10 juin 2013

En route pour le Laddakh et sa capitale, Leh

To go with the flow...




La route pour le Laddakh est ouverte. Il est grand temps de me préparer à rejoindre une nouvelle fois les hautes montagnes tant aimées de l’Himalaya. Je fais d’abord escale à Vashisht en quittant la Parvati valley.

The road to Laddakh is open. It is more than time to get ready and reach once more the beloved high Himalayan Mountains. I first make a stop-over in Vashisht after leaving the Parvati valley.






Manali, la ville en contre-bas, bat son plein saisonnier, beaucoup de couples indiens viennent ici pour leur lune de miel. Mais pas seulement. Le tourisme indien explose depuis 5 ans, ce que je trouve super (pourquoi en effet seuls les étrangers profiteraient des splendeurs de cet énorme pays ?!). Cela représente vite des millions de personnes voyageant, ce qui change la donne (et les prix) !!! Auparavant les virées étaient essentiellement les pèlerinages.

J’apprends qu’aujourd’hui 3000 voitures se rendent tous les jours au Rothang pass!!! (un col situé une cinquantaine de kms en amont d’une route de montagne en constante rénovation, le but étant d’aller voir de la neige brunie après avoir été piétinée par tous ces visiteurs. 

Là, de nombreuses activités sont proposées: des tours en scooter des neiges, descentes sur une chambre à air ou à ski, un tour en cheval ou en luge, sans oublier les parapentes en contre-bas. Les visiteurs peuvent louer le temps de leur passage, des manteaux en fausse fourrure, des combis de skis très années 70 ou un bâton de marche dans des stands le long de la route, qui ressemblent souvent à des garages, numérotés afin d’ être reconnus, puisqu’ils proposent tous la même chose. Tout ce beau monde, certains harassés par le voyage, d’autres égayés par le fait d’être là, tous ces vacanciers donc se prennent en photo devant leur taxi, le paysage, sur le cheval, en groupe, en couple, sont là pour voir la neige et fuir la fournaise que sont devenues les plaines) ! Des heures de bouchons s’en suivent…

C’est tout de même un peu ridicule !!! Mon rickshaw serpente comme il peut entre les bus, camions, jeeps et autres motos mais me dépose en chemin car l’attente serait trop longue dans cette longue enfilade immobile. Enfin j’arrive à Vashisht que j’ai plaisir à retrouver. Le village grouille de vacanciers ici aussi. J’évite la frénésie du centre et fais de petites ballades dans les alentours, ou le foin est ramassé et séché à même la route comme je m’en rendrais compte en allant visiter Daniel qui vit non loin de là. Hello à toi l’ami !!!.

It is high season in Manali, the town 4kms down, there are a lot of Indian honey-moon couples around but not only. The Indian tourism is blasting since 5 years which I find great (why only the foreigners should enjoy the splendors of this huge country?!) and it represents quickly millions of people travelling!!! Before, the trips were mostly pilgrimages. I learn that today 3000 cars are going every day to the Rothang pass!!! (situated 50kms above, on a road under constant renovation, the aim is to go and see some snow getting brown under the paces of all those visitors. 
There, numerous activities are offered: rides on a snow bike, descents on air chambers, on skies, a ride on a horse or on a bobsleigh and also the Para gliders further below. They can rent the time of their visit, fake fur coats, some very seventies ski suits or a walking stick in the stalls along the road, which very often look like garages, with numbers to be recognized, as they all offer the same stuff. All those people, some harassed by the trip, some others brighten up because they are here, all those holidayers take pictures of themselves posing in front of their taxi, the landscape, on the horse, in a group, as a couple, all are here to see the snow and run away from the oven then plains became)! During a month, it is hours of traffic jam which is quite ridiculous really. 

My rickshaw snakes as it can between the buses, trucks, jeeps and motorbikes but drops me on the way as the waiting would be otherwise too long. Finally I get to Vashisht I am happy to visit again. To avoid the business of the village center  I make some small walks in the neighborhoods, where the hay is collected and dried on the road as I can see while visiting my friend Daniel. Hello friend!!!




Je visite également Nathalie, une copine Suisse et son ami Sunil installés à Old Manali pour la saison. Ils tiennent un shop de peintures venant principalement des états d’Orissa et du Bihar. Ils prennent mes tuniques en dépôt pour essayer de les vendre, je courate donc pour trouver une penderie, des ceintres et un miroir avant d’installer le tout dans leur petite boutique. Encore merci les amis et bonne chance pour nos buisness! Je vous revois à mon retour dans un mois!!!

I also visit Nathalie, a Swiss friend and her boyfriend Sunil, installed in Old Manali for the season. They run a painting shop (mostly coming from the states of Orissa and Bihar). They take my tunics to try to sell them, therefor I run around to find a clothing rack, hangers and a mirror and we install it all in their small boutique. Once more thank you friends and good luck for our business! I see you in a month on my way back!!! 


Je réserve un ticket Deluxe en mini-man pour rejoindre Leh, la capitale du Laddakh. Ce voyage est sensé prendre 18h, nous en mettrons 21h… Mais la route est magnifique et vaut le détour. La dernière fois que je l’ai prise, il y a 14 ans, j’étais assise tout à l’arrière d’une jeep, calée avec 12 autres personnes (sans compter le chauffeur) et je devinais les paysages à travers la vitre arrière, la nuque contorsionnée et la tête souvent assommée en butte aux nids-de-poule. Cette fois-ci, je suis confortablement installée à côté du conducteur et profite pleinement du superbe spectacle. Nous quittons Vashisht à 2h du matin…

I book a deluxe ticket in a mini-van to reach Leh, the capital of Laddakh. This trip is supposed to take 18h, we will make it in 21h… But the road is superb and definitely worth it. The last time I took it, 14 years ago, I was seated at the back of a jeep, with another 12 people (without counting the driver) and was guessing the landscapes through the back window, the neck writhed and the head often bounced with all the potholes. This time, I am comfortably seated next to the driver and enjoy fully the great show. We leave Vashisht at 2am.




Je somnole dans la nuit et émerge en même temps que le soleil, bien décidée à ne pas manquer les paysages qui vont être mon lot pour ce mois à venir. La route ondule sur fond de chaînes montagneuses. Au petit matin nous faisons une première halte pour déjeuner. Au milieu de nulle part, une lignée de dhabas (gargottes) attendent le voyageur. L’air est cru, la neige se fait sentir, les hautes températures de Delhi me semblent bien loin !

I drowse during the night and emerge at the same time as the sun, very decided to not miss those landscapes. The road sways with as background the mountainous chains. Early morning we make our first stop for breakfast. In the middle of nowhere, a line of dhabas (food stalls) awaits the traveler. The air is cold, I smell the snow, the high temperatures of Delhi seem very far!




L’herbe recouvre encore pour quelques temps les flancs des montagnes, ce qui a le don de disperser les troupeaux de moutons et chèvres et leur berger ayant fort à s’affairer.

The grass still covers the mountain’s sides for a little while, which scatters the sheep and goat cattle and their shepherd running around to gather them.














Nous croisons également de nombreux travailleurs qui s’activent sur cette route. Ils viennent du Bihar, un état en plaine (le changement de température doit être choquant, il fait 50° chez eux à l’heure qu’il est !). Ils turbinent durement et rendent ce voyage possible en maintenant la route praticable. La tâche n’est néanmoins pas aisée avec le trafic incessant. Je les vois avaler la poussière, alors qu’ils déversent dans les trous de la chaussée un gravier poudreux que les souffles des montagnes emportent aussitôt. Ils dorment sous des tentes faites de bâches, sont emmitouflés cahin-cahin sous des couches de fortune. Leur vie me semble dure et pourtant ils me répondent souvent par de joyeux sourires et signes de la main…

We also see a lot of workers getting busy on that road. They are coming from Bihar, a state down in the plain (the change of temperature must be shocking, it is 50° now there!). They work hard and make that trip possible while maintaining the road practicable. The task is nevertheless not easy, as the traffic is constant. I see them swallow the dust while unloading some powdery gravel in the road’s holes, the breeze of the mountains blows it straight away. They sleep under some tents done out of plastic sheets and are bundled in layers. Their life seems quite harsh to me though but they answer me often with happy smiles and hand waving… 


Puis la neige fait son apparition alors que nous continuons notre ascension. Des murs blancs nous entourent et la route devient un lacet noir qui serpente dans une vallée de pics acérés. Une fois que nous atteignons ces lieux reculés, je suis soudainement prise d’une forte émotion, les larmes me venant aux yeux, je suis touchée par tant de beauté, ravie d’être là et tellement reconnaissante d’avoir la vie que j’ai… Je suis également heureuse de m’enfoncer dans ces terres qui peuvent paraître inhospitalières pour certains mais que j’aime tant, avec du calme, de la sérénité et l’absence de gens en perspective.

Then the snow appears while we ascent. Some white walls surround us and the road becomes a black shoe lace snaking between the peaks. Once we reach those lost places, I am suddenly taken of a strong emotion, tears falling down, I am touched by so much beauty, delighted to be here and so grateful for the life I have… I am also very happy to go into those lands which might seem inhospitable for some but that I like so much, with quietness, serenity and lack of people in perspective. 












Plus la route avance, moins les passagers du mini-van parlent. De temps en temps, l’un pousse une exclamation ou un soupir, puis même ces voix se taisent. Devant de telles immensités, les limites du langage se font salement sentir. Car tout autour de nous maintenant, la nudité, la stérilité éternelle des pierres, le grondement de l’eau, le souffle glacé des sommets ont pris place. Je suis émue par cette beauté-là qui pour moi n’a pas de prix. Et avec cette tourelle de pierres, l’annonce de notre arrivée en terre bouddhiste devient claire.

The more it goes, the less people talk. From time to time, one lets out a breath of amazement or a whisper, then even those voices shut down. In front of such immensities, the limits of language are strongly felt. Because all around us now, the nudity, the eternal sterility of the stones, the thunder of the water, the icy blow of the summits have taken place. I am overwhelmed by this beauty which has no price for me. And with that stone tower, our arrival in Buddhist land becomes clear.








Malgré la longueur du trajet et le manque de sommeil, je me sens en pleine forme et suis émerveillée par la variété des décors. Chaque virage découvre de nouvelles couleurs et textures sur ces flancs déchiquetés. Le paysage devient désertique, avec seulement des buissons épars comme végétation. Nous traversons plusieurs ponts et rivières coulant à même la route. La fonte des neiges a commencé.

Even though the length of the trip and lack of sleep, I am not tired but mostly marveled by the diversity of the landscapes. Every curve discovers new colors and textures on those mutilated sides. The landscapes becomes desert, with only scattered bushes as vegetation. We cross a few bridges and rivers flooding on the road itself. The snow has started to melt.
avec bien sûr la musique dans le bus...









Puis notre convoi est arrêté. Un pont s’est écroulé hier et des trax aménagent une route pour que les nombreux véhicules parqués puissent se remettre en route. J’en profite pour faire une sieste sur des énormes piliers en métal installés là, je suis comme assommée, l’altitude doit y être pour quelque chose. 4h d’attente avant qu’un frémissement, un bruissement ne parcourt la file, chacun remontant alors à bord des véhicules. Les moteurs vrombissent. Tout est encore figé pendant que les derniers pisseurs émergent des fossés. Puis, dans un rugissement et un crachat soudain, la file entre en action. Celle venant en sens inverse commence à se mouvoir dans notre direction. Tout ce qui dépasse s’aligne. Après de longues minutes, d’applaudissements pour le travail accompli, une éternité de klaxons, des coups de freins et bousculades, nous franchissons la route qui vient d’être créée.

Then our convoy is stopped. A bridge collapsed yesterday and some big trucks are creating a road that the numerous parked vehicles can ride again. I take the chance to make a nap on enormous pillars installed there, I am like knocked out, probably due to the altitude. 4h before a quiver, a rustle shakes the queue; everyone gets back in the vehicle. The motors are roaring. Everything is still frozen while the last pissers are emerging from the ditches. In a sudden roar and spit, the queue gets in action. The one coming on the opposite direction starts to move towards us. Everything and everyone get aligned. After some long minutes, clapping for the job done, an eternity of honks, break downs and hurry ups, we take the just created road.






le bouchon...





l'avancée...

Nous croisons des véhicules pesants, rongés par la poussière et le soleil, meurtris par des chemins terribles, occupant toute la surface de la route, leurs roues le long de l’abîme, mordant le bord croulant et ébréché. Une maladresse, une distraction du conducteur, une défaillance du moteur ou des freins et la menace d’être précipité dans le gouffre n’est pas loin…

We see heavy vehicles, eaten by the dust and sun, devoured by those terrible paths, occupying the entire surface of the road, their wheels on the edge, clinging to the road as rocks falls down into the oblivion. A mistake, a distraction of the driver, even a tiny failure of the motor or the breaks and here is the threat of being propelled into the abyss…


Je continue néanmoins d’être éblouie par ces décors arides, austères, pelés. A part la route sur laquelle nous roulons, il n’y a pas trace d’hommes, aucune maison, aucun village sur des kms durant. Je regarde se déplacer d’une façon insensible les chaines et pics de l’Himalaya. Argentée est la couche du roc sur les flancs, les arêtes, les aiguilles. Une sorte de cendre grenue recouvre ces montagnes colossales, dépolies, servant d’horizon. Voilà exactement ce qu’il me fallait après ces mois passés à Goa. Je me sens bien, ainsi perdue en pleine nature, qui toujours  impose respect et humilité et me rappelle ma petitesse.

I continue nevertheless to be dazzled by those arid, austere, pealed landscapes. Apart from the road we are in, there are no traces of humans, no houses, no villages during many kms. I watch the Himalayan chains and peaks moving of an insensitive way. Silver is the layer of rocks on the sides, the ridges, the aiguilles. Some sort of gravel like ash covers those colossal, polished, mountains, being the horizon. That is exactly what I needed after those months spent in Goa. I am feeling good lost like this in full nature, which always imposes respect and humility and reminds me my smallness. 








Le chauffeur du mini-van commence à montrer de sérieux signes de fatigue, il reste néanmoins et heureusement extrêmement concentré. J’apprends qu’il n’a pas dormi depuis 38h !!! Il vient de faire le trajet en sens inverse avant de se mettre au volant de notre convoi… Je le vois régulièrement ingurgiter quelque chose que je n’arrive pas à identifier mais ne serais pas surprise d’apprendre qu’il s’agisse d’amphétami-nes… Il nous amène à bon port bien après que le soleil soit couché (il est 23h), je ne manque pas le remercier chaleureusement pour sa prudente conduite.                
Ca y est, je suis arrivée à Leh.

The mini-van driver, start to show obvious and serious signs of tiredness. He remains nevertheless and luckily extremely focused. I learn that he hasn’t slept since 38h!!! He just did the ride on the opposite direction before starting our trip… I see him regularly eating something I can’t identify but won’t be surprised to learn that it is amphetamines… He drives us safely though, long after the sun has set down (it is 11pm), I thank him warmly for his prudent drive.
Here am I in Leh.




Je trouve une chambre dans la vieille ville mais n’y reste que le temps d’une nuit. La maison à l’architecture typiquement laddkahi est certes charmante mais le coût est élevé pour dire que je me pèle salement le jonc ! La chaleur du soleil n’atteint pas ma chambre située au rez-de-chaussée. L’eau chaude cesse avant même que j’aie fini ma douche, je me mets donc dès le lendemain de mon arrivée à la recherche d’un endroit plus approprié. Aussi, Pia, une amie d’Afrique du sud vivant en Israel a décidé sur un coup de tête de venir me rejoindre.

I find a room in the old city but stay there only for that night. The house of typical Laddakhi architecture is surely charming but the cost is high to tell that I am bloody cold!!! The sun heat doesn’t reach my room located at the basement. The hot water stops before I even finish my shower, I go the following day to look for another more appropriate place. Also, Pia, a friend originally from South Africa but living in Israel decided to join me.




Elle arrive quelques jours après moi suite à un long voyage. Avec l’altitude en sus, un endroit accueillant me semble être de rigueur. Je le trouve non loin de la rue principale, dans un quartier calme. Des jardins entourent les demeures, oasis verdoyants et rafraichissants au milieu de ce décor désertique. Cette région est coupée du monde pendant environ 7 mois car la route passe par un col à plus de 5000m d’altitude. Les températures en hiver avoisinent les -30°…. Autant dire que vous ne lirez jamais un blog de mon crû durant cette saison-là !!!

She arrives a few days after me. With the altitude on top, a welcoming place is needed. I find it not far from the main street, in a quiet neighborhood. Gardens surround the houses, green and refreshing oasis in the middle of that desert landscape. This region is cut from the world for about 7 months as the road passes through a pass more than 5000m high. The temperatures in the winter get close to -30°… You will never read a blog from me during that season!!!









Je ne souffre pas (encore) des affres de l’altitude (à mon grand étonnement). Cela ne durera pas, à peine avons-nous le temps de nous raconter qu’une fatigue incommensurable me saisit, ainsi que des vomissements. Il est temps pour moi de me reposer. Le malaise dure 4 jours et seuls du repos et une grande abondance d’eau me seront salvateurs. Je visite donc relativement peu Leh…
J’aime néanmoins sa vieille ville constituée de bâtisses en pierres croulantes, chemins étroits ou trainent ânes, chèvres, moutons et autres vaches. Un vieux palais surplombe la cité, imposant, il rappelle le Potala de Lhasa, semble même en avoir été son inspirateur et permet des vues imprenables sur la ville.

I don’t suffer (yet) from the altitude sickness. It won’t last… We hardly have the time to talk that an incommensurate tiredness takes me, as well as nausea. It is time for me to rest. The malaise lasts for 4 days and only rest and a lot of water will help. Therefor I barely visit Leh…I like nevertheless its old city composed of crumbling stone houses, narrow paths where donkeys, goats, sheep and other cows are hanging around. An old palace over tops the city, imposing, he reminds me the Potala in Lhasa, even seems to be the one which inspired it and allows impregnable views on the city.






























La vue...









Leh a passablement changé en 14 ans, la taille a clairement doublé !!! Les Cachemiris sont présents en grand nombre pour faire du buisness, ce qui n’enchante guère la population laddakhi. Des mosquées ont poussé et le chant du muezzin se fait entendre aux 4 coins de la ville, pour mon plus grand plaisir, car la voix qui porte  est magnifique.

Leh changed a lot in 14 years, the size has clearly doubled!!! The Kashmiris are there in great number to make business, which doesn’t enchant the Laddakhi population. Some mosques have been built up and the sing of the muezzin can be heard for my greatest pleasure as the voice is beautiful. 

L'appel du Muezzin, 
ou Islam et bouddhisme se côtoient...


Le Laddakh est sinon principalement bouddhiste (Tibétain) et les chortens, gompas et autres drapeaux de prières nous le rappellent régulièrement aux détours des rues.

Otherwise, Laddakh is mainly Buddhist (Tibetan) and the chortens, gompas and others prayer flags remind us regularly around the streets. 

Chants traditionnels Laddakhis...






Le marché est animé avec ses boulangeries et pâtisseries qui font envie. Je ne résiste pas à la tentation d’essayer le manteau traditionnel que portent les femmes laddakhis. Les rues abritent également des chais shop ou il fait bon se poser pour observer le tout-venant, ce qui semble également être une des activités principales de la population…

The market is animated with its bakeries and pastries you want to eat. I don’t resist the temptation of trying the traditional coat the laddakhi women are wearing. The streets are sheltering chai shops where it feels good to sit and observe the street life, 

Dans la boutique ou je remplis mon eau, donne ma lessive,
l'ambiance et ses vendeuses y sont relax...






































 





L’idée pour la suite des aventures est de se rendre au Zanskar, région vraiment reculée mais qui risque de changer bientôt au vu des routes qui sont en construction (entre Leh/Padum et Padum/Darcha sur l’axe Manali Leh). Une fois ces routes terminées, le Zanskar sera à jamais changé, pas forcément pour un mieux d’après mes critères. Je comprends bien néanmoins que les locaux souhaitent être reliés au monde extérieur mais cela aura sûrement comme conséquence un tourisme de masse qui dénaturera rapidement les lieux…
Nous n’en sommes pas encore là heureusement mais il vaut mieux s’y rendre maintenant plutôt que trop tard. Nous rencontrons des guides de la région et organisons un trek qui reliera le Zanskar à Darcha. 7 jours de marche et camping en pleine nature nous attendent mais je mets la charrue avant les bœufs…

The idea for the suit of the adventure is to reach Zanskar, a very removed place which might change very soon with the roads which are built up (between Leh/Padum and Padum/Darcha, on the Manali Leh axe). Once those roads finished, Zanskar will be for ever changed, not really for the best according to my criteria. I understand nevertheless that the locals want to be connected with the external world even though this will surely have for consequences a mass tourism which will bring change quickly to the place…
We are luckily not there yet but it is better to go there sooner rather than later. We meet some mountain guides of that region and organize a trek which will link Zanskar to Darcha. 7 days of walking and camping in the deep wild nature await us but I put the cart before the horse…


Pour l’heure, puisque je me sens mieux, nous pouvons quitter Leh et nous rendreà Lamayuru qui se trouve en chemin pour le Zanskar. J’en garde un souvenir ému lors de mon dernier passage et profite ici de saluer Peppe et Thierry qui auront marqué cette étape 14 ans tôt.


For now, as I feel better, we can leave Leh and go to Lamayuru, on the way to Zanskar. I keep a moved memory from my last passage and say hello here to Peppe and Thierry who marked that place 14 years earlier…

8 commentaires:

  1. Kala na pernas.
    Filakia
    Babeth

    RépondreSupprimer
  2. Salut Sonia,
    je vois que tu pètes la forme et que tes photos sont toujours chouettes.
    Nous te bisons tous les deux et que ton voyage se poursuive sous de bons auspices
    Pierre & Michel

    RépondreSupprimer
  3. Merci encore une fois Sonia pour ce voyage que nous aurions tant voulu achever lorsque nous étions à Manali. Tu as raison de te réjouir tous les jours et de continuer à entreprendre de voyager à travers ces merveilleux paysages. Nous sommes également enthousiasmés par la qualité littéraire de tes récits (je m'amuse parfois à lire ta traduction anglaise que je juge excellente, mais je ne suis pas un expert) Tes clips vidéo sont une bonne idée.
    Tu as choisi l'indépendance, tout en étant fidèle en amitié. Avec le recul je crois que c'est la voie de la sagesse. Ne rien posséder, si ce n'est de l'immatériel, et un peu d'argent pour le quotidien.
    Nous t'embrassons. Bon séjour au Zanskar.
    Daniel et Annie PASDELOUP

    RépondreSupprimer
  4. On t embrasse fort et on pense très souvent à toi, en t imaginant dans des paysages fabuleux . Love ma belle.
    Eve

    RépondreSupprimer
  5. coucou sonia, merci pour ce beau voyage sur ton blog Bises
    Sandrine

    RépondreSupprimer
  6. Dear Sonia,
    Wow lovely pictures and liked the videos too.
    Keep it coming for us armchair travellers!!
    All the best. take care and come to patnem ...
    Love Su Do.

    RépondreSupprimer
  7. Aaah miss ladakh!!!
    Peppe

    RépondreSupprimer

La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

 To go with the flow... Je prends la route de bon matin et continue de longer la côte qui devient de plus en plus construite en remontant en...

Les articles les plus lus!