07 février 2009

NEW YEAR - Gokarna

Je quitte Arrambol de bonne heure le matin. Je saute successivement dans plusieurss bus, avec un timing parfait, afin de rejoindre le sud de l’etat de Goa. J’arrive a Patnem ou je rejoins Claire, mon amie de voyage. Elle a eu la bonte d’amener a ma demande des chocolats “from home” et je me delecte sans attendre. Je revois la les habitués des lieux comme Sujay et Doris ou Ralf. Voila une pause de deux jours bienvenue, le temps de debriefer live ”entre nanas” ou alors de quelques bon repas chez “Food Corner”, un restaurant qui ne paie pas de mine mais dont la chef est insurpassable. On croirait manger chez une famille qui aurait sorti le grand jeu, epice a merveille, goutu, c’est un regal et ca n’est pas toujours le cas…

Je pourrais evidemment rester sans probleme pour quelques semaines a Patnem ou la vie du bord de mer s’ecoule dans une certaine quietude, il est vrai. Cependant mon but est d’atteindre Gokarna et la plage de Kudli ou se trouve deja Alex. Car, mais oui, voila l’heure du rendez-vous qui sonne depuis nos au revoir en Malaisie. C’est la fin de l’annee et nous avons prevu depuis longtemps deja de nous rejoindre ici pour la celebrer ensemble.


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I leave Arrambol early morning. I jump successivley in different buses with a perfect timing to reach the south of Goa by midday. I get to Patnem where I meet Claire, my traveler friend. She was really kind to bring me over some ‘home’ chocolates and I enjoy them deeply without waiting. I see the usuals of the place like Sujay and Doris or Ralf. It is a welcome small break, time to debrief between girls or to enjoy some delicious food at « Food Corner », a really shanty place where the lady treates us like kings. She is simply insurpassable. It is like eating at some home place, well spiced, tasty, it is every time a pleasure.
I could of course stay easily for a few weeks here where beachlife goes in a peaceful way. Nevertheless, my goal is to reach Gokarna and Kudli beach where Alex already is. Because, indeed, it is time for our new rdv since the last goodbyes in Malaysia. It is the end of the year and since a long time we have decided to meet here and celebrate it together !






J’arrive donc en fin de journee a Kudli, en bout de plage et croise quelques tetes connues des annees precedentes, ce qui est toujours fort sympathique comme Sara et Basti.


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I arrive by the end of the day at Kudli and cross some known faces from the past years, which is always quite nice, like Sara and Basti.
Les potes de Kudli :







Je trouve ensuite Alex, confortablement installe a la terrasse de sa guest house, en train de siroter un coca. Embrassades, topo de vive voix depuis la Malaisie. C’est qu’il s’en est passé des choses depuis!!! Rires qu’il fait bon avoir avec un ami qui vous connait si bien! Tres vite, un rythme de croisiere s’installe : beachtennis, backgammon, farniente, et elaboration d’une playlist d’enfer car ce coup-ci encore, nous prevoyons de danser et comptons bien imposer nos ipods pour ce faire. Et cette annee, nous feterons Noel (qui approche a grand pas) chez Iorgo, un habitué grec qui a construit sa maison dans les parages.


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I then find Alex, confortably seated on his guest house’s terrace, siping a chilled coke. Hugs, topo-live since Malaysia. Because a lot happened ! Laughs which are always nice to have with a friend who knows you so well.Very quickly a certain rhythm starts : beachtennis, backgammon, farniente and elaboration of an amazing playlist we plan to play around here. And this year we will spend Christmas at Iorgo’s place, a greek usual one who built his own house nearby.








Est invitee “la famille de Kudli”. Il faut comprendre les habitués dont nous faisons maintenant partie mais surtout ma cops Sarah, Basti, Iorgo bien sur, Diego, Jul, Sam et plein d’autres encore. Ce souper de Noel deviendra tres vite une version elargie de “la famille”…

Nous passons une tres belle soiree car chacun amene une specialite de son pays ou presque, enfin, quelque chose qu’il aura prepare. S’en suivent de vrais moments de delectation entre la spanakopita (feuillete aux epinards) de Iorgo, les spatzlis de Basti (qui nous emerveillera aussi avec des desserts succulents), les blinis, pizzas ou hummus, notre tzatziki ou encore les compotes et salades de fruits. Disons-le, nous nous sommes tous regales ce soir-la. Y compris la horde de personnes que l’on ne connaisait pas forcement et qui a debarque après avoir eu vent de la soiree… Il en faut toujours...



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The Kudli’s family is invited for the party. You have to understand the
usual ones (which we are part of now) but specially Sara, Basti, Iorgo of course, Diego, Jul, Sam and a lot more. This Christmas dinner will become soon an enlarged version of the ‘family’... We spend a beautiful evening as everyone prepared something special from its country or almost. Followed by real moments of delectation between the spanakopita (spinach pie) of Iorgo, the Basti’s Spatzlis (who will amazed us as well with his delicious desserts), blinis, pizzas or hummus, our tzatziki or the fruits compotes and salads. We have to tell it, we all ate like kings that night ! Including the horde of people that nobody knew and who came over.









Quelques jours plus tard, Bernard et Sandrine (cf Arrambol) nous rejoignent pour quelques jours. Comme d’habitude en leur compagnie, nous rions beaucoup et profitons de l’ambiance plus que “shanti” de North Kudli. Puis, Erelle, une amie d’Alex de Lausanne debarque a son tour, son sac plein de delices a boulotter. Et nous savourons avec un plaisir non feint les chocolats et autre cake tyrolien…


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A few days later, Bernard and Sandrine (see Arrambol) joing us. As always with them, we laugh a lot and enjoy the shanti atmosphere of north Kudli. Then Erelle, Alex’s friend comes too from Lausanne, her bag is full of fantastic things to eat. And we enjoy with a non feint pleasure the chocolates and other tyrol cake...






Notre petit groupe s’anime a un rythme de croisiere, tres detendu il faut le dire. Nous celebrerons le nouvel an ensemble, en compagnie de Tom, rencontre l’annee passee. Ce sera un festival de feux d’artifices en tout genres qui illuminera cette derniere nuit de l’annee 2008 (deja!!!) Drole de me dire que j’etais la, l’annee passee, sur cette meme plage et, a quelque chose pres, avec les memes personnes pour celebrer. Nous assisterons a un superbe lever de soleil sur les collines entourant Gokarna.et passerons les jours suivants a recuperer…


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Our little group is going on a cruise rhythm, very relaxed onee! We celebrate new year’s eve together and with Tom, met last year. It is gonna be a festival of fireworks of all kinds which will illuminate that last night of 2008 (already !). Funny to think that I was here last year, same beach and almost with the same people. We will watch a beautiful sunrise on the surrounding hills and spend the following day recovering...





















Sinon, les jours defilent a une vitesse folle bien que, pourtant, nous ne fassions, finalement pas grand’chose. Il y a des escapades au village saint de Gokarna, a 20 minutes de marche ou des dhabas (gargotes) preparent de savouveux pains a la banane et ou le pelerin arpente les rues.


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Otherwise, days are passing by really quickly even though we don’t do much. There are some escapads to the holy village of Gokarna, about 20minutes away by walk where dhabas (foodstall)s prepare some tempting buns (banana breads) and where the pilgrims are wandering around.


















Mais la vie se passe a la plage avec la visite quotidienne des vendeurs de cacahouetes ou de fleurs, les allers et venues des potes avec qui l’on fait un brin de causette ou alors Alex qui apprend a “poyer” avec Sara.


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Life happening on the beach is the daily visits of the peanuts wallahs or the flowers sellers, the allers et venues of the friends with whom you chat a little while or Alex learning how to poy with Sara


















Les soirees elles se vivent quelques fois chez Iorgo ou alors a notre “stamm”, le Rock Namaste après etre alles se gaver au Sea view, un peu plus bas sur la plage. Ils font un incroyable poulet tikka et des desserts tels que le Banofi pie (sorte de crumble a la banane) ou alors le Kudli beach cake, un truc incroyable au caramel.


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Evenings are sometimes spend at Iorgo’s or at our base, the Rock Namaste, after a visit at the Sea view for some amazing food. Incredible chicken tikka and alarming desserts like their banofi pie (a banana crumble) or the Kudli beach cake, an unbelievable caramel thing.















Ce ne sera pas facile de quitter le coin ou il fait vraiment bon vivre, au rythme de chacun. Mais comme a chaque fois aussi, des que le sac est sur le dos, une nouvelle aventure commence et la, ca n’est pas des moindres puisque ma chere amie Marie vient me rejoindre pour la premiere fois. C’est pleine de rejouissance et d’impatience maintenant que je l’attends.


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It wont be easy to leave the place where it is definitely nice to be, following each others rhythm. But like everytime as well, as soon as the bag is on my back, a new adventure starts and this one wont be the worst as my dear friend Marie comes to visit me for the first time. It is full of impatience and enjoyement that I wait for her.

06 février 2009

Arrambol et le Tai Chi

Après l’effeverscence de la manifestation a Bombay, me voila le soir-meme dans un train de nuit, pour le nord de Goa. Je me rends a Arrambol ou je rejoins Bernard, mon ami de voyage belge. Nous nous sommes rencontrres voila bientot 10 ans en Indonesie, lors de mon premier long voyage en solo. Je suis pressee d’arriver a destination car nous avons l’apres-midi seulement pour nous raconter, depuis la derniere fois ou l’on s’est vus en Suisse.

Au sortir de la gare, j’ai a peine le temps de poser mon sac le long de la route en attendant un bus, que celui-ci arrive deja, plein a raz bord, au vu des nombreuses parties de corps qui en depasse. Je case mon encombrant bagage pres du conducteur, m’aggripe a la poignee et nous voila cahotant le long de canaux a l’eau ridiculeusement verte et plate. J’apercois des bateaux sur lesquels se tiennent des hommes, vetus de marcels blanc et de loongis (tissu de coton), plies en deux pour leur arriver jusqu’aux genoux. Beaucoup se reposent mais certains travaillent en demelant leur filets, sous l’oeil eteint des chiens., seul regain d’activite a la ronde, bercee par cette nonchalance si typique des pays chauds. Les aigles de mer tronent sur les mats, a l’aguet d’un poisson a chaparder alors qu’un martin-pecheur s’envole au-dessus de nos tetes. J’hume les odeurs reconnaissables des tropiques dues a cette vegetation emprunte d’humidite. C’est ambre, terreux, boise, fleuri aussi, du lourd mais en fin, c’est enivrant. Les cocotiers ourlent par milliers les routes et les bougainvillers et hibiscus aux fleurs enormes s’etirent dans les airs. Ce sont des eclats de rouges, roses, oranges, blancs qui se marient, ma foi, fort bien a ces verts omnipresents. Il fait deja chaud, il est a peine dix heures et j’aime ca .


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After the effervescence of Bombay’s strike, I am the same night in a train for north Goa. I go to Arrambol where I meet Bernard, my belgium traveler fellow. We met almost 10 years ago in Indonesia, during my first, long, solo trip. I am excited to get to my destination as we only have this afternoon to speak since the las time we saw each other in Switzerland.

After I get out of the train station, I don’t even have the time to drop my bag that a bus is already passing by. Full crowded it is, according to the numerous body parts coming out of it. I manage to leave my cluttered bag, grab a handle and here are we, bouncing along these ridicuiously green and flat water canals. I see the boats where men are standing. They are wearing white tops and coton loongis, folded in two to stop by the knees. Many are resting but some ot them are acutally working in disentangle their net, under the unlightened looks of dogs. It is the only new lease on life around here, cribed by the so typical laziness of tropical countries. Sea eagles are sitting enthroned on the mast, being on one’s guard for a fish to pinch while a kingfisher is flying away above our heads. I sniff the well known smells of the tropics due to this humid vegetation. It is ambered, earthis, woodish, also flowerish, heavy but in a smooothy way, it is exalting.Thousands of coconut trees are heming the roads and bougainvillers and enormous flowers of hibiscus are streching in the air. These are brighteness of red, pink, orange or, white, going on really well with the omnipresent greens. It is already pretty hot and it is hardly 10am.I like that









Le bus me pose au croisement du village a Arrambol. Je viens habituellement dans le coin en fin de saison (avril ) et suis donc quelque peu surprise par le monde et l’hyperactivite que cela amene. Beaucoup de nouvelles guest houses, restaurants et autres petits shops vendant de tout se sont installes dans le coin, pourtant recule (2kms au sud du village “touristique”), ou j’ai mes reperes comme la petite famille chez qui je sejourne et l’autre ou je mange mon thali du soir. Je constate aussi un nombre important de touristes russes dans les parages. Je finirais par les appeler les nouveaux “isrealiens” de l’Inde. Cela est surement du a la tenue legere de ces dames et au phenomene envahissant que leur nombre peut produire. La grande difference est que les russes ne marchandent pas et les locations de chambres et maisons ont donc salement augmente…
Anyway,

Je rejoins Bernard dans un bar du bord de plage et il fait bon se revoir et rire comme c’est bien souvent le cas en sa compagnie. Nous passons l’apres-midi a profiter de la vie en nous baffrant a divers endroits non sans repeter “mais… elle est ou la misere???”. Il est vrai que la vue plongeante sur la mer, le soleil brillant haut dans le ciel et nous, en costume de bain sur une terrasse en ce debut decembre ne sont pas pour deplaire le commun des mortels. En fin d’apres-midi deja, Bernard repart pour rejoindre Sandrine, son amie. Nous aurons l’occasion de nous revoir tous ensemble dans quelques semaines donc ca va.


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The bus lets me at the crossing of Arrambol’s village. I usually come here at the end of the season (april) and am a bit surprised by the crowd and the hyperactivite going on here. There are loads of new places to stay, to eat and other small shops selling about everything. It is nevertheless about 2kms away from the main ‘touristy’ village. It is spreading out. I notice as well an important number of russian tourists nearby. I will end up calling them the new israelis of India. It must be because of the light garments of those ladies and the invading phenomenon of their big numbers. The big difference is that russians do not bargain and prices went up a lot. Anyway...

I join Bernard in a bar along the beach and it is very nice to meet again and laugh a lot like it is often the case with him. We spend the afternoon enjoying life while eating at diverses places and keep on saying : « ... but where is the misery ??? ».It is true that the diving view on the sea, the shining sun, high in the sky and us, sitting with some bathing suits on a terrace early december aren’t that bad. At the end of the day, Bernard leave to meet Sandrine, his girlfriend arriving soon in Mumbai.. We should meet again later on, so it is ok.







Je suis venue a Arrambol pour suivre un cours de tai chi qui m’a ete recommande par Micko, rencontre au mois d’octobre. Je l’appelle l’elfe de Varanasi suite aux echanges riches et spirituels ma foi, que nous avons partages. Ceux-ci sont peut-etre l’une des caracteristiques du voyage ou du moins de ses rencontres. Chargees d’intensite puisque le temps presse, elles peuvent etre profondes en un rien de temps, c’est toujours etonnant. Elles contribuent definitevement a la beaute du voyage. Et le hazard fera bien les choses car j’aurais l’occasion de recroiser Micko a la fin de mon sejour goanais.


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I came to Arrambol to follow a Tai Chi course recommanded by Mikko, met last October. I call him the elfe of Varanasi after the rich and spiritual sharings we had there. This is maybe one of the traveler caracteristic or at least of its meetings. Full of intensity as there is not much time, those meetings can be profound and it is always suprising but so natural in the same time. They definitely contribute to the beaty of your trip. And hazard will make things right as I will meet again Mikko at the end of my goanese stay.







Arrambol sera encore l’occasion d’une jolie rencontre a trait spirituel si je peux m’exprimer ainsi (decidemment, je n’arrete pas ces temps… L’Inde est une destination ideale pour cela il faut dire…). Milo donc, est un australien, bouddhiste et ecrivain qui parle francais et avec qui j’aurais d’autres interessants echanges sur la vie, ses joies et blessures, ce qu’on en fait et comment on les gere.


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Arrambol will be another nice ‘spiritual’ meeting, if I can express myself this way. Martin is australian, buddhist and a writer who speaks french and with whom I will have some more interesting sharings about life, its joys and sufferings, what we do out of them and how we deal them.









Et je visite donc Panda, le prof du cours de tai chi avec qui j’ai un bon feeling. Par chance une session commence dans les trois jours et m’y inscris, prete a entreprendre un voyage interieur puisque c’est presente de la sorte. Je suis au bon endroit car comme je le decouvrirais sur les tableaux de bords de certains restos, Arrambol regorge de cours en tous genres pour un mieux-etre interieur. Le choix est vaste et parfois amusant, je dois l’avouer : ca va de tous les yogas, massages ou meditations possibles a la mandala dance, séances de rebirth, reiki, illumination des chakras et autes nettoyage du colon (j’en oublie surement quelques uns et hesite aussi a lancer, la saison prochaine, le cours de “L’orgasme cosmique” (cf Varanasi 2008. Et non Micko n’est pas l’instigateur de cette idée mais un autre touriste passablement illumine avec qui je n’ai pas garde le contact, pour ceux qui se rappelleraient…).

Je rencontre aussi les participants, certains des habitués, revenant regulierement, dont Clio, une belle grecque avec qui j’ai tout de suite un chouette contact. Bonne vivante, au rire gai et facile, nous passerons de vrais moments “filles” autour d’une incroyable salade de fruits après la pratique. Martyn, son collocataire est la aussi et sera une aide precieuse pour nous aider a apprendre la choregraphie, a nous autres debutants. Peppa en fait partie et ce sera alors souvent l’occasion de rire de nos etats.


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And so I visit Panda, the Tai Chi teacher with whom I have a good feeling. By luck, a session begins in 3 days and I sign up, ready to start on ’that interior trip’ as it is presented this way. I am at the right spot as I will discover later on on the many signboards of certains restaurants. Choice of all kind of spiritual courses are given here and sometimes it is pretty funny, I have to say… : it goes from every kind of yoga, massages or possible meditations you would like to mandala dance, rebirth sessions, reiki, chakras illuminations and other colon cleansing (I must forget some of other and hesitate too to bring out a new one, next season : the course of « Cosmic orgasm » (go to Varanasi 2008. And no, Mikko wasn’t the guy who brought that idea up but another tourist, passably ‘enlightened’ with whom I didn’t keep in touch, for those of you who would remember...)

I meet as well the other participants, some are usuals, coming back regularly like Clio, a beautiful greek lady with whom I have straight away a nice feeling. Happy, with an easy and joyful laugh, we will share real ‘girlies’ talks while eating an amazing fruit salad after the practise. Martyn, her roommate would be a precious help to make us (beginners) learn the choregraphy. Peppa is new too and it would then be the occasion to laugh of our states.










Car je confirme, le tai chi, ca remue! De ressentir, tout d’un coup cette energie qui circule a nouveau, d’arreter d’etre, tout le temps, dans sa tete a penser “avant /apres” pour faire place a… rien parfois mais juste un bien-etre interieur, ca chamboule.
Oui enfin, ce qui boulverse a lieu avant d’arriver a cet etat-la, lorsqu’ il faut faire face aux mechanismes malsains qui nous habitent, prennent beaucoup de place et rendent malheureux la plupart du temps.Il faut bien le reconnaitre, l’exercice fut intense et je passerais par bien des etats pendant ces deux semaines de cours.
Et je continue a pratiquer depuis.


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Because I confirm, Tai Chi does move you ! To feel again all that energy flowing, to stop being in the mind all the time, to not think ‘before, after’ but just make room for... nothingless sometimes or just a well interior being state, it does move ! Well what is actually moving you deeply takes place before you get to that quite state, when you have to face your unhealthy mecanims, those which take a lot of place and bring unhapiness.

I reckon, the exercise is intense and I will go through many different states of mind during those 2 weeks course. I still practice since that.









Nous avons eu droit a un superbe buffet le dernier jour, enrichi par une specialite de chacun, ca a ete un vrai regal et un beau moment a partager avec les autres participants.



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. We even get a superb buffet the last day, enriched with everyone’s speciality. It was a real yummiyummi dinner and a beautiful moment shared together









19 janvier 2009

Mumbai

J’ai m’en vais quittter l’etat du Gujarat par un train de nuit en direction de Mumbai. Ce fut un peu epique. J’avais reserve a l’avance un ticket en classe couchette. Malheureusement ma place n’est pas confirmee et suis sur liste d’attente. Je suis sensee me rendre a Ahmedabad, situee a 5h de bus de Palitana mais apprends que le meme train passe par Bhavnagar, une ville non loin de la. Je m’y rends et obtiens une couchette pour le trajet jusqu’at Ahmedabad. La, je devrais une fois de plus trouver le controleur sur le quai pour lui quemander une couchette. Ce que je ne manque pas de faire après 6 heures de trajet deja.
Chance, le jeune et efficace monsieur en bleu fonce me trouve une couchette, malgre le nombre de personnes qui l’entourent. Que des hommes bien sur. Il ecrit le numero du wagon et celui de ma place sur le ticket et telle armee du Graal, me repere avant d’affronter le branle-bas de combat ambiant. Mais quel monde!

Les porteurs au turban rouge se fraient un chemin dans la multitude de personnes en mouvements, chargees elles aussi de bagages encombrants. Des jeunes gars en bande portant des pantalons etrangement serres au niveau du bassin, des vieux tenant debout febrilement sur des jambes squelettiques, des middles class pouponnees, des pauvr’ gens, assis la par terre, le regard perdu, moi, des bebes emmaillotes dormant du sommeil du juste et pas du tout genes par le chaos sonore regnant. Car il y a du bruit dans une grande gare indienne, meme la nuit. Il faut imaginer le bruit des milliers de pas des voyageurs , presses d’arriver ou de trouver leur place. Mais il faut aussi compter sur la famille elargie venue accueillir ou saluer d’un dernier au revoir les passagers. Et puis il faut entendre crier les gars tirant a bout de bras d’enormes charrettes ou sont entreposes des colis en tissu blanc et de toutes tailles,. Ils hurelent pour que la voie soit degagee. Je comprends bien, ca doit etre dur a frener un tel chargement. Bien sur l’on peut aussi entendre la voix off, teintee de gresillement, annoncer le prochain depart ou l’arrivee de tel train en gare.
Il est minuit passé.

J’arrive enfin au wagon, un peu sonnee par toute cette agitation mais encore concentree sur ma mission. La je crawle encore entre les bras, bustes et jambes qui remplissent le couloir, J’ai un sourire de reconnaissance pour mon sac-a-dos, le fidele depuis 13 ans. Il est aussi etroit que moi et ne se coince nulle part, il me suit telle mon ombre. Enfin je le depose sous ma couchette et prends place. Un gars est deja assis dessus. Je me dis qu’il est la en attendant, comme c’est souvent le cas. Il s’en ira plus tard, voila ce que je me dis mais un de ces ami m’’interpelle, me disant que ca n’est pas ma place. Tres vite il me demande mon ticket, le scrute et finit par me dire de m’en aller. Il a cet air dedaigneux du middle class indien qui se croit tout permis, me narguant avec son arrogance. En meme temps je n’en mene pas large, pensant qu’il possede une place confirmeee. Mais il faut bien le dire, après quelques minutes de palabres, il commence fort a m’agacer celui-la : Me suis reveillee a 6 heures du matin, ai gravit 3800 marches, j’ai deja 6 heures de train dans les jambes et me contenterais volontiers d’un peu de calme pour les 8 prochaines heures que je passerais apparement, recroque-villee car nous serons en fait trois a devoir la partager… (et qu’est ce que je fais la nuit prochaine : je prends un autre train de nuit pour Goa… Ca promet!).

Je ne m’etonne guere qu’il y ait eu des erreurs faites sur l’attribution des places, vu le nombre que l’on etait a en attendre une sur le quai. Mais apprenant que mon interlocuteur et l’homme assis ont le meme statut que moi, je ne vois pas pourquoi ce devrait etre a moi de m’en aller. Comme qui dirait, on est tous a la meme enseigne. Mais Monsieur veut jouer au plus fin et il est tres mal tombe avec moi, il faut le dire. Il cherche maintenant a savoir de quand ma reservation.. Sa petite bouche pincee reste coi car je m’y suis prise 2 semaines a l’avance. Il n’est qu’a 2 jours. Je lui reprends mon ticket des mains, le range et m’installe face a la fenetre. Le Monsieur se retire, il ne sait plus quoi dire.
Enfin arrive le controleur qui reglera le litige. Il envoie l’homme assis dans un autre wagon et celui qui jouait au tout-puissant sur une couchette au bout du couloir. Et je reste la. Belle victoire que je savoure alors que le tout-puissant me demande, en partant, si j’ai paye un backshisch au controleur! J’adore…

Je dors quelques heures tout de meme avant d’arriver a Bombay. Je m’y rends figurez-vous, afin d’aller recuperer les raquettes de beachtennis appartenant a Alex. Nous prevoyons en effet de nous retrouver pour les fetes de fin d’annee. Et quelle plus belle idée que de festoyer a la plage au coeur de l’hiver… Celle-ci est, qui plus est, ideale pour les raquettes. Plate, longue et au sol dur. Ahhhhhhhhhhhh, je nous y voit deja, eclaboussant les alentours en allant chercher des revers bien lances ou sautant tel un cabri dans les airs pour attraper un loeb, enfin . Mais me voila arrivant dans la gare de banlieue des amis d’Alex. Je descends en un rien de temps, sirote quelques chais avant de les appeler. Je les suprends en plein dejeuner et suis aussitot invitee a y prendre part. Je me regale alors de succulents parothas (galette epicee et frite) a tremper dans une sauce de pickles. Du curd au lentilles, des fruits, du chai, un jus. Ces gens sont adorables. Je croise la famille au grand complet. Les parents et les 3 enfants. Chacun s’apprete a commencer sa journee. Ils vient au sommet d’une tour et jouissent d’une grande terrasse. Une brise circule toute la journee a travers l’appartement, c’est fort agreble.
Je prends meme une bienvenue douche. Je recupere les raquettes et vois que quelques magasines ont ete postes avec. Mon regard est aussi fort attire par les cochonneries du genre carambars et autres sucrerires allechantes qui se trouvent au fond du sac…

Je rejoins ensuite le sud de Bombay parla gare principale, Victoria Station. Une bombe a aussi explose la il y a 4 jours. Je repere en effet un nombre important de policiers et meme l’armee. Je ne constate cependant aucun checking particuler pour entrer ou sortir de la gare. On est loin d’Israel…
Je repere le lieu de commemoration dans un hall ou brillent la lueur des bougies en memoire.


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Mumbai

 

 

I will leave the Gujarati state with a night train going to Mumbai. And that ride was a bit hectic. Explanations : I did book in advance a sleeper class ticket. Unfortunately my seat wasn’t confirmed and am still on the waiting list. I am supposed to go to Ahmedabad, located 5 hours away from Palitana but I learnt that the same train will go through Bhavnagar, a non far away city from Palitana. I get there and obtain a sleeper for the journey to Ahmedabad. There, I should once more find the ticket collector on the gate to beg for a sleeper. Wich I will of course do after already 6 hours of train. By luck, the young and efficient dark blue dressed man finds me a sleeper, even though there is a high number of persons surrounding him and having the same request as me. There are only men in the crowd, like often I am the only woman. The ticket collector writes down on my ticket the number of the car and of the couch. And like armed with the Holy Graal, I spot myself in that chaotic environment. But so much people ! Red turbaned porters try to make ones way through the incredible amount of moving people, loaded themselves with cluttered luggages. Young guys wearing strangely tight-crotched trousers, old people standing uncertainly on their skeletic legs, middle-class women gussied up, poor wallahs sitting on the floor with a lost look, me, babies swaddled and sleepy, not disturbed at all by the ambiant surrounding chaos. Because there are loads of noises in a big indian railway station, even at night time. You should imagine the resonances of thousands of traveler paces, hurried to arrive or to find their places. But you also have to count on their  beloved ones who came to welcome or to salute them a last time. And you should ear the guys yealing to get a clear way, while draging with their arms some enormous carts where are set up piles of white stiched parcels of any kind of sizes. Well I do understand them, must be quite hard to slow down such a load. Of course you can ear the voice-over, tinted of cracklings, announcing the next departure or the arrival of a train.

It is over midnight. I finally get to the car, a bit groggy by all this agitation but still focused on my mission. Now I am crawling between the arms, torsos and legs which are fillfulling the hallway. I have a grateful smile for ma backpack, the faithful one since 15 years. It is as small as me and don’t get stuck nowhere, it follows me like my shadow. Finally I drop it down under my sleeper and sit. A guy is already on it. I guess that he is waiting there, like it is often the case. He will go later, tell I to myself but one of his friend calls out to me, saying  that this is not my place. Very quickly, he asks for my ticket, searches it and ends up telling me that I have to leave. He has that typical indian, middle-class, disdainful look who thinks that he can do whatever he wants, taunting me with his arrogance. By the same time, I do not feel so self confident, as I think that this guy has a confirmed ticket. But I have to say, after a few minutes of having him arguing endlessly, I start to be pretty annoyed :  Today I woke up at 6am, walked up and down 3800 stairs, took already a train for 6 hours ! I would really appreciate a bit of quiteness for the 8 following hours that I would apparently spend, huddled up, as we are gonna actually be 3 on the same sleeper !

And what the hell am I doing next night : Taking another night train for Goa... Why like this ???

By the time, I am not so suprised to see that mistakes have been done while allocating the places, according to the number we were, awaiting to get one . But now that I know that the guy and the seated one have the same status as me, why should I be the one leaving ? We are all at the same level. But Mister wants to play it with me, well ok, but I am a stronghead too. He wants now to know since when I have booked my ticket. His little pinched mouth stay still as I booked it 2 weeks ago while he did it only 2 days ago. I take back my ticket, put it in its place and seat more confortably next to the window. The man is steping back, he doesn’t know any more what to say...

Finally arrives the ticket collector who will solve the problem. He send the seated guy in another car and the omnipotent on a sleeper at the end of the hallway. And I am the one staying here. Nice victory I enjoyed while the omnipotent asks me if I did pay a backshich to the ticket collector ?! I love it !

I sleep a few hours before getting to Bombay where I am going to pick up Alex’s beachtennis rackets. We plan to meet for New Year’s Eve. And what a better idea than partying on a beach somewhere, in the middle of wintertime.

But here am I getting to the suburb station where the friends of Alex are living. I am done in no time, sip a few chais before calling them. I suprise them during their breakfast and am directly invited to join them. I enjoy then amazing parothas with home made pickles, some curd with dhal, fruits, chai and a juice. Those people are adorable. I meet the entire family, the parents with their 3 kids. Everyone is getting ready for its day. They live at the summit of a tower and got a big terrace. A brise flows everyday through the flat, it is really nice. I even take a welcome shower. I get the rackets and see that some magasines have been send with them. My look is as well dam attracted by the chocolates and others succulents  buiscuits at the bottom of the bag.

I go then south Bombay to Victoria station, the main one. A bomb did explose here 4 days ago. I can see in fact an important number of policemen and even army guys. I spot nevertheless no peticular checkings to go in or out the staion. We are far away from Israel...

I see a commemorative space in a hallway where shine the lights of memory candles.

I leave my bag at the cloak room and go for a rdv. I should see Sylvia and Yahav, recently met in Diu. We spent the rest of the day together and even take part to a strike around the Taj Mahal. The population is angry after the dramatic events. It is accusing their politicans to do nothing, to not be able to protect their country even though they have been alerted by other nations and after all the others terrorist attacks India has been through this year. Many slogans are chanted, the crowd scream them loudly, many people are wearing t-shirts with the name of the deaths and an incredible amount of signs denounce.

I will only stay a few hours in Bombay according to the context. I go back to the Railway station. At the latest, I grab my bag back and get to the car. It is the first time that I feel a bit weird in this train station, trying to imagine how it looks like to be in the middle of a terrorist attack. Luckily, the train leaves without any delay and tonight I have a sleeper ! I think about my next destination, Arrambol, at north Goa. I will meet Bernard, a friend met while doing my really first long solo trip. I am excited ! It has been a little while we didn’t see each other ! 

 






Je depose mon sac au vestiaire et me rends a un rendez-vous. Je dois croiser Sylvia et Yahav, recemment recontres a Diu.







Nous passons le reste de la journee ensemble et assistons a une manifestation autour du Taj Mahal. La population est en colere suite aux dramatiques evenements. Elle accuse ses politiciens de ne pas agir, de ne pas savoir proteger leur pays, malgre les avertissemtents et les autres attentats perpetues cette annee.
De nombreux slogans sont scandes que la foule reprend, beaucoup portent des t-shirts avec les noms des defunts et un nombre incroyables de pancartes denoncent.
















Mon passage dans la megapole sera de courte duree etant donne le contexte. Je pars donc le soir meme depuis Victoria Station. Je m’y rends a la der’, recupere mon sac au vestiaire et m’enfile dans mon wagon. C’est la premiere fois que je me sens bizarre dans cette gare, essayant d’imaginet ce que ca doit faire de se trouver en pleine attaque terroriste. Heureusement, le train part sans attendre, a l’heure et ce soir, j’ai une couchette.
Je songe a ma destination prochaine, Arrambol, au nord de Goa. J’y retrouve Bernard, un ami, rencontre lors de mon premier long voyage en solo.
Je me rejouis fort!

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