14 décembre 2008

Dwarka, la capitale de Krishna...










Je debarque de bonne heure a Dwarka, qui se trouve sur la cote de la mer d’Arabie. La charmante ville se reveille. Les gens sont emmitoufles sous leur couverture car l’air est frais en effet, ou peut est-ce du au fait que je soie un brin fatiguee après ce trajet de nuit. Premier etape, arret au chaishop du coin, histoire de recuperer mes esprits. Une cariole, 3 tabourets poses devant, un rechaud et une casserole fumante suffisent pour ce faire. Je suis maintenant d’attaque pour chercher une chambre et il me faudra tourner quelque peu avant de trouver car ce week-end c’est festival (comprendre religieux) et ici ca veut dire arrivee de milliers de personnes.

Nous nous trouvons dans une des 4 villes les plus saintes de l’Inde car Lord Krishna y a elu domicile. Il y a de fait un superbe temple qui lui est dedie.

I arrive early morning in Dwarka which is set up by the Arabian Sea. The charming and quite town, yet, is waking up. People are burdling of blankets as the air is cool. First stop, the chaishop : a cart, 3 stool in front, a stove and a smoky pan are enough to serve people. I am now ready to go and find a room which is going to take a little as there is a religious festival this week-end and this means : thousands of people coming.
We are in one of the four most holy Hindu sites in India as Lord Krishna has set up his capital here. There is indeed a superb temple devoted to Him.





Holy place on the beach...













Je traine volontiers dans les parages car c’est l’occasion d’observer la foule. Les saddhus se balladent d’orange vetu, les brahmanes portent de superbes loongis aux couleurs variees avec top assorti et les femmes ont sorti leur plus beau sari. Beaucoup se dessinent le front de traits de couleurs et je n’y manquerais pas. Non pas que je l’aie choisi, je n’aime d’ailleurs pas trop puisque ca ne veut rien dire pour moi (et bon, sur la personne blanche, je trouve que ca fait illumine spiritual qui comme on le sait, n’est pas trop ma tasse de the) mais voila qu’un gars est venu me peinturlurer la face avant que je n’aie eu le temps de faire quoi que ce soit. Ceci contre quelques roupies, evidemment… Ah well…

I hang out a lot around it as it’s the occasion to observe the crowd. Saddhus are in full orange clothes, brahmanes are wearing superb colorful loongis with matched tops and ladies are showing their best saris. Loads of them’ve got lines of colors on their fort head and I will not escape it. Not that I’ve chosen it though, I don’t like it by the way as it doesn’t mean anything to me (and well, on a westerner it kind of give that “enlighten” style I don’t fancy… at all!) but there it is, this guy who came to daub my mug before I even had time to avoid it. This against a few rupees of course… Ah well…






Le Guru des lieux est present. C’est alors l’occasion de faire un grand defile fort anime le long des rues. Il y a des percussions battant des rythmes qui ne laissent d’autre choix que de se tremousser. Les gens chantent, tapent des mains, dansent, sautent sur place. Il faut les voir, ca respire la vie, la joie, j’adore.
Alors que je filme sur les cotes la procession (a voir, le char balladant le Guru au gros bide, lancant des roupies et des bonbons que les gens se battent presque pour attraper), je me vois entrainee dans ce fol tourbillon. Il y a peu de touristes dans le coin et j’imagine que cela explique cet engouement a mon egard. Ils veulent absolument me voir m’amuser. Les femmes m’attrapent par le bras, me tirent ici et la, ca se bouscule, s’en est presque effrayant parfois, tant la ferveur qui les pousse les omnubilent. Il faut dire que j’ai pris le train en route. Elles, ca fait des heures qu’elles sont dans cet etat-la…
Mais me voila maintenant en train de faire la ronde, la, en plein milieu de la rue, avec comme partenaires des mamas d’un age plus qu’avance. Ca a le don d’amuser les passants, d’abord etonnes puis me saluant d’un radieux sourire et enfin frappant de plus belle entre leur mains. Puis on me tend des sortes de hochets qui font du bruit tels des maracas et il me faut les secouer. Allez, en rythme, plus fort, plus tout!
La musique s’intensifie, ne cesse de monter et les gens deviennent comme fous. C’est vrai que c’est porteur mais enfin mon cote helvete ou peut-etre est-ce simplement du au fait que je ne partage pas cette ferveur religieuse font que je reste un brin reservee, a cote de cette horde quasi en transe. J’apprecie neanmoins cet élan passionne, vraie source de vie qui deborde.

La procession prendra fin devant le temple et c’est alors la cohu-bohue pour aller faire la puja (priere). Je les laisse aller, traine devant le temple ou je responds a bon nombre de personnes qui veulent savoir d’ou je viens, mon nom et m’expliquent ensuite la signifaction de telle ou telle pratique. L’ambiance aura ete et reste tres bon enfant.

The Guru of the place is here. It is then the occasion to make a big, busy street parade. There are percussions beating rhythms which do not leave you any other choice but moving your body. People are chanting, clapping their hands, dancing, jumping. You should see them : the all parade breathes life, joy : I just love it!
While I am filming the procession by the side (another thing to see : the chariot carrying the fat belly Guru who is throwing away roupees and sweets that people try to catch in a big bustle), I am dragged along in this crazy whirly. There are almost no tourists here and maybe this explains the passion I am the subject. They really want me to enjoy and have fun. Women grab my arms, push me here and there, they jostle, it’s getting almost frightening at some point as the fervour which pushes them is omnubilating them. I have to say that I just arrived, they have been in this state for hours already…

But here am I now in a middle of a round dance, right in the street and having for companions who are more than old Mamas. It amuses the passer-bys, first surprised to see me, then greating me with a radiant smile and finally clapping more and more their hands. Then I’ve been given sort of rattles making noise like maracas and I have to shake them. Come on, keep the rhythm, more harder, more everything!

The music is intensifying, never stops to rise and people are getting like crazy. It is indeed carrying you away but my swiss side or maybe the fact that I don’t share the same religious ferveur are letting me a bit more reserved, next to this horde who is now almost in a trance state. I appreciate nevertheless this passionate momentum, real overactive source of life!

The procession will end in front of the temple and it is now the crowd for the puja (prayer). I let them go, hand out by the temple where I answer to many people who want to know where I am from, my name or explain me the signification of this or that practice. The atmosphere have been and remain friendly.







Enfin le calme revient et les gens se dispersent dans les rues marchandes ou je traine aussi et y ai pris mes habitudes : le gars a qui j’achete l’eau, l’autre les fruits et celui ou je bois mon chai.

Finally quietness is coming back and people dissolve in the market streets where I move as well and have my habits : the man I am bying my water, the fruits and the one I drink my chai.












2 commentaires:

  1. haaaa!!!!!om nama krishna.....je te lis ce matin....et deja je sens l odeur du chai et le sourire des gens.voila une journee qui commence par une jolie couleur....
    bonne journee sonia!
    jo

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  2. Mmh un petit air de danses grecques je vois !!! Filakia
    Babeth

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