03 octobre 2008
Retrouvailles a Delhi
Apres une lente entree dans la ville, voila que le train s'arrete enfin en gare, dans le quartier de Old Delhi. Chacun attrape ses bagages, se rue vers la porte et saute sur le quai, ravi d'etre enfin arrive. Les porteurs cherchent du regard les clients potentiels, les familles tentent de joindre l'escalier menant a la sortie et je me faufile entre ce beau monde pour atteindre le Metro qui m'amenera dans le fameux quartier de Paharganj. Quelques arrets plus tard, me voila arpentant les rues calmes, a cette heure-ci, menant au Prince Palace Hotel, mon repere dans le coin. Je marche et mon pantalon est tres vite couvert d'eclaboussures . Les rues sont parsemees de flaques, etendues brunatres et autres nids de poules creant des bassins de taille parfois considerables. En cette fin de mousson. Il faut plus que jamais regarder ou je pose mes pieds.
Le lendemain, ma copine Henriette arrive d'Hyderabad, un trou semblerait-il, apres 28h de train. Nous nous racontant puisque cela fait 5 mois que l'on se sait pas vues.
Nous visiterons Delhi by night puisqu'un ami joue en concert au Taj Mahal Hotel le vendredi soir. Nous arrivons trempees dans le hall, apres une marche sous une pluie battante et un trajet en rickshaw, qui nous laisse une impression fort desagreable, en nous deposant devant la porte de service et non pas l'entree principale.
Le cheveu mouille, la basket sale au pied, nous voila traversant le somptueux batiment. Les plafonds sont peints de fines dorures, le tapis de la reception est epais et douillet et les WC nettoyees apres chaque usager. J'aipresque de la peine a croire que je suis en Inde et me demande quelque peu ce que nous faisons la. La nuit ne fait que commencer, voila que nous entrons au Rick's bar, ou le set aura lieu. Ici se tient la haute, la tres haute de Delhi, autant dire pas les personnes que j'ai l'habitude de rencontrer lorsque je voyage. Un melange d'hommes d'affaires, de riches venus pour voir et etre vus et des pouffiasses se tremoussant avec un verre a la main. Delhi's beautiful people, Les parures de ses dames brillent d'or et de diamants, autant dire que nous faisons tachee a leurs cotes, bien que nos plus beaux habits etaient sortis du sac a dos.
Il est 3 h du matin lorsque Suchet nous ramene a notre hotel, Nous buvons un dernier chai, commande a travers la vitre de la vieille Mahindra conduite par mon ami. Nous sommes serres les 3 a l'avant car la voiture est remplie d'instruments que Suchet utilise pour son show. Cougnes les uns contre les autres, le chaiwallah nous sert nos verres en les posant sur le tableau de bord.
Le lendemain nous visitons mon ami Lionel, sa femme Namrata et leur petite Aida qui a bien grandi depuis ma derniere visite. Nous partons ce soir, a la decouverte du milieu dit underground de la ville. Le bar colle en effet un peu plus a notre genre. En revanche, la musique DUB est terriblement repetitive et nous a vite lasses. Nous avons neanmoins eu l'occasion de jeter un coup d'oeil sur une autre crowd select du Delhi by night.
Nous visitons egalement la Grande Mosquee de la ville, appelee Jama Masjid.
Puis, nous avons deambule dans un bazar situe aux alentours. Les habituels vendeurs de bangles, desserts trop sucres et mini-shopss ou l'on trouve de tout animent la rue marchande. Assises sur un banc en train de siroter un chai, des chevres nous entourent et tentent de trouver de la nourriture.
Nous quittons Delhi pour Haridwar, ville etape sur notre route qui nous mene aux sources du Gange sacre.
After a slow entry into the city at 11 pm, 28 hours later, the train pulls finally into Old Delhi station. Everyone grabs his luggage, runs to the door and jumps on the platform, delighted to have arrived. The porters try to catch the eye of a potential client. Families scramble to the exit stairs and I weave my way through the crowd to reach the Metro which will take me to the famous Paharganj area. A few stops later, I get off heavily loaded and find myself, wandering around in the now quiet streets leading to the Prince Palace Hotel, my base.
I walk and my trousers get quickly covered with splashes of mud. The streets are scattered with dirty puddles, brownish wet areas and others potholes creating some huge sludgy patches. With this end of the monsoon, you should more than ever watch where you put your foot.
The following day, my friend Henriette arrives from Hyderabad, a hole apparently, after 28h (her too), by train. Obviously, there is a lot to catch up on since we last met, 5 months ago. We visit Delhi by night as a friend of mine is playing at the Taj Mahal Hotel. We arrive pretty wet in the lobby, after a long walk under heavy rain. finished with a rickshaw ride, leaving us an unpleasant bitter taste, having being left at the service entry and not the main entrance.
Wet hair, wearing dirty well traveled trainers, we cross the somptuous building. The sealings are painted with finly gold, the central carpet is thick and lush and the toilets are wiped after every use.
I can hardly believe I am in India et wonder what the hell we are doing here. The night is just beginning. We enter Rick's, the club where Suchet's gig is happening. This is where Delhi's high society gathers. Enough to say not the usual type of people I am used to meeting.
A mix of buisnessmen, Delhi's beautiful people here to see and be seen and babes shimering with a cocktail in their hand – the in set.
Men smoking fat cigares, gold clad women sparkling with diamonds and running their long, elegant hands through their beautiful thick, black hair. And us sitting there, in our best thrown together outfit, dug out of our backpack.
It is 3 am when Suchet drives us back to our hotel. We drink a last chai, ordered through the window of the old Mahindra, driven by my friend. The three of us, squashed in the front of Suchet's car as the back is full of instruments. The chaiwallah lines up the three hot glasses on the dashboard.
The following evenining, we visit my friend Lionel, his wife Namrata and their little Aida, 5 months who's grown a lot since I last saw her. Tonight we discover Delhi's “said” underground /alternative world. The bar is more our style. Though the DUB music, played really loud, is boringly repetitive. Neverthless we had a glince of another select crowd of Delhi by night.
Also, we visit the Grand Mosque of the city, called Jama Masjid.
Then, we get lost in the bazar next to it. The usual bangles sellers, oversweet desserts and stores where anything can be found animate the market.
Seated on a bench, siping chai, surrounded by goats, trying to find food, we absorb the show of the street.
We leave the following afternoon for Haridwar, Our objective is to go to Gangotri (3000m) and then trek to the Sources of the Holy Ganges, at the altitude of 4000 meters.
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Chere Sonia,
RépondreSupprimerTon courriel apporte du chaleur dans l'ordinateur - ici, l'automne s'est presente avec une vengeance (with a vengeance) - du vent, froid, les feuilles qui se courent sous la pluie ...
stick at it and have fun!
Meilleurs voeux
Raoul