14 juin 2015

Welcome back to India!

To go with the flow...







De retour du Portugal, je ne reste que quelques jours en Suisse, avant de partir pour l’lnde et son Himalaya. 

Comme vous le savez peut-être déjà, j'adore m'arrêter dans un chai shop pour mater l'activité de la rue. Des moments qui me permettent alors d’observer avec attention et sans discontinuité (elle vous saute contre il faut dire), l’agitation tourbillonnante d’une grande ville indienne, pour l’heure Delhi. 

Back from Portugal, l only stay in Switzerland for a few days before leaving for India and its Himalayas. 

As you may already know, l love stopping in a chai shop to check ou the street's activity. Moments which then allow me to observe with attention and without discontinuity (it jumps against l must  say), the swirling bustle of a bid Indian city, for the time being Delhi.



J’y suis arrivée au petit matin, ai rejoint le centre et mon quartier habituel, Paharganj (oui Lionel 😃😅), en métro, ce qui est drôlement pratique. Je retourne à mon hôtel, Mother Palace (il n'en a que le nom 😊) qui n’accueille maintenant quasi plus que des femmes népalaises, en passe d’obtenir des visas de travail. Les chambres deviennent leur lieu de vie car les démarches prennent du temps lorsque l’on a affaire à la bureaucratie indienne. Des lignes de linge pendent au travers de la chambre, avec leur lot de vêtements qui sèchent. Cela ne devrait pas prendre trop de temps vu la chaleur qu’il fait ! Les portes restent ouvertes et ça barjaque d’une chambre à l’autre, se repose ou cuisine du poisson sur le balcon, l’ambiance y est bonne enfant ! Il ne faut évidemment pas s’accrocher à un désir de quiétude, qui ne se trouvera assurément pas entre ces murs ! Ca me va!

Je redescends direct dans la rue, afin de m’imbiber. Elle est maintenant bouillonnante, grouillante, bourdonnante de mouvement, d’échanges, de couleurs et de bruits, de klaxons, des étoffes, des ustensiles ménagers, des nourritures étonnantes, des odeurs omniprésentes mais variées. Je me pose donc au chai shop, cela me permet de m’adapter à la chaleur qui n’a pas tardé à se faire sentir au sortir de l’avion déjà. On est au mois de juin…C’est une chaleur sèche, intense et brulante, impitoyable quoi. Celui qui a voyagé dans les pays chauds, comprend pourquoi les gens se déplacent avec une telle lenteur, qui semble être de la nonchalance de prime abord. On croit même que c’est par paresse.... Non, la chaleur amollit les corps, les muscles et avorte toute volonté en fait. 

I got there early in the morning, reached the center by metro, and got to my usual neighborhood : Paharganj. l return to the same hotel, Mother Palace (it only has the name 😆) which now accepts almost only  Nepalese women, in the process of obtaining work visas. The rooms become their living space as the paperwork takes time when dealing with Indian bureaucracy. Lines of laundry hang across the bedroom, with their bundle of clothes drying. It shouldn't take too long considering how hot it is! The doors remain open and things go wild from one room to another, rest or cook fish on the balcony (I swear), the atmosphere is good fun. Of course, one should not cling to a desire for  tranquility, which will certainly not be found within these walls! 

l go straight back down to the street, to soak myself. it is now bubbling, teeming, buzzinng with movement, exchanges, colors and noises, horns, fabrics, household utensils, amazing foods, ubiquitous but varied smells. So l land in the chai shop, it allows me to adapt to the heat that was alread when l goot out of the plane at dusk. lt's June... lt's a dry, intense and scorching heat, merciless. Anyone who has traveled to hot countries understands why people move so slowly, which at first appears to be nonchalance. We even think it's out of laziness... No. The heat softtens the body, the muscles and actually aborts all willpower. it is ok with me!





Alors que je sirote mon chai, je réponds également aux questions typiquement directes que l’on se voit poser en lnde, présentement par trois hommes venus d’Andra Pradesh. Après avoir écouté mes réponses, semblant satisfait, l'un d'eux cligne des yeux, relève son dhoti sur ses jambes maigrichonnes (dhoti : Tissu enroulé à la taille et porté par les hommes comme une jupe) et avale son chai par petits sirotements. Un autre a sa kurta (tunique) auréolée de sueur, son visage est noirci par une constante exposition au soleil, les talons fendillés de ses pieds nous disent qu’il est habitué à la marche. D’ailleurs il poursuit sa route, après nous avoir salué d’un Ram Ram (Dieu, Dieu) en ne laissant derrière lui plus que la poussière de ses chappals (sandales)… 

Cela me fait plaisir cette spontanéité bienvenue, je crois que c’est une des choses que l’on vient chercher ici, au fond, juste un échange vrai avec les gens.

Des petites mendiantes se chamaillent au coin de la rue, chaque pas fait cliqueter leurs payals à clochettes (bracelets de cheville), les talons passés au henné.

La lessive sèche gaiement, étendue sur les murs colorés ou de briques rouges, saris et dhotis sous les rayons du soleil. Ce sont des éclats de couleurs prenant la poussière qui volète, omniprésente en attendant que la pluie la plaque au sol. 

As l sip my chai, l also answer the typically straightforward questions one is asked in India, currently by three men from Andra Pradesh. After listening to my answers, looking satisfied, one of them blinks, raises his dhoti on his skinny legs (dhoti : fabric rolled up at the waist and worn by men like a skirt) and swallos his chai in small sips. Another one has his kurta (tunic) haloed with sweat, his face is black from constant exposure to the sun, the cracked heels of his feet tell us that he is used to walking. Moreover, he continues on his way, after having greeted us with a Ram Ram (God God)

l am pleased with this welomce spontaneity, l believe that this is one of the things that we are looking for here, basically, just a real exchanged with people.

Little beggar girls bicker at the corner of the street, each step rattling their payals (anklets), their heels designed with henna.

The laundry dries cheerfully, spread out on the colored walls, saris and dhotis under the rays of the sun. They are bursts of color taking in the dust which flies, omnipresent while waiting for the rain to slam it in to the ground. 






La chaleur me chasse rapidement de la plaine. Je ne reste que quelques jours en ville avant  de prendre de l'altitude et "trouver le frais".

Je vous donne donc rendez-vous au prochain chapitre et son ascension jusqu'au Laddakh.

The heat drives me quickly from the plain. l only stay a few days in town before gaining altitude and "finding the cool".

So l look forward to seeing you in the next chapter and its ascent to Laddakh.

2 commentaires:

  1. Merci pour ces photos et textes magiques!!!
    Tout plein de bonnes choses a toi !

    Jul

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  2. Bonjour Sonia
    Quel plaisir de boire mon café dans un Indian flow coloré des rues de Delhi . Merci d’avoir repris ce travail d’écriture, bonheur pour celui qui le reçoit. Tes photos sont toujours aussi touchantes , faites de petits détails qui font toute la couleur de la vie et avec la musique, on s’y croirait. Faut dire qu’à moi aussi l’Inde m’a souvent manqué depuis mon dernier passage dans cette étonnant pays.
    Amicales pensées de Renens
    Alice

    RépondreSupprimer

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