Affichage des articles dont le libellé est Hampi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Hampi. Afficher tous les articles

31 janvier 2008

En route pour l'est

Il est tot lorsque nous quittons Gokarna. Marco et Tom prennent le meme bus que moi. Un trajet de quelques 9h30 nous attend, sur une route principalement defoncee, il faut bien le dire... Mais enfin, nous avons de la place pour nous etaler et ceci ne compte pas "pour beurre" dans les bus locaux...





Lors de nos multiples haltes dans des coins paumes du Karnataka, Marco et sa grande taille attirent le regard des passants. Tres vite, un nuage d'enfants (et des plus grands) nous entoure, souriants et tatant de leur anglais. C'est spontane, j'aime!












Puis, nous apercevons au loin les fameux rochers qui caracterisent cette region. Ca y est, notre periple s'arrete pour aujourd'hui. Hampi est a portee de main.







Mon bungalow


La lumiere est belle en cette fin de journee et le calme apres les klaxons, coups de freins et autre musique folle fait du bien.

Pourtant ce coup-ci, Hampi ne sera que tristesse pour moi.
La petite famille que je visite lorsque je passe par ici a perdu deux de ses 4 garcons il y a un mois, le petit Vijay, mon chouchou et l'un des deux jumeaux.
Ils ont courus les hopitaux au milieu de la nuit, pas simple dans ce coin paume, mais rien n'y a fait.
Et je me dis que ce pays sait etre cruel avec les siens...
Je ne peux m'empecher de me demander si ce serait egalement arrives s'ils etaient nes en Suisse...

Dur, dur, dur...


01 décembre 2007

Hampi

Apres un trajet de 17 heures environ, je rejoins la ville sainte de Hampi, depuis longtemps attendue. Je me fais accueillir par Ganesh, le fils aine de la famille que je connais. Il a 8 ans, me remet de suite et son visage deja tellement beau, s'illumine encore en me voyant. Il appelle de suite sa maman, Ganga, que j'ai grand plaisir a revoir aussi. Elle porte un tout petit bebe dans ses bras et quelle n'est pas ma surprise d'apprendre qu'ils ont eu des jumeaux dans l'annee. Voila donc la famille avec 4 garcons a son actif!
Ce ne sont pas les seuls changements operes depuis ma derniere visite. La maison a ete allongee et un autre bout enleve. le tout manquait s'ecrouler apres une forte mousson l;ete passe.
Les murs ont ete remplaces en "durs".
J'arrive a point nomme, les reparations se sont terminees la veille au soir. Quel timing. On dirait que ca devait se faire ainsi.





Ganga, Sandeep (ou Santosh) et Vijay

Vijay, Durga et Ganesh


Manju

Vijay
Tres vite, je prends une certaine routine, profitant de me ballader dans les decors superbes qui font le site de Hampi. Le but etant de trouver les pierres enormes aux formes et compositions les plus folles. Je m'arrete souvent au chai shop aussi, j'aime a m'y poser les apres-midi et regarder la vie passer. Alors que la route de campagne est au plus calme, je suis surprise d'entendre cette melodie venant de loin, devenir de plus en plus forte et voir enfin passer un tracteur braillant une chanson qui doit etre un tube actuellement. La poussiere recouvre le sol et le calme revient. Des bus debordant de grappes humaines passent, s'arretent, laissant descendre des gens puis repartent dans le meme nuage de fumee.




Il faut vous l'imaginer : La nature prend les formes d'expression les plus variees en arriere-fond, dans des tailles surprenantes et sur un perimetre enooooooooooorme.






ChomSir Pic










ChomSir Pic

ChomSir Pic

Claire et Henriette viennent bientot me rejoindre. Nous avons droit a notre "Sari day" et c'est vraiment chaque fois une experience incroyable! Tous les indiens nous regardent passer, un grand sourire sur les levres et diverses reactions s'offrent a nous, mes preferees restant:

WAAAAOUHHHH, SUPEEEEERRRRR, LIKE INDIAN WOMEN, BEAUTIFUL...

(Je devrais reiterer l'experience du sari plus souvent, c'est carrement bon pour l'ego!!!)

Le top reste quand meme ce touriste qui entre chien et loup n'aura pas pu voir la blancheur de notre peau et nous salue d'un sobre "namaste", nous prenant assurement pour de typical indian women...

Heureusement, Ganga s'occupe de tout!!!







Drapes, tombes, finitions...

et resultat :











Nous sommes rejoints egalement par Sharon et Amit, deja rencontres en Israel, amis de Claire. C'est marrant de se retrouver tous par la. Le monde n'est pas si grand que cela, c'est chaque fois mon constat. Mon sejour a Hampi s'echelonne donc entre les allles et venues de mes amis. Sharont et Amit partent en premiers, suivis de pres par Claire. Un francais, Alexandre prendra sa place et nous continuerons a bien profiter sur la terrasse du bas, qui sera notre Q. G. Le nouveau colocataire se fondera bien dans la masse ou plutot l'ambiance locale que nous avons creee. Tres vite, il amene biscuits ou ananas pour le munch du soir, prend ses speakers pour que la nuit s'etire sur des airs de nos choix ou encore commande quelques pakoras afin d'egayer un apres-midi, deja pas si mal parti!

Nous partons tenter de grimper les blocs du site. Il faut s'y prendre tot le matin pour ne pas avoir trop chaud. La roche fait mal aux doigts, elle est tres tranchante. Les "voies" sont dures mais nous parvenons tout de meme a etre satisfaits des petites ascensions que nous effectuons.









Les jours passent sans que l'on s'en rende compte. Les babas rendent parfois visite.






Les prieres se font dans les endroits les plus surprenants.

Traditionnelle marche jusqu'a l'Hanuman temple







Et la nature reste etonnante a toutes les heures du jour...



23 janvier 2007

La douceur de Hampi

Nous quittons Mumbai le soir et prenons un train de nuit pour Hubli, dans l'état du Karnataka. La nuit est mouvementée, comme souvent dans les trains et nous arrivons en gare avec de petits yeux, groggys, chiffonés, comme nous. Une correspondance pour Hospet, à 4 kms de Hampi suit dans l'heure, c'est plutôt chanceux.


Nous voyagerons en classe générale, autrement dit, les bancs en bois. Il n'y a plus de place et parvenons à trouver un espace au-dessus des banquettes, sur les portes-bagages. Nous nous asseyons, cougnés comme des sardines, certes, mais le trajet se fait néanmoins dans la bonne humeur. Il faut simplement faire preuve d'une certaine agilité pour se frayer passage afin d'aller au WC par exemple ou fumer une cigarette à la porte, toujours ouverte. Il fait chaud et bon se poser sur les marches, en regardant le paysage défiler. La campagne est verte, en longues étendues. Il y a de nombreux oiseaux qui virevoltent. C'est calme et beau.

Puis, enfin nous parvenons à Hospet. Un rickshaw nous mènera jusqu'au village saint de Hampi.

Sur la route, les enfant sourient, nous crient des "Namaste" à tue-tête, débordant de spontanéité. Ils courent encore le long de notre rickshaw. Puis ils laissent place aux autres acteurs de la route, ici, les zébus qui tirent des charrettes. Ils sont hauts sur pattes, avec des belles et longues cornes, parfois peintes ou arborant des grelots.

Nous arrivons enfin dans le village et traversons le bazar avec vue impressionnante sur le Virupaksha temple.







Hampi bazar


Là, nous traversons la rivière et allons directement chez une famille, recommandée par une amie. De suite, nous nous sentons bien ici. Le cadre environnant après le trajet, qui aura tout de même duré quelques 21 heures, est séduisant. Il y a une petite terrasse, où il fait bon se prélasser les chaudes après-midi, alors qu'une légère brise souffle.
La vue donne sur les rizières qui sont superbes au coucher du soleil, alors que la lumière devient comme magique, ourlant de doré tous les contours.


La campagne est jallonée de collines aux "constructions" de pierres rondes, amoncellées, étonnantes.


Les temples de Hampi réservent aussi des surprises. Il y a là un éléphant, par exemple qui, lorsqu'on lui donne 2 roupies, fait une puja (prière) en bénissant le donneur avec sa trompe. Je n'ai évidemment pas manqué de me faire protéger par la bête (Ganesh n'est pas loin...)




Nous avons gravit les 500 marches qui mènent à l'Hanuman temple (Dieu Singe), avec un saddhu qui vit là, fumant de gros shiloms à longueur de journée. L'escalier pour y parvenir est escarpé. Les singes se balladent dans les arbres aux alentours. Ils sautent de branches en branches, se posent pour manger un fruit glâné au passage ou encore se cherchent les poux. Ils ne sont absolument pas gênés par les aller-et-venues des pélerins et autres amateurs de points de vue. Car celui qui est offert depuis le temple est tout simplement splendide. Les cocotiers se dessinent en mini feux d'artifices, les rizières se voient parées de reflets aux tons changeants et enfin les rochers encadrent le tout comme dans un rêve.




Hanuman temple
हनुमान तेम्प्ले

La vie se fait douce. On parcourt les environs à vélo, puis les chemins du village, profitant de vues suprenantes sur ces rochers.




Enfin, j'achète ici mon 1er sari, sublime en soie fine, vert émeraude, avec un tombé sur l'épaule en violet, parsemé de bordures dorées. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller me pavaner (à quelle occasion le porterais-je sinon?!). J'avais le sentiment d'être une princesse, avec ces drapés qui ondulent si bien.
Tous les indiens m'ont regardée défiler, un grand sourire aux lèvres et en dodelinant de la tête, comme ils le font ici, si typiquement, me disant que je suis comme une femme indienne ainsi. Il faut dire que Ganga, la maman de la famille (22 ans), m'avait toute préparée : Bindi au front, tresse sur cheveux préalablement huilés et bien sûr l'enfilage du sari, que j'aurais bien été incapable de faire seule. Et voilà ce que cela donne...





J'ai fort sympathisé avec Ganga, mère des 2 garçonnets de la maisonnée. Ils ont le même âge que mes neveux et sont de vrais bouts de chous. Ils nout ont adoptés, venant jouer, dessiner ou se faire consoler à nos côtés. Nous sommes partis en expédition "à la ville" afin de faire des achats, dont le dit-sari. Il fallait nous voir, entassés dans la jeep-taxi, musique bolywoodienne entraînante émanant de la radio et le petit sur mes genoux. Moments magiques.

Nous avons quitté la maisonnée où l'on se sentait vraiment comme chez soi, avec un confort pourtant loin de rappeler la maison (d'une propreté néanmoins irréprochable). Et pourtant cet endroit, la rencontre avec cette famille resteront l'un des points forts de ce voyage. Le sens de l'hospitalité, le souci de bien faire et la générosité de ces gens en ont fait une vraie rencontre de voyage où les larmes se sont confondues aux au revoirs lorsqu'il fût temps de partir.


La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

 To go with the flow... Je prends la route de bon matin et continue de longer la côte qui devient de plus en plus construite en remontant en...

Les articles les plus lus!