pas que cela et gardons en tête le contexte de ces gens, majoritairement très pauvres,et de faible éducation. Il y a d'ailleurs de nombreuses ONG présentes pour aider la population. Voici ici un autre exemple du folklore local à la foire de San Juan, un village non loin, ou le béton devient un parterre de fleurs et de couleurs…
It isn't of course only that and we should keep in mind the context of these people, majoritarely very poor and of weak education. There are a few NGO's around to help the population. Here is another example of the local folklore at the San Juan’s fair, a village close-by, where the asphalt became flowers
and colors.
Puis enfin, je découvre le centre de Tai Chi qui se trouve être en fait
un temple
Taoiste, le 65ème de son lignage… Une communauté vit là à plein
temps, faisant pousser ses fruits et légumes. Enfin cela est l’idéal pour un
futur proche, car au moment de mon arrivée, la communauté se met encore en
place, même si un énorme travail a déjà été abattu en six mois, il y a beaucoup
à faire ! Je retrouve Kieran et Sarah, Kathy, Marc et son amie Holy, Lincoln,
David, Ed, Harald et Kirthi, et bien sûr Hong. Je rencontre aussi des
nouveaux venus, les deux frères Greg et Frank, Josh et Jen Hola à vous tous !
Il y a d’abord
l’espace de pratique, le Zhong Zhien, magnifique structure tout en bambous qui
fait face aux lac et volcans, c’est inspirant et l’énergie y est incroyablement forte.
Finally I discover the Tai Chi center which is actually a Taoist temple,
the 65th of its Lineage… A community lives there, growing their own vegetables.
Well that is the ideal for a near-by future because when I arrive, the
community is still setting up, even though I am surprised by the already tremendous
amount of work done, there is still a lot to do! I meet again Kieran and Sarah,
Marc and his girlfriend Holy, Lincoln, David, Ed, Harald and Kirthi, and of
course Hong. I also meet new people, the two brothers Greg and Frank, Josh and
Jen. Hola a todos!
To start with, there is the practice space, the Zhong Zhien,
magnificent bamboo structure, facing the lake and volcanoes, it is inspiring
and the energy is there super strong.
The view...
The public entrance
.... and maybe even this???
Au-dessus
s’éparpillent des jardins en terrasses ou je travaillerais essentiellement, à y
faire pousser les légumes, chacun étant ‘assigné’
à des tâches pour le bon fonctionnement de la communauté. Le mien est d'être les petites mains de la permaculture.
Above are found the gardens in terraces where I will mostly work, growing vegetables. Everyone has tasks to do for the community's good flow. Mine is to be the little hands for the permaculture project.
Above are found the gardens in terraces where I will mostly work, growing vegetables. Everyone has tasks to do for the community's good flow. Mine is to be the little hands for the permaculture project.
Il y a ensuite la
maison principale avec espaces communautaires, puis les cabanes et ‘appartements’
ou logent les habitants du temple.
There is then the main house with the common spaces, the cabanas and ‘flats’ where are living the people of the community.
There is then the main house with the common spaces, the cabanas and ‘flats’ where are living the people of the community.
and after... as everything is in constant change here...
Un chemin de pierre traverse la propriété, un ruisseau la parcourt pour se jeter dans des mares et une flopée d’oiseaux et écureuils s'ébattent dans les nombreux arbres.
A stone path is crossing the property, a stream travels through the green and throw itself in ponds and a lot of birds and squirrels gambol in the numerous trees.
Cardinal à poitrine rose Quiscale du Nicaragua
Rose-breasted Grosbeak Nicaraguan Crackle
Hirondelle noire Paruline à sourcils dorés
Black Marlin Golden-browed Warbler
Oriole à cul-noir Geai houppé
Black vented Oriole Bushy-crested Jay
(les photos d’oiseaux ne sont pas de moi mais trouvée sur internet…)
A l'extrémité nord se trouvent la serre ou commence la vie des fruits, légumes, herbes et fleurs, mais aussi les poussins et poulets ; les lapins et chèvres eux ne
devraient plus tarder à arriver. La communauté abrite
également toute une ribambelle de chats et chatons, pour mon plus grand plaisir.
Ils m’accompagnent lors de mes tâches botaniques !
At its northern extremity
are found the greenhouse where starts the life of fruits, veggies, herbs and flowers but also the chicks and chickens ; the rabbits and goats should arrive soon. The community shelters as
well a bunch of cats and kittens I am totally found of, they join me for the daily botanical tasks!
Spiny caterpillar
The first ones arrived the two brothers
The Masters Meaow
the last babies from Darmakaya,
Iris and Jeremiah...
Quite cool to work in theses conditions, isn't it?! : )
there are always workers on the property,
hard working on terraces or houses building...
Carlos and Santos
José
and here are the guardians at night time...
a lot of robberies are happening in the expat's houses especially....
J’ai donc une routine
qui s’installe au fil des mois, en même temps que la structure au temple se met
en place. Ma semaine de Tai Chi commence le mardi matin à 5h30 pour la première
pratique de la journée.
So a routine sets up, along the temple’s structure gets ready. My Tai
Chi weeks starts on Tuesday at 5.30AM for the first practice of the day.
Smokey volcano
Ensuite, je rentre chez
moi, déjeune, puis reviens au temple pour travailler à la serre ou aux jardins.
Je pratique parfois à midi également un exercice appelé Push-hands avec un
partenaire. C'est très intéressant car en Tai Chi, nous essayons de ne pas nous
toucher les uns les autres ou soi-même pour rester à un niveau énergétique
et non pas corporel. En faisant du Push-hands en revanche, nous sommes en
contact physique avec notre partenaire au niveau du poignet et faisons des
mouvements précis ou nous échangeons nos énergies, l'un donne pendant que
l'autre reçoit et vice et versa. Cette technique permet d'en apprendre
énormément sur soi-même, ses limites, ses points faibles physiques
mais également mentaux (comment je reçois l'autre, je donne, suis-je relax,
crispé, ouvert, prêt à bondir, frustré, contrôlant, mou, menant au lieu d’écouter,
etc). Cela en dit long aussi sur son partenaire, donne des clés pour permettre de se
sensibiliser à l'énergie de l'autre et expérimenter comment dealer avec. Le
tout étant toujours de pouvoir écouter le subtil pour être aligné, relax et
lâcher prise.
Je rentre en début
d’après-midi pour dîner et peut-être même cuisiner un moelleux au chocolat que
je vends trois fois par semaine à Shambala, le café que quatre amis du Tai Chi
ont ouvert au village. J’y fait d’ailleurs quelques heures à servir thés et
cafés et ai aussi déposé des vêtements à vendre. C’est un chouette endroit où
il fait bon se poser et déguster des pâtisseries en écoutant de la musique
chill.
J'ai également participé au marché mensuel organisé pour la première fois juste avant Noel. Tout le bled s’est rassemblé, enfin le côté ‘gringos’ puisque c’est organisé par des touristes pour des touristes, c’est un peu comme ça ici, ça se mélange peu…
Quoi qu’il en soit chacun a présenté son artisanat et moi mes fringues d’Inde !
Then I come back home to have breakfast, walk back to the temple, work at the greenhouse or the gardens. I also sometimes practice at noon an exercise called Push-hands with a partner. It is very interesting as in Tai Chi we try to never touch ourselves of each other to remain in an energetically level rather than physical one. While doing Push-hands though, we are touching each other at the wrists, doing precise movements where we share our energies, one is giving while the other one is receiving and vice and versa. This technique allows you to learn a lot about yourself, your limits, you physical weak points but also the mental ones (How am I receiving the other one? Giving? Am I relaxed? Tensed? Open? Ready to jump? Frustrated? Controlling? Leading instead of listening, etc). It also tells a lot about your partner, gives you keys to get sensitive enough to the other’s energy and experience how to deal with it. Listening to the subtle to be as aligned as possible, relax and let go still are the keys.
I come back home around 1pm to eat and even cook a chocolate moelleux that I sell three times per week at Shambala, a coffee place that four Tai Chi friends opened at the village. I also make some shifts there, serving teas, coffees and dropped as well some clothes to sell. It is a nice place to chill and eat delicacies while listening to relax music.
not always agreeing...
but created a very nice spot to be...
with my Lebanese friends Laila and Ginou!
Besitos chicas!
Besitos chicas!
the now famous Chocolate Moelleux
Merci Suzanne!!! : )
where activities are organised like Paca day (second-hand market)
Where Ginou and Layla cook
for our greatest pleasure....
the quietness before...
... the rush! Maria, Kieran and Sarah
Kathy and Myriam
Sally, David and Juana...
... on busy days...
...or nights... Josh, Frank, Jen at the back
Greg and Steve at the front
J'ai également participé au marché mensuel organisé pour la première fois juste avant Noel. Tout le bled s’est rassemblé, enfin le côté ‘gringos’ puisque c’est organisé par des touristes pour des touristes, c’est un peu comme ça ici, ça se mélange peu…
Quoi qu’il en soit chacun a présenté son artisanat et moi mes fringues d’Inde !
I also participate to the monthly market, firstly organized for Christmas where the entire (tourist) village gathered, with handcrafts to sell and me my stuff from India!
Christmas Market at Laboratorio del Sueno
Une fois ma popote
terminée, je me pose un peu avant de retourner à la dernière pratique de la
journée à 17h. Je rentre lessivée, mange un truc qui si je me suis bien
organisée, aura déjà été préparé et me couche tôt. autant le dire...
Je n'aurais jamais été
aussi active en dehors de Suisse!!!
Et les semaines défilent
à une vitesse folle. Avant de l'aborder, je me dis que cela va être long, puis
dès le mardi, c'est comme si j'entrais en mode sous-marin d’où je n'émerge que le samedi
en me disant : ‘Tiens, déjà la fin de la semaine?! Dingue...’
Je passe mes week-ends
dévoués à dormir le plus longtemps possible si la cohabitation avec mes
propriétaires le permet et ne rien faire en général….
A ce propos… Il est
grand temps que je vous parle de mes imbroglios en terme de logement. Et où
cela m’a menée…
Puisque le
temple de Tai Chi se trouve en haut d’une raide côte, je ne me vois pas vivre
loin, en devant crapahuter avant l’aube tous les jours. La première fois que je
l’ai prise, j’ai d’ailleurs crû que mon cœur ne lui survivrait pas, puis, comme
à tout, on s’y fait…
Il est difficile de trouver un lieu de vie dans ce
quartier car il n’y a pas vraiment de structure pour accueillir les touristes.
Je repère néanmoins une superbe maison octogonale, tout faite en adobé, des
briques de terre, avec vue totalement dégagée sur le panorama. La famille maya
qui l’a construite vit à l’arrière. La maison appartient à une
américaine qui ne semble pas venir bien souvent. Ils me la louent à mon grand
plaisir…
Je dois me
familiariser assez vite avec d’autres habitants de la maisonnée, des scorpions,
toute une ribambelle car j’en vois quasi tous les jours ! Le premier contre
le mur me fait peur, j’appelle le proprio pour qu’il s’en débarrasse, le
deuxième me fait déjà moins d’effet, même s’il m’a surprise à 1h du
matin : Etrangement alors que je dormais, d’un sommeil léger certes
puisque je me fais réveiller par un ‘Poc’ juste à côté de mon oreille droite, comme si quelque chose venait
de tomber. Allez savoir pourquoi et comment, j’ai tout de suite su que c’en
était un… ; ai sauté hors du lit d’un habile bond, allumé la lumière et en
effet, le vois là, comme hébété (ils préfèrent le sombre, ne sortent que la
nuit), tout près de mon oreiller….
Je tente de
l’attraper mais le bougre file se cacher dans les planches en bois qui
composent le sommier…. Pendant sa fuite, j’ai quand même eu l’occasion de me
rendre compte que,
Un : la bête ressemble fort à une crevette, en noir, à part sa queue dressée, munie du dard. Deux : Elle est un tantinet ridicule lorsqu’elle essaie de se dépêcher pour aller se cacher.
Je ne le trouve néanmoins pas et décide de laisser tomber mes recherches pour la nuit, en sachant que l’on n’en meurt pas...
Un : la bête ressemble fort à une crevette, en noir, à part sa queue dressée, munie du dard. Deux : Elle est un tantinet ridicule lorsqu’elle essaie de se dépêcher pour aller se cacher.
Je ne le trouve néanmoins pas et décide de laisser tomber mes recherches pour la nuit, en sachant que l’on n’en meurt pas...
Le lendemain matin,
je me réveille avec la ferme intention d’acheter de la moustiquaire et me
faire une sorte de baldaquin de protection, mais quelle n’est pas ma surprise
de voir le même scorpion, recroquevillé, tout confortablement installé,
semblant même dormir, juste là, au-dessus de ma tête…
Bon, ça suffit comme
ça, je l’enfourgue dans un verre et le jette par la fenêtre… Ce geste
deviendra aussi routinier que d’évacuer une mouche de la main, à la campagne en
plein été… Je ne sais pas s’il faut que je comprenne quelque chose à leurs
apparitions (à ce jour, après 9 mois sur place, je ne me suis pas encore faite
piquer) car des amis vivant ici n’en voient jamais ou alors si cela arrive, je
suis avec eux ??! : )
Once my cooking finished, I seat a bit before going to the last practice of the day at 5pm. I come back worn out, eat something that, if I organised myself well, has been prepared already. I go to bed early.
I have never been that active outside of Switzerland…
And weeks are passing-by at a ridiculous speed. Before starting it, I think, it might feel long but on Tuesdays I suddenly enter like a submarine mode from where I emerged on Saturdays, thinking then : ‘Wow, already the end of the week. Where did that go?!?...’
I spend my week-ends trying to sleep as much as I can if the cohabitation with my owners allows it and doing nothing in general (my body needs a rest, it is so wrecked that I am even suspecting having severe arthritis….).
About my owners, it is more than time that I let you know what my housing situation is. And where it lead me…
As the Tai Chi temple is located high up on a steep hill, I
can’t see myself live far away from it and to slog up before dusk every
day. The first time I walked it, I thought my heart wouldn’t make it, then like
to everything, you get used to it…
It is hard to find a place to live in that barrio, there is no structure to welcome tourist. So I walk around and find that superb round house, all in adobe, with open view on the panorama. The Mayan family who built it up live at the back. The house is owned by an American lady though, who apparently doesn’t spend much time here. They rent it out for me…
It is hard to find a place to live in that barrio, there is no structure to welcome tourist. So I walk around and find that superb round house, all in adobe, with open view on the panorama. The Mayan family who built it up live at the back. The house is owned by an American lady though, who apparently doesn’t spend much time here. They rent it out for me…
I have quite quickly to get used to others inhabitants of the house,
scorpions, a lot of them as I see some almost every day! The first one is
against a wall and scares me, I call the landlord to get rid of it. I am not so
scared of the second one I see, even though it was a 1AM. Strangely enough,
while I was sleeping, of a light sleep obviously, I got awaken by a little
‘Poc’, just next to my right ear, like if something just fell down. Who knows
how and why, but I knew straight away that it was one of them…. ; I jumped out
of the bed of a skillful bounce, turned on the light and indeed, see it here,
like dazed (they prefer the darkness, go out only at night time), right next to
my pillow…
I try to catch it but the bloke dashes to the wooden planks composing my
bed base… During its escape I could nevertheless observe that,
One : The thing looks very much like a shrimp, in black, apart from its risen up tale with the sting.
Two : It is a tiny bit ridiculous when it tries to run away to hide.
I don’t find it though and decide to give it up for tonight, knowing that you won’t die of it…
One : The thing looks very much like a shrimp, in black, apart from its risen up tale with the sting.
Two : It is a tiny bit ridiculous when it tries to run away to hide.
I don’t find it though and decide to give it up for tonight, knowing that you won’t die of it…
The following morning, I wake up with the firm intention to buy mosquito
net fabric and build up some sort of four-poster, anti-scorpion structure, but the
present moment request my intention as I am surprise to see the same scorpion, all
huddled up, very comfortably installed, looking even like sleeping, just there,
above my head…
Well, that is enough… I put it in a glass and throw it out of the window…
This gesture will become as routine as move a fly with your hand in the countryside
during summer time… I don’t know if I have to understand something with all
their apparitions (today, after 9 months here, I haven’t been stung) because
some friends, here since always, never see any, or if they do, I am with
them!!? : )
Tout se passe bien, et
au bout de trois semaines, je paye ma location pour le mois à venir lorsque
Cristobal, le propriétaire, vient me demander une avance. La population est
pauvre. Je ne sais pas comment les gens s’organisent mais je comprends assez
vite qu’il va falloir mettre le haut-là et faire entendre à l’homme que je ne
suis pas sa banque personnelle lorsqu’il revient quelques jours plus tard seulement
demander davantage d’argent… Le message est saisi. Mais je me fais jeter dehors
sans préavis, enfin deux heures de notice lorsqu’un beau jour, la fille de la propriétaire débarque.
Pénible de devoir tout déménager car
j’ai déjà un certain barda, vu que j’ai une cuisine (heureusement pour ma
survie, je vous ai déjà dit je crois, les frijolès et autres tortillas ne sont
pas de mon goût….) et tout cela pour quelques jours seulement. Je me réinstalle
et le scénario se répète quelques semaines plus tard lorsque la propriétaire
s’installe le temps de vacances…Cela ne peut pas durer.
Nous convenons donc
avec la famille de couper leur maison en deux et construire une terrasse devant
ce qui sera ma chambre. Leur fille ainée vient de commencer des études à
Santiago, un autre village du lac et ça n’a pas l’air de les embêter, Cristobal
souhaitait faire cette plateforme depuis longemps mais n’ayant pas l’argent. Je paie donc pour les
travaux et cela couvrira ma location jusqu’à la fin de l’année. L’idée parait
judicieuse pour les fois ou je reviendrais, une sorte de terrain
d’atterrissage.
Mais les travaux
prennent du temps…. beacoup de temps, six mois pour être précise ! La relation avec mes
propriétaires subit les affres de la non-évolution du projet…. J’imagine que le
clash des cultures n’aide pas, disons que nous n’avons pas tout-à-fait la même
notion de l’intimité, du silence, du respect de l’autre. Cela reste un très bon exercice au quotidien
pour rester centrée… Je patiente tant bien que mal, préférant la plupart du
temps ne pas perdre mon énergie à essayer de savoir pourquoi les travaux
n’avancent pas (je vois bien, ils ont d’abord éponger leurs dettes avec les
1ers versements, puis payer les choses au fur et à mesure….) et puis je pousse une gueulée de temps afin qu’il ne
me prenne pas non plus pour une idiote. Bien sûr, je pourrais aller vivre au sein de la communauté mais ne me sens pas prête pour cela. Cela donne une autre occasion d'observer mes résistances!
Bref, cela n’avance pas mais les pluies arrivent, amenant avec elles une vague de Giardiase, cette maladie dont j’ai déjà subi les affres quelques fois en Inde. Un petit parasite, assez chou en fait quand on le regarde en peluche, mais qui empoisonne la vie. Tout le village tombe malade, nausées, purge stomacale, grande fatigue m’habitent pendant des semaines. Heureusement je suis épargnée et ne rote pas l’œuf pourri comme c’est pourtant bien souvent le cas…
Bref, cela n’avance pas mais les pluies arrivent, amenant avec elles une vague de Giardiase, cette maladie dont j’ai déjà subi les affres quelques fois en Inde. Un petit parasite, assez chou en fait quand on le regarde en peluche, mais qui empoisonne la vie. Tout le village tombe malade, nausées, purge stomacale, grande fatigue m’habitent pendant des semaines. Heureusement je suis épargnée et ne rote pas l’œuf pourri comme c’est pourtant bien souvent le cas…
All goes well and after three weeks, I pay my rent in advance for the coming month
when Cristobal, the landlord asks me so. The population is poor. I do
not know how they actually manage and organize themselves but I understand
quite fast that I will have to show a limit and make the man understand that I am
not his personal bank when he shows up a few days later to aks for more
money…. The message is understood. But I am thrown out of the thouse, without
notice but 2hours to pack when one day, the daughter of the owner arrives. Hard
to move it all as I have already quite some stuff with the kitchen (luckily for
my survival though, I told you already, frijoles and tortillas are not really of my taste…) and all that just for a few days… I move back in and the scenario
repeats itself a few weeks later when the owner arrives for some holidays. It
cannot continue like this.
Therefore, we agree with the family to cut their house in two and build
up a terrace in front of what would be my room. Their first daughter, Jenny,
just started some studies at Santiago, another village around the lake and it
seems to be ok for them. Cristobal wanted that platform fr a long time but doesn’t have the
money. I pay for the work and that will cover my rent for the rest of
the year. In January I give him the first deposit. The idea sounds good to me
as it will also give me a place to land the next time I will be returning.
But the work takes time…. A lot of time, 6 months to be precise! The relationship with my owners gets aggravated along the non-evolution of the project… I imagine that the culture’s clash doesn’t help, lets say that we do not have the same sense of intimacy, silence, respect of others. It remains a very good exercise on a daily basis to check my centerdness… I am waiting more or less patiently, preferring most of times to not lose my energy trying to know why the work isnt' progressing (I see quite clearly why, they first used the given money to clear up their debts, then pay the material slowly, slowly…) and sometimes I raise up the voice to make him understand that I am not an idiot either. Of course I could go and live inside the community but do not feel ready for that. So it is another good exercise to look at my resistances.
But the work takes time…. A lot of time, 6 months to be precise! The relationship with my owners gets aggravated along the non-evolution of the project… I imagine that the culture’s clash doesn’t help, lets say that we do not have the same sense of intimacy, silence, respect of others. It remains a very good exercise on a daily basis to check my centerdness… I am waiting more or less patiently, preferring most of times to not lose my energy trying to know why the work isnt' progressing (I see quite clearly why, they first used the given money to clear up their debts, then pay the material slowly, slowly…) and sometimes I raise up the voice to make him understand that I am not an idiot either. Of course I could go and live inside the community but do not feel ready for that. So it is another good exercise to look at my resistances.
Anyway, nothing moves, the rains are coming, bringing with
them a wave of Giardiasis, this sickness I already have been sick of in India a few
times. A tiny parasite, quite cute but which poisons your life. The entire
village seems sick, nausea, stomach purge, heavy tiredness inhabit me during
weeks. Luckily I am spared and do not burp the rotten egg smell which usually
comes with…
Finies les virées aux
rocks, cette sorte de péninsule ou a été aménagée une plateforme pour sauter dans
l’eau ou à la plage La Cristalina vers San Juan et encore moins le Jacuzzi à Jaibalito. Rares sont les fois où je peux
envisager de descendre au village, ou parfois même me rendre à la pratique
alors évidemment je ne peux plus aller non plus à San Pedro ou je fais mon
marché, retire des sous à l’ATM et achète ce qui pourrait manquer dans les
petits magasins de San Marcos.
No more trips to the rocks, this sort of peninsula where a platform has
been installed to jump in the water or at the Cristalina beach before San Juan, can't even imagine a jacuzzi at Jaibalito. Rare are the times when I can even think of going down to the village or even the
practice, so of course I cannot go either to San Pedro where I like to do my
market, take money out of the ATM or buy whatever I cannot find at the tiendas
of Marcos
San Pedro
San Juan
La Cristalina
Jaibalito
En dehors de cela, je n'ai pas une vie sociale extrêmement développée. Heureusement, là ou je vis, il y a la maison octogonale dont je me suis faite virer par deux fois et deux autres petites cabanes qui hébérgent des touristes. J'ai ainsi eu comme voisin Yann, notre boulanger français qui nous a confectionné de belles baguettes et m'a aussi acceuillie pour debriefer lors de mes moments de doutes et remises en question, nouvelles compréhensions que cette pratique ne manque pas mettre en lumière. Il comprendra mieux mes états lorsqu'il participera lui-même au cours de Tai Chi. Il m'en dit et c'est joli : 'C'est marrant, des fois j'ai l'impression d'être dans une classe de Harry Potter, entourés d'apprentis magiciens.'
Cher Yann, je te salue et t'envoie plein de bises, en espérant que tu te portes bien ou que tu soies!
Apart from that I do not have a crazy social life. Luckily, where I live, there is the octogonal house where I used to be and two little casitas for tourists. I had Yann as a neighbour, our french baker who make great baguettes. He also welcomes me for debriefing when I have moments of doubts or questioning, new comprehensions that this practice always awakes. He will understand better my states when he will participate himself in the classes of Tai Chi. He told me and that is nice : 'It is funny, sometimes I have the impression of being with Harry Potter, surrounded by magician's apprentices'.
Apart from that I do not have a crazy social life. Luckily, where I live, there is the octogonal house where I used to be and two little casitas for tourists. I had Yann as a neighbour, our french baker who make great baguettes. He also welcomes me for debriefing when I have moments of doubts or questioning, new comprehensions that this practice always awakes. He will understand better my states when he will participate himself in the classes of Tai Chi. He told me and that is nice : 'It is funny, sometimes I have the impression of being with Harry Potter, surrounded by magician's apprentices'.
Et puis Enri vient s'installer dans la maison octogonale. Il est italien et tatoueur et propose assez spontanément de cuisiner le soir pour que je n'aie pas à le faire après la pratique. C'est une soulagement je l'avoue et aussi sympathique de manger avec quelqu'un. Nous passons beaucup de temps ensemble, 'Buena Onda' comme on dit ici.
Then Enri comes to live in the octagonal house. He is Italian and tattooist and offers me quite spontaneously to cook the evenings that I don't have to do it after practice. That is very cool and share great talks and time together. Buena Onda as we say here...
Pour se déplacer
entre les villages il y a des routes mais elles prennent souvent plus de temps
que les lanchas, ces bateaux navettes bien pratiques, donnent de jolies
vues sur les côtes.
To move from village to village, there are roads but are often a lot
slower than the lanchas, those practical boats which offers great views on the
coasts.
Mon extension de visa
touche à sa fin après six mois. Il me faut penser à le renouveler, la
frontière mexicaine sera la destination…
Je vous retrouve
là-bas pour le prochain chapitre !!!!
Besos a todos
Besos a todos
My visa extension is ending after six months, it is time to think of a
trip to the border to renew it. Mexico will be the place.
See you there next chapter,
Besos a todos