27 mars 2009

En route pour les sublimes iles Andamans - Havelock

Sonia : Nous quittons Hampi, ses paysages subjuguants et cette famille a l’accueil si chaleureux en fin de matinee. C’est qu’Il est temps de reprendre la route et notre trajet allant jusqu’a Chennai commencera par une viree en bus, enfin, quelques bus, avant de sauter dans un train a Guntakal, une petite ville a quelques heures de route.

Apres avoir attendu l’engin metallique le long de la route,
Nous voila ensuite nous propulsant sur cette route defoncee qui nous fait rebondir sur nos sieges, tout en admirant les alentours faits de belles campagnes et de montagnes de rochers ronds s’etalant a perte de vue.


Marie : Longue route pour arriver sur les îles, près de 30 heures. Moyens de transport fort variés et épiques. Des routes parfois juste défoncées, genre chez nous les pistes d’entrainement pour les chars de l’armée sont meilleures heureusement les chauffeurs sont de vrais pros !


On the road for the amazing Andamans Islands. – Havelock. We leave Hampi, its subdued landscapes and this adorable family at the end of the morning. It is time to be back on the road and our journey today is going to Chennai. We first need to take the bus, well, a few buses before getting a train in Guntakal.

We waited for a little while for the bus. We are now hurtling along on that knackered road and we jump up and down on our seats, while admiring the beautiful countryside and mountains of boulders.










Sonia : Nous serons assez en avance pour negocier comme il se doit le trajet en rickshaw jusqu’a la gare ou nous patientons un peu avant que je train n’arrive.


Marie : Arrivée à la gare, je découvre en riant que les klaxons hyperactifs des bus ne sont rien comparé à ceux des trains, pour leur part, surpuissants !! Allons-nous pouvoir dormir ? Munie de Lunettes assombrissantes, boulekies, couverture…quelques chai à bord, en discutant avec les familles voisines, une nuit de rêve s’engage. Réveil, en sursaut, à l’heure de débarquer du train, n’est-ce pas incroyable ?! Au petit matin, assise sur un trottoire à observer la vie qui reprend, je compare le bien-être et la joie que procurent les précieux chai, aux bains thérmaux, en hiver, après une rude journée de ski dans le mauvais temps… le bonheur!


Sonia : Ce sera une courte nuit puisqu’il est cinq heure moins dix du matin lorsque le train arrive en gare de Chennai.
L’oeil gonfle, le cheveu en bataille et l’haleine putride, nous voila debarquant sur un quai de gare ou grouille un monde considerable, compte tenu de l’heure matinale. Les wagons deversent leur lot de passagers qui se hate de retrouver leur chez soi.
Il fait encore noir et avant toute chose, nous cherchons de quoi boire un, enfin plusieurs chais, histoire de se mettre d’applomb. Il y a des gargotes ouvertes a toute heure semblerait-il. Elles se trouvent a droite en sortant de la gare.
Oui, ce n’est pas la premiere fois que j’ai recours a leur service. Je dirais meme que c’est devenu une habitude maitnenant. Et c’est ma foi toujours fort agreable de ne pas avoir besoin de chercher mais de savoir ou sont les choses.... Surtout a cette heure-la...

Marie m’attend assise sur un trottoir juste a cote d’une colonne, quelque peu cachee par un rickshaw alors que je me mele a l’attroupement d’hommes attentant ou sirotant deja un chai.

Il est 5h du matin... On vient d'arriver a Chennai et on s'envoie quelques chais avant de commencer la journee...


. We are early enough to negociate a decent price for the rickshaw ride to the train station. It will be a short night as we will get into Chenai at 5am. With tired eyes , messy hair and faul breath, we disembark at a gate where a considerable number of people are swarming, as it is still early. Cars are unloading their passengers who run to find their place.

It is still dark and before anything else, we look to get a chai, in fact a few chais, to build up our strengh. There are some stalls open around the clock. They are just on the right when you get out of the station. Indeed, it isn’t the first time I have to rush and get my chai. And well, it is always nice to not need to look for things but just know where they are... Especially at that time in the morning!

Marie is waiting for me on the pavement just next to a pillar, slightly hidden by a rickshaw. I am in the middle of a bunch of guys waiting or sipping their chais.









Sonia : Une fois reveillees et apres quelques rires dus a la fatigue et la situation (cela faisait longtemps que l’on n’avait plus partage ce genre de plan ensemble) nous voila pretes a prendre le bus pour rejoindre l’aeroport.
Il nous faudra longer les batiments blancs desservant les vols internationnaux d’ou emergent un groupe de blancs, deguises pour aller a la plage. Ils se precipitent dans la plus grande confusion jusqu’au terminal des vols internes. Pourvu qu’ils ne viennent pas sur les iles Andamans car c’est la que l’on va, nous, et on prefererait nettement que ca reste le plus calme possible !

Nous enchainons donc notre nuit dans le train par un vol qui nous voit atterir a Port blair sur les iles andamans : Welcome Back !


Marie : A l’aéroprt, je ris de trouver une liste, longue de quelques 60 objets proscrits à bord des avions. Entre autres armes à feu, au noms seuls connus des armuriers, se trouve en 48 ème position, le très employé, nunchaku… !?


Sonia : A peine arrivees et alors que je pensais rester sur les iles jusqu’a la fin de ce periple qui aura dure 18 mois, j’apprends que mes plans vont, comme souvent, devoir etre changes. Il n’est en effet plus possible de rester deux semaines de plus que celles octroyees par le permis donne a l’arrivee. Depuis les attentats de Bombay, la loi a change et je devrais changer mes tickets de retour. Ce qui semble etre un acte tout a fait banal a accomplir mais qui peut aussi s’averer etre un vrai calvaire ici bas...
Entre les pannes de connections juste au moment ou j’allais enfin pouvoir booker mon changement de vol ou les appels aux compagnies aeriennes qui ne repondent jamais.... il faut s’armer de courage et surtout de beaucoup de patience pour voir les choses se faire...

Enfin, apres les formalites controlees, nous sautons dans un taxi, traversons la ville pour nous precipiter au port. C’est qu’il faut trouver des billets de bateau afin de nous rendre sur Havelock aujourd’hui. Alex y est deja et doit nous avoir reserve un bungalow. Il s’agit donc de ne pas louper le bateau car nous ne savons pas, par contre, ou Alex sejourne...

Le plan semble suivre son cours : Apres une queue digne de ce nom pour atteindre le guichet et un certain effort investi afin de conserver ma place dans la-dite queue (je joue des coudes et m’impose comme je peux), je resors du magma humain, telle la vainqueur avec les tickets en main.
A 14h, nous embarquons pour l’ile de Havelock.

Apres une belle traversee, nous arrivons a bon port alors que le soleil n’est pas loin de se coucher.
Alex n’est en revanche pas la. Etonnant car nous avons deja un peu de retard. Nous attendons un moment mais puisqu’il ne tardera pas a faire sombre, preferons partir sur la plage n*5 ou nous devrions le retrouver.
Installees dans un rickshaw nous roulons sur l’unique route de l’ile ou je constate assez peu de changements, heureusement.
Alors que nous sommes sur le point d’arriver sur la place du marche, nous croisons un bus et observons attentivement ses passagers car mais oui, c’est-y-pas Alex, la, confortablement installe a l’une des fenetre ? alertes par nos cris et bras sortant du rickshaw pour encore mieux nous signaler, il saute du bus et nous rejoint.
Embrassades, rapide topo sur l’ambiance generale de Havelock cette annee et enfin la decouverte de notre gite, le temps du sejour.

Notre chambre faite de feuilles de bananiers tressees partage le meme toit que deux autres chambres. Inutile de vous preciser a quelle point l’intimite dans ces conditions peut etre toute relative entre inconnus...
Le choix de la musique, les discussions auxquelles l’on ne peut pourtant pas participer (l’hebreu de part et d’autre) qui envahissent l’espace nous auront plus d’une fois amusees...

Notre quotidien sera alimente de viree en bus pour rejoindre la plage n*7, la plus belle. Le mastodonde rouge faisant un bruit de cliquetiss deboule sur la place du marche a heures variables et s’emballe ensuite sur la route qui serpente dans une foret semblant impenetrable. Le ravissement est chaque fois a son comble en decouvrant la plage a l’eau si turquoise. Le sable y est tellement blanc, s’en est saisissant...


Marie : Sur Havelock, je découvre la fameuse beach seven ! Magnifiquement reposantes, ces heures passées, allongée dans ce paysage Quelle bonheur de retrouver les petites boulettes de sable fin que les crabes extraient de leur trous….et se faire chatouiller par les bernard lermitte, coincés sous nos lungi !! Le bus qui nous y conduit semble venir tout droit du passé. Végétation sauvage, à la tombée de la nuit, je me sens comme l’héroine d’un vieux film ! Un grand bravo au conducteur qui nous offre un moment de « roue libre », décidant de couper le moteur lors d’une descente…l’imposant engin file donc avec pour seuls bruits celui de sa carcasse de fer, pensez-vous que ce soit dangereux, pas du tout, pas du tout !!


Once we have fully woken up and after some laughs due to tireness and the situation (it has been a while since we didnt’ find ourselves together in those kinds of situations...) we are ready to catch our bus to the airport.

We will have to walk along the white buildings serving the international flights. Some groups of Europeans are emerging, dressed to go to the beach. They rush out in a total confusion to the domestic terminal. I hope they aren’t going to the islands.

We follow our night on the train with a flight to Port Blair. Welcome back !

After checking in, we jump in a cab, go through the city to get to the pier. We have to find some boat tickets to get to Havelock today. Alex is over there already and must have booked us a room. It would be nice to not miss the boat as we don’t know where Alex is staying... The plan goes well. After a long queue to reach the desk and a certain amount invested effort to keep my place in line (I play with my elbows and impose myself as I can), I get out of the human morass, victorious with the tickets in hand. At 2pm, we start our trip to Havelock.

After a nice cruise, we get to the pier as the sun is almost setting. Alex is not there. This is suprising as we are already a bit late. We wait for a little while but as it is gonna be dark soon, we thought it better to move on to beach n 5, where he is supposed to be staying. Sitting in a rickshaw, we ride on the only road of the island and I notice only a few changes. As we are about to get to the market place, we cross a bus and watch the passengers carefully but isn’t that Alex there, confortably sitting by a window ? Alerted by the screams coming out of the rickshaw, Alex jumps out of the bus and joins us. Hugs, quick roundup on the general atmosphere in Havelock this year and finally the discovery of our new home.

Our room, made out of banana leaves, shares the same roof with 2 other rooms. No need to say precise how intimacy between strangers can be non-existant in those kind of places... Choice of music, discussions you can’t anyway participate in (hebrew here and there) are invading our space and in fact amused us a lot.

Our dailylife will be marked by rides with the bus to reach the beach n 7, the most beautiful one. The red mastodons making that metallic, tingling sound charges down on the market place. Never at the same time. He s getting carried away then on the snaky road in a forest which seems impenetrable. delightness is every time fully there while discovering the beach with its turquoise water. The sand is extremely white, it is incredible...




Aaaaaaaaaaaaaah le Lagoon, la plage n 7 et ses arbres sublimes...















Beachtennis time!









Sonia : Nous mangeons du poisson au barcecue, des thalis en veux-tu, en voila et retrouvons Raoul et sa gargote de la plage pour des bindis masalas ou un chai. Le rythme est lent et ne s’accélère que lorsqu’il est temps de jouer au beachtennis.
La belle vie quoi !

Ce sera moins drole lorsqu’il faudra quitter l’ile apres quelques jours de farniente total. Nous arrivons deux bonnes heures avant le depart pour acheter nos tickets. Il y a deja une longue queue a un guichet qui n’ouvrira jamais. Une confusion regne entre les touristes qui geignent chaque fois qu’un indien demande un renseignement, de peur de se faire piquer leur place. A l’heure ou le bateau devrait partir, le guichet ne s’est toujours pas ouvert et il faudra alors courir sur le quai pour parvenir a se hisser tous trois sur le navire qui va a Neil. Ceci en n’omettant pas de donner le n du permis de chacun a un policier qui controle tous les passports...
Nous serons parmi les derniers a monter a bord. Les autres qui auront pourtant attendu autant que nous se voient laisses a quai, totalement depites, ce que l'on comprend bien et les voila repartis pour aller chercher une nouvelle guest house pour la nuit...


Marie :
Le changement d’îles est bien sportif. Après quelques heures d’attente, tout se précipite et c’est la ruée vers le bateau. Heureuse que Sonia se charge de tout, je me contente de me battre ce qu’il faut pour ne pas rester comme certains pauvres touristes…sur le quai, à regarder le bâteau s’éloigner et avec lui , leur avion peut-être!


Aaaaaaaaaaaaaah the Lagoon, the beach n 7 and its superb trees... We eat some barbecued fish, thalis and find Raoul and his foodstall on the beachagain for some masalas bindis or a chai. The pace of life is slow and only speeds up when it is time to play beachtennis. Beautiful life !

It will be less fun when it is gonna be time to leave the island after a few days of relaxation. We get at the pier 2 hours before the boat’s departure. There is already a long queue to a desk which will never open. A certain confusion is rages between the tourists complaining every time an indian ask for some information, afraid to see have their place in the queue taken... When it should be time for the boat to leave, the desk is still not open and we need to run on to the jetty to be able to get the 3 of us on the boat for Neil. Without forgeting to give the number of our permit to the policeman who holds all the passports. We are among the last ones the get on board. The others who have waited like us are left on the jetty, totally miffed, which I really understand. And here they are going to find a guest hosue again. Hopefully they will be more lucky tomorrow...


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