15 juin 2013

En route pour Padum, Zanskar

To go with the flow...


Nous quittons Karghil de bonne heure le matin, en bus bondé qui s’enfonce dans la verte vallée de Suru. Arrivées bien à l’avance, nous avons réservé des places mais ça pousse de toute part, le véhicule n’est plus que bras et jambes, sacs en tous genres, jerricanes en plastique. Chacun se connaît, échange un brin de conversation avant de descendre au fil des villages et d’atteindre Paniker, la destination du bus et notre 1ère étape. La route est encore longue jusqu’à Padum…

We leave Karghil early in the morning, in a crowded bus which goes deep in the green Suru valley. Arrived well in advanced, we booked our seats but everyone is pushing, the vehicle is just arms and legs, bags of all kind, plastic jerrycans. Everyone knows each other, share a bit of a conversation before going down along the villages. We reach Paniker, the destination of the bus and our 1st stop. The road is still long to Padum... 





Il nous tout d’abord faut traverser le village de Paniker ou affluent les Julley et autres Salaam Malekum d’une population religieusement mixte, souvent amusée de nous voir passer par là. Nous traversons des champs jaunes sentant bon la luzerne puis la rivière sur un pont suspendu. Ensuite, il s’agit de grimper le long d’une raide côte pour atteindre une 2ème  route qui continue dans la bonne direction et s’avère être plus fréquentée, nous assure-t-on…
Tout est évidemment relatif…
Chargées de nos sacs-à-dos, l’exercice est de style et Pia peine, s’appuyant sur ses bâtons de marche. Une fois notre souffle repris, nous continuons à marcher sur la route qui  ressemble davantage à une piste. Un vent de face et froid nous assaille, il nous en faut peu avant de s’arrêter pour une pause biscuits. C’est alors que par miracle, une jeep arrive. Vous l’aurez compris… le trafic n’est pas légion dans ces lieux reculés du monde… Je dois quasiment supplier les occupants de nous prendre, nous et nos sacs, pour un bout, qui sera le prochain village répondant au nom de Parkhachik. Autant dire un trou le long d’une piste ou souffle la poussière. Le ciel bas donne souvent un air plus gris et triste à l’environnement d’après moi. Et ce village me semble les deux à la fois, dans ce lieu si désolé. Je suis à chaque fois étonnée de voir le nombre d’enfants qui pourtant se font apercevoir au détour d’un coin de mur. Ils sont curieux et n’hésitent pas à venir voir l’attraction que nous devons être pour la semaine !

We first have to walk through the village where a lot of 'Jullay' and other 'Salaam malekum' welcome us from that obviously mixed population, often amused to see us there. We walk through the yellow fields smelling nicely the lucerne and also to the river and a suspension bridge. Finally it is all about climbing up a last, long, steep slope to reach a second road which continues in the right direction and is supposed to get more frequent traffic... 
Of course, everything is relative...
Loaded with our backpacks, the exercise isn't easy. Once our breathe back, we continue to walk along the road which looks more like a piste. A cold and straight wind assaults us, we don't need long before stopping for biscuits. Than is when the miracle happens, a jeep arrives...You must have understood it... Traffic is rare in those removed areas... I almost have to beg the guys to take us and our bags with them, to what is going to be the next village, Parkhachik. Let's tell the truth a shit hole along a piste where dust blows. The low sky often gives a sadder and more grey look to the landscape. And this place seems both to me, in that so desolated place. I am every time surprised to see so many children around. They are curious and do not hesitate to see the attraction we must be for the week!


La faim commence à se faire sentir. A peine arrivées, nous demandons ou nous pourrions manger. Un vieil homme nous pointe une femme qui passe par là, son dos chargé d’une corbeille de beuses de vaches (élément combustible et isolateur sans pareil) et nous incite à la suivre. Nous mangerons dans une maisonnée entourée de champs et jardins. Les femmes s’activent, coupent les légumes dans le potager et réapparaissent quelques instants plus tard avec de grandes platées de riz et leurs légumes fraichement cueillis. C’est un régal et nous ne savons comment les remercier pour leur accueil spontané et simple, tout en sourire sans pourtant échanger un mot en anglais.

We are getting hungry. As soon as we arrived, we ask to an old man where we could eat. He points to us a woman who is passing by,, her back loaded with a basket full of cow shits (very good fuel and insulation) and tells us to follow her. We eat at her house, surrounded with gardens and fields. The women are getting active, cut the vegetables in the garden and reappear a bit later with some big plate of rice and their veggies freshly cut. It is delicious and we don't know how to thank them for their spontaneous  and simple welcome, all in smiles without exchanging one word in English.


La chance est encore une fois de notre côté, la panse repue, à peine avons-nous le temps de poser nos sacs le long de la route, que voilà 2 camions Cachemiris, énormes masses colorées, au slogan évocateur (love is a sweet poison), qui s’amènent et nous prennent sans discussion. Nous n’avons pas de langage parlé commun mais je sens que ces hommes sont dignes de confiance. Ils nous prennent sous leur aile et auront même un air protecteur. J’adore.

The luck is once more with us, with a full paunch, we hardly have the time to drop our bags along the road that here come 2 Kashmiri trucks, enormous colored masses, with evocative slogans (love is a sweet poison) and take us with them with no discussion. We don't have a common language but I feel that those men a trust-able. They take us under their wing and will also be protective. I liiiiiiiiiike.


D’un côté, la falaise en dents de scie. De l’autre, un vide sans fond. Des ornières énormes, des quartiers de roc éboulé coupent la voie. Un homme et son cheval nous avertissent des travaux effectués sur la route. Les côtes, les lacets, les tournants deviennent toujours plus raides. Et puis un glacier énorme s’étend sur notre droite, une longue lange tachetée qui a pourtant rapetissé en vingt ans, nous dit-on ….

From one side, the cliff has a saw tooth look. On the other, a bottomless hole. Enormous ruts and hips of fallen stones cut the way. A man and his horse warn us that some work are done on the road. The sides, laces, curves become more and more steep. And an enormous glacier stretches on our right, like a long flecked tongue which has shrunk since 20 years, are we told...



La région est si faiblement peuplée que les hameaux s’y réduisent à quelques masures de pierres. Je vois les vies misérables du bord de route, celles des travailleurs dormant sous des bâches de fortune, une femme avec son baluchon qui se dirige vers une tente faite de bâton et d’une loque, condamnée à récurer tous les jours sur son lopin de poussière sale. Il n’a pas plu depuis longtemps et la route en terre qui mène au chef-lieu est recouverte d’une épaisse poussière, pleine de trous et de bosses, le camion cahote sans cesse et nous avec.

The region is so little crowded that the burgs are sometimes reduced to some scattered  stone shacks. I see the miserable lives along the road, the workers who are sleeping under plastic sheets, a woman with her bundle walking towards are tent done out of sticks and rags. A girl condemned to scour every day her plot of dirty dust. It looks like it didn't rain since a long time and  the earth piste leading to Padum is covered with a thick dust, full of potholes, the truck is endlessly bouncing and us too.

Rangdom Gompa

La route est longée de prés ou s’ébattent des marmottes tachetées qui se reposent de tout leur long sur les rochers. Elles poussent des cris et partent en courant d’un pas lourd à notre lente arrivée. Car le camion est lourd, chargé de piliers en métal pour la construction d’un pont près de Padum… Sur le chemin, nous avons également la chance de voir un aigle, posé sur un rocher le long de la route. Il est grand et noble. Plus loin, un renard fuit en courant, il a l’air jeune et amaigri, son pelage est gris. Et ensuite, à la lumière des phares, deux renards semblent s’amuser, se pourchasser, sautent d’un pas léger et gracieux entre les rares herbes mais à une vitesse folle. Comme ils sont apparus, ils disparaissent.
Notre conducteur, bien que n’ayant pas dormi depuis 2 jours, est très attentif et ne prends aucun risque. Il a l’air plus vieux que moi mais n’ai pas encore 30 ans. Il mène le convoi et vérifie toujours que le petit, ‘John ‘ suive le train. 

The road is fringed with fields where we see a lot of flecked marmots resting on rocks. They shout and start to run of a heavy pace when we arrive. The truck is indeed heavy, loaded with iron pillars for the construction of a bridge close to Padum... On the way, we also have the great luck to see an eagle, on top of a rock along the road. It is big and noble. Further away, a fox runs away, it looks young and skinny under its grey fur. Then, under the truck lights, 2 foxes seem to have great fun, chasing each other, jumping of a light and gracious pace between the rare grass. They disappeared as they appeared...
Our driver, even though he didn't sleep since 2 days, is very attentive and does not take any risk. He looks older than me but he isn't even 30 yet. He drives the convoy and always verify that the little 'John' follows well.




Le soleil finit par se coucher et l’air se rafraichit indéniablement. Nous pensions dormir dans un village mais les camionneurs nous incitent à continuer avec eux. A nouveau, je me fie à mon instinct et 'sais' que nous sommes en sécurité en leur compagnie. Notre chauffeur ira dormir dans la cabine du 2ème camion et nous n’aurons qu’à rester les deux dans celui-ci. Ces détails ainsi réglés, nous continuons notre ascension, dans la nuit à présent et passons par le col Pensi-la, situé à 4400m… La route n’est que chaos de blocs, pics, corridors, déchirures nids de poules et bosses en tous genres. .
Peut-‘etre ne vaut-il mieux pas savoir…
De rares autres feux apparaissent, faibles lumières dans l’immensité. Et malgré tout nous avançons. Le grand glacier Drang Drung souffle son air froid et me fais frissonner. Nous arrêtons notre convoi lorsque la route le permet enfin, sur un plateau après la vertigineuse descente tous en virages. Nous passerons la nuit là. Nos hôtes nous nourrissent, éteignent la lumière lorsque de rares véhicules passent, pour que nous ne soyons pas repérées, nous laissent leur couche… Trop chou je vous dis. Et étant donné leur état de fatigue, je doute qu’ils aient la force de nous violer, nous voilà rassurées !

The sun finally sets down and the air becomes undeniably much colder. We thought we will sleep in a village but the trucks wallahs persuade us to stay with them. Again, I trust my instinct and 'know' somehow that with are safe with them. Our driver will go and sleep in the second truck and Pia and me will remain in the one we are already in. Those details settled, we continue our ascent during the night now and drive through the Pensi-La pass, 4400m... The road is only hips of flattened fallen stones and all kind of potholes. The curves and bottomless  precipices can be guessed under the light's halos, the All around us is just black night. Its thickness hides the reliefs...
Maybe is it better to not see...
Some rare other lights appear, weak in that immensity. And we are moving forwards. The big Drang Drung glacier blows its icy air and that makes me shiver. We stop our convoy when the road finally allows it, on a plateau after a breathtakingly steep slope, all in curves. Our truck wallahs feed us, turn off the light when some rare vehicles are passing by, that we are not detected, leave us their bed.... So cute I tell you! And according to their tiredness, there are no chances to be raped, here are we reassure!!!



Certes, la nuit fut d’un sommeil tout relatif et le froid très enveloppant, si vous voyez ce que je veux dire. La vivacité de l’air matinal finit de me réveiller. Je n’ai pas le courage, comme nos camionneurs de me savonner le visage à l’eau de source.

Indeed, the night was of a very relative sleep and the coldness very enveloping , if you see what I mean... The brightness of the early morning ends up to wake me up. I don't have the bravery though, like the truck wallahs to clean myself at the source's water...


La lumière du jour nous apprend que nous sommes au milieu de pâturages, entourés de cimes enneigées. L’air est cru mais revigorant et l’humeur est gaie ce matin. 

The light tells us that we are in the middle of meadows, surrounded by snowy peaks. The air is raw but invigorating and the mood is happy this morning.





  



A peine quelques kms plus loin, un hameau croise notre route avec une jeep en panne qui l’arrête. Nous en profitons pour acheter des jus dans la petite pièce servant de magasin alors que nos hôtes en profitent pour réparer la jeep… Ca en profite pour se renseigner sur l’état de la route, de la neige qui heureusement ne bloque pas notre chemin. Tout le monde s’en va content.

A few kms away, we cross a burg where a jeep has a breakdown and stops us. We take the chance to buy some juices in the little room used as a shop while the truck wallahs help repair the jeep. They gather in the meanwhile information about the state of the road, the snow situation which luckily doesn't block our path. Everyone leaves happy.




Nous arrivons à Padum en fin de matinée. Les au revoir sont rapides et cela me fais tout bizarre d’abandonner ainsi, comme ça, nos compagnons de route, si agréables et faisant tout pour nous mettre à l’aise. Le monde est parfois petit et peut-être que je me retrouverais à nouveau à bord de leur confortable cabine !?
Bonne route et merci les amis !

S’en suit une pause directe dans le premier resto avec pignon sur rue ou passent pêle-mêle tant de races, dont certains visages semblent avoir été burinés dans le bois ou découpés dans le cuir. Chacun cherche le négoce, la transhumance, la quête d’un travail, le retour à la tribu, le goût de l’aventure…Les religions musulmane et bouddhiste se côtoient entre l’appel du muezzin (on est loin de la qualité de celui de Leh…) et les tuniques bordeaux des moines, ou tout le monde boit le thé avec des aspirations longues, bruyantes parce que le breuvage est très chaud et sûrement aussi parce que pris de cette sorte, ils le trouvent meilleur. Je séduis de suite la petite de la famille avec mon gilet et surtout ses pompons ! Nous achetons de la laine et lui en faisons, Pia se lance aussi dans le tricot… Je m’en tiens au pompons…Son petit frère est également adorable. 

We arrive in Padum by the end of the morning. The goodbyes are quick and it feels a bit weird to leave, like that our so nice companions, always making everything they can to make us feel comfortable. The world is sometimes small and so I might find myself in their truck once more?! 
Have a safe ride and thank you friends!

We straight away make then a break in the first restaurant we spot, on the road where pass by a big mix of races. Some faces seem to have been weathered in the wood or cut in the leather. Everyone looks for some trade, transhumance, job quest, return to the tribe, the taste of adventure... The Islam and Buddhist religions are mix with each other, between the muezzin call (The one is Leh was much better) and the burgundy-colored tunics worn by the monks. Everyone drinks its tea with long, noisy aspirations, because the brew is very hot and maybe also because sipped this way, they find it better. The little girl of the family is straight away seduced by my vest and especially its pompoms! We buy some wool and make some for her. Pia even starts to knit... The little brother is also very adorable...










  


Padum, petit bourg avec son centre ou échoppes, restaurants et taxi-jeeps attendent le client, sera notre lieu de récupération après la spectaculaire mais harrassante piste plus que route pour y parvenir. Nous avons la chance d’assister à un enseignement donné par un Rinpoché, sur la compassion nous dit-on. Les villageois de toute la région arrivent par voitures entières et bien que nous ne comprenons pas ce qui est baragouiné des haut-parleurs, nous avons alors l’opportunité de voir les dévots sous leurs plus beaux atours. Tuniques colorées, franges de ceintures, pans de turbans, couvre-chefs en turquoises, capes en batik bouillonnent au gré de la brise. Malgré cela, il fait chaud, le soleil tape en ce milieu de journée et à cette altitude. 
Sur la scène se trouve assis sur une chaise dorée, le Rinpoché avec à sa droite, une lignée de moines eux aussi assis. La foule quant à elle, à même le sol, écoute et prie dans un murmure commun. Elle tente aussi de trouver de l’ombre sous des parapluies ou entre les fourrés. L’ambiance est agréable et l’humeur bonne enfant. Les enfants couratent et jouent alors que leurs parents, grands-parents, voisins se distraient en les faisant manger, boire, en parlant avec leur voisin. Nous en profitons pour sympathiser avec le local.

Padum,little burg with a downtown where shops, restaurants and taki-jeeps await for their customers, will be our place to recover after the harassing but spectacular road to arrive. We have the chance to see a teaching given by Rinpochpé about compassion we are told. The villagers of the entire region are coming and even though we don't understand a word coming out of the speakers, we have the opportunity though to observe the devotees, dressed to the nines. Colorful tunics, fringes on the belts, turban-tails, turquoises hats, tied and died capes bubble up at the mercy of the wind. Despite that, it is hot, the sun is beating hard on that altitude and time of the day. On the stage, the RInpoché is seated on a golden chair, and on his right, a line of monks, also seated. The crowd, seated on the floor, listens, prays in a common murmur. It also tries to find shade under umbrellas or the bushes. The mood is pleasant. The children are running around and playing while their parents, grand-parents, neighbors distract themselves to make them it, drink, with our presences, talking to their friends. We sympathize with some lovely people.

































Nous partons en escapade dans les villages aux alentours (Karsha, Zangla et Stongdey) et reviendront sur Padum pour notre trek… A suivre dans les prochains chapitres!!!

We go in the neighborhoods villages to discover a bit more the valley (Karsha, Zangla and Stongdey) and come back to Padum before leaving for the trek. See you there! To be followed in the next chapters...




6 commentaires:

  1. You are amazing Sonia.... I would be freaking scared to the death staying with those guys in the middle of nowhere... but yeah you are right, travelling is very good way to teach us about our intuitions isnt it ??

    Many many blessings for your journey....

    When you are coming to Australia, particularly in Nimbin ???

    Ciao x
    Zehra

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  2. Hello les filles sauvages!

    ... Partir comme cela, au bout du monde comme on veut quand on veut, Zanskar, Padum
    signe, on dirait, une destinée de nomades...
    Monter dans des cars qui passent à tout hazard par là où il n'y a que des aigles, accueillies
    avec bienveillance, rouler au bord des précipices, s'arrêter pour écouter des prières, c'est biblique...
    Partir ensuite encore à perte de vue, bien loin, c'est un rêve d'enfant qui en aurait gros sur le
    coeur...

    Bonne chance et bien des images à engranger dans l'âme et pour les amis!
    Gafia

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  3. C'est superbe, Sonia. C'est une partie du voyage dont tu te souviendras le plus. Les paysages, les habitants, la gentillesse de tous...Quand on te lis et quand on lit nos informations sur la bêtise de nos politiciens, nous avons envie de te rejoindre et de quitter toute cette médiocrité.

    Bon séjour au Zanskar, et encore merci pour ce récit passionnant et ces belles images.
    Nous t'embrassons
    Daniel et Annie PASDELOUP

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  4. Hey ma Sonia
    Merci de ces merveilleux voyages et commentaires qui nous permettent de voyager avec toi...
    Je suis aux anges de par tes photos splendides que l'on dirait sorties d'un magazine et de tes commentaires toujours à propos et drôles...
    Have a nice trip and take care...
    Thank you so so much...
    Au plaisir de te revoir...
    PS: t'as jamais pensé à vendre tes reportages moi je crois que tu as un vrai talent... :D...
    Valoo

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  5. Salut Sonia

    C'est toujours un grand plaisir de te suivre dans ta quête de voyage, à la découverte de l' âme peu importe sa couleur,
    sa frontiére, le seul fait de voir le sourire sur ces visages, certes précaire mais libre et riche d'hospitalité.
    bonne route !!!
    Sami

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  6. c'est juste impressionnant... de beauté, de paix, de richesse humaine... c'est un lieu magique et comme j'imagine le bien que ça peut te faire d'être entourée par cette atmosphère si paisible... Sonia, ton rêve d'amazone continue de plus belle et ta générosité de le partager avec nous aussi! AMAZING

    Bisous ma Belle et see u soon

    Ingrid

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