29 juin 2008

Sengkank

Accostage a Pare Pare le lundi 23 juin (deja!), tot le matin. Une chaleur digne de la fameuse canicule (lors de ses pointes culminantes), celle qui ravagea l'Europe il y a quelques etes, s'abat sur nous comme tous les jours de l'annee, d'ailleurs...Il n'est pourtant que 8 heures du matin.Et maintenant, je suis sous l'equateur.Je pensais passer la nuit dans la petite ville portuaire afin de recuperer apres ces 36 heures de route (prendre une douche, faire la lessive, checker le net avant que je ne puisse plus...) mais en me balladant je change d'avis. Un petit je ne sais quoi qui me fais me dire : "Ok, c'es sympa, mais bon..." Sympa : ca l'est, chaque personne que je croise me gratifie d'un vibrant "Helle miiiiiiiiiiiiiister" et d'un beau sourire.Mais bon : Il y a 2 rues paralleles qui longent la mer, bordees de magasins en tout genres, ou ici aussi, les mobiles shops font legion. Les gamines portent un uniforme, compose d'une jupe et chemise longues, de 2 couleurs differentes. Elles ont aussi un voile, de ceux qui entoure le visage, le rendant ovale, sur des joues encore chargees d'enfance. Elles envoient des textos a tout va, si leur vie en dependait. A croire que le monde des humains est partout pareil, seuls les vetements changent...

Coming alongside at Pare Pare on monday 23rd June (crazy!) It's early morning.A heat, worthy of the scorching one Europ had a few summers ago (at his highest peak) storm on us, like everyday of the year here anyway... It's only 8 o'clock though!And now, I am under the equator.I thought I would stay overnight in Pare Pare to revover from the 36 hours journey (take a shower, do some laundry, check the internet while I can...) but as I am walking down the little port town, I change my mind. A little somethgin which tells me "Ok, its' nice but well..."Nice it is : every person I see on my way, gratify me with a "Hello Miiiiiiiiister!" and a big smile.But well : there are 2 parallels streets along the seafront, bordered with eclectic shops, where here too, mobile centers are incredibly numerous. The girls are wearing a school uniform, compose of a skirt and a shirt, long both of them and coming in 2 different colors. They have as well a veil, the ones which surround all the face, making it oval shaped, with cheeks still full of childness. They send textos generously, like if their life would depend on it. On the evidence, human world is the same everywhere, only the clothings are changing.



La nature, en revanche, me rappelle que je suis bien ailleurs. Les plantes, arbres et fleurs semblent fous, prenant place partout. Ils sont comme a l'assaut des villes!Les minarets et les plus hauts batiments emergent bravement de ce qui semble etre une dense jungle. Les orchidees poussent sauvagement ou bon leur semble et les bougainvillers orange, fuchsia et violet s'etirent et bavent sur les routes leurs eclats de couleur. Ils sont comme portes par une gracieuse flemmardise.Sur les lianes moussues entre les arbres, droits comme des soldats, s'ebattent une multitude d'oiseaux qui piaillent, sifflent et chantent, tel un concert assourdissant, soutenu par le gresillement des insectes, innombrables. C'est incroyable.

Nature, on the other hand, reminds me that I am far away. Plants, trees and flowers seem crazy, taking places everywhere, they are assaulting the cities!The minarets and highest buildings emerged bravely out of what seems to be a densed jungle. Here, orchids grow wildely and the pink, orange and purple bougainvilleas are streching, dribbling on the streets their colorful petals. They are full of a graceful laziness.On the mossy creepers between the trees, straight like soldiers, frisk a multitude of birds, which clack, whistle, sing like a deafening concert, buoyed up by the sputtering of the unumerous insects.It's like an explosion for my senses.


Je prends chambre a Sengkank, en dehors du centre ville et me ballade derriere les maisonnees qui cachent la riviere.Je loue un bateau et decouvre les villages montes sur pilottis ou regne une calme activite. Ici le pecheur lance son filet, la sur un ponton, les hommes refont le monde, entoures d'un nuage bleute de "Kretek". Sous le porche, les femmes s'occupent des enfants ou du petit magasin.Ici, la nuit tombe vite et ce soir ce sera dans une apotheose de rouge et de vert.

I take a room in the the little town of Sengakank et go along the river, hidden behind the busy street going to the bus station. I rent a boat and discover the quite life of the villages sets on stilts. Here, the fisherman throw his net, there some men are sitting down under a thick blue cloud of their "Kretek", while putting the world his rights. Under the porch, the ladies take care of the kids or the little shop.The darkness falls down quick here and tonight, it will be an apotheosis of red and green.












26 juin 2008

Tel le boat people, en route pour Sulawesi...


Les douaniers indonesiens m'accueillent a bras ouverts et sourires etincelants! Ils veulent tout savoir sur moi en decryptant mes documents et me demandant mon nom, mon age. Au guichet, alors que mon passport se fait tamponner, je me renseigne aupres des officiers : il me faut un cashmachine pour acheter mon billet de bateau.

Apres quelques explications dans nos baragouinements linguistiques respectifs, me voila emmenee a moto par le douanier qui vient de m'accepter sur sol indonesien! Armee d'un casque rigolo, rond avec une visiere a reflets multicolores, me voici roulant a travers la ville. Les rues sont bordees de Warungs, ou les brochettes de satay et autres Mie Goreng fument en attirant salement le passant de leur delicieuse effluves...
Une fois mes poches remplies de rupiah (me voila millionnaire!), je reserve un ticket a bord du "Queen Soya" qui part dans 2 heures. Cela me laisse le temps de faire quelques emplettes pour le trajet, qui durera tout de meme 2 nuits.

Un remue-menage incessant a lieu sur le quai. Il fait nuit, les lampadaires attirent un nombre effroyable d'insectes en tout genre et au sol, les porteurs a t-shirts bleu s'affairent en empacktant sur des charettes, bleues elles aussi, des piles enormes de bagages. Les passagers achetent les derniers snacks, des embrassades ont lieu sur le quai, comme dans le bateau.

De suite, je suis accueillie par un marin que je dois suivre. Deambulade a travers les couloirs aux murs blancs et sols verts. Je descends dans ce qui me semble etre la cale, situee juste en dessus de la salle des machines... Le petit bonhomme me guide vers un matelas, a cote d'un couple de francais, les seuls autres touristes du bateau. Sympathique, ca fera de la compagnie.

Il fait une chaleur etouffante. Le sol vert est couvert de lattes en bois ou sont entreposes les matelas de moleskine noire, les passagers, leur bagages et pic-nics. Les bebes dorment suspendus dans des berceaux-hamacs qui tressautent au bout d'un ressort. Les gens sont couches, mangent, lisent le journal, fument, tuent le temps.
Je transpire sans cesse.

En tant que blancs (et peut-etre est-ce aussi du au fait qu'il y ait peut de tourisme ces recentes annees), nous voila jouissant de privileges inattendus. Ainsi, nous nous retrouvons dans la cabine de pilotage aux vastes baies vitrees et materiel perfectionne et dans la salle des machines (ou regne une chaleur sans nom et un vacarme d'enfer!). Miriade de manetttes et boutons pour gouverner ces machines qui nous font avancer sur quelques 800 kms.

La lune inonde de sa belle lumiere orange les eaux scintillantes. Etendue de bleu ou j'apercois des dauphins a nez plat sauter et jouer dans les remous crees par le bateau.

The indonesian custom officers welcome me with open arms and sparkling smiles. They want to know everything about me while they try to decipher my documents and asking me my name and age. At the desk, as my passport is stamped, I try to know about an ATM, somewhere around to buy my boat ticket. After a few explanations in our respective linguistic mumblings, I finally end up at the back of the custom's motorbike, this one who just accepted me on the indonesian soil! Armed of a funny, round shaped helmet, with a multicolor reflecting visor, I ride through Nunukan, looking for an ATM. Streets are bordered with "Warungs" where chicken satay (peanut sauce) and other Mie Goreng are fuming, attracting badly the passer-by, with their delicious smells.Once my pockets full of rupiah (I am a millionaire now!) I book a ticket for the "Queen Soya" which leaves in 2 hours. Great, it gives me time to shop around for the journey which will lasts actually 2 nights...I embarck on the Pelni ship (compagny), which lefted me a saur taste the first time I visited the country (I caught the para-typhoid fever while eating onboard). I'm suspcious since then. And that's strongly annoying because Indonesia is an archipelo (one of the biggest in the world with its 17500 something islands...) Of course, low cost airlines compagnies do exist and make you earn heaps of time, but as we know already, I am not goot at all for planning in advance my moves...So I will reach Pare Pare by boat. A constant unpheaval is happening on the jetty. It's dark, the streetlights attracts a dreadful number of insects, all kind are found there. On earth, porters with blue shirts are busy packing on carts, blue as well, enormous piles of luggage. Passengers are buying the last snacks, good bye are done on the quays as well as on the boat. I have been brought straight away, by a little man from the staff, through the white and green corridors of the ship. I go down in what appears to me like the hold of it, located just above the machine room. The little man shows me my mattrass, just next to a french couple, the only other tourists onboard. Sympathinc, it ill bring compagny for the journeyl.It's bloody hot down there!The green soil is covered with batten where are laid down the balck matrass they provide, people, luggages and picnics.Babies are sleeping in hanging hammocks, jumping at the end of a spring. People are lying down, eating, reading, smoking, killing time.As white skin (and maybe dut to the little tourism these recent years) we do enjoy some unexpected privileges. We so end up in the pilot cabin with its wide bay-windows and sophisticated gear (reassuring this brand new boat has just been brought back from Japan) and in the machine room (where reigns a suffocating heat and a hellish huallaballoo). Myriad of levers and buttons to govern those engines which make us go on for about 800 kms!Area of deep blue water we go through where I see dolphins with flat noises jumping around and playing in the swirl done by the boat.Beatiful orange moonlight reflecting his shape in the sparkling waves.

En route pour l'Indonesie

Je ne me presse pas lorsque je quitte Semporna pour me rendre a Tawau, ou se trouve la frontiere. Je fais le trajet en mini-van taxi et arrive en debut d'apres-midi, ou je reserve un ticket de bateau pour rejoindre Nunukan. Je vois la qu'il y a meme une connction ce soir-meme pour Pare Pare, sur la cote ouest de Sulawesi. Va bien. Il faut savoir que les bateaux sont peu frequents, coup de chance donc ce coup-ci (ouais, enfin je ne suis pas encore dessus!).

Lorsque je passe la frontiere, il y a deja une queue qui semble sans fin et le bateau part dans une demi/heure... Je depasse toutes ces personnes, histoire de voir s'il y a un bureau pour les passports etrangers (mais surtout pour tenter de m'imiscer dans la queue). Pas besoin de ces subterfuges, voila que l'on me fait signe d'aller directement au 2eme guichet.... Ca aide parfois d'avoir la peau blanche!

Une fois sur le bateau qui ne cesse de se charger de sacs, plantes, piles de sceaux, cartons et passagers...

I take it easy when I leave Semporna. I have to reach Tawau, where the border is. I ride in a mini-van share taxi and arrived early in the afternoon. Book my boat ticket to Nunukan, indonesian side and even see there's a boat this evening for Pare Pare, on the west coast of Sulawesi, where I m first going. Good to know... You have to remember that boats aren't running that often. It's a lucky day (well... I'm not in yet!)When I go to cross the border, there's already a long queue. I walk straight away to the desks, see if there's any one for foreign passports (and try to sneek in if possible). No, but I am called already to show my documents. It helps sometimes to have a white skin (and dont even need to use vicious subterfuge).




je reponds aux memes questions : Je viens de Suisse, oui, ou il y a l'Euro en ce moment (ils en savent bien plus que moi a ce niveau-la!!!), m'appelle Sonia. Oui, je suis seule et non, pas mariee. La, j'ai droit a un regard desole, voire plein de pitie...
Pensez donc, a mon age, si c'est pas triste. Ici, une fille pas mariee a 25 ans et un cas perdu, alors moi...

Etrangement, cela met fin a la conversation (s'ils sont aussi supersticieux qu'en Inde, je risquerais peut-etre de leur porter la poisse!?) en les laissant songeurs...

On the boat which is fully charged with bags of all sizes, plants and piles of buckets, I anwser to the same questions : I'm from Switzerland, yes, where there's the Euro (they do know a lot more about it than me!), my name is Sonia, yes, I'm alone, no, not married. And then, they pay me with a sorry look, almost full of pity. (Think about it, at my age, if it isn't pityful...Here, an unmarried gril after 25 years old is a lost case, so me... Imagine...)It does end the conversation and leaves them lost in their thoughts...

Des que le ferry se met en route, des hommes s'asseyent en rond par terre et jouent aux dominos, en misant de l'argent. Ca attire le regard de leurs voisins qui voient ainsi le moyen de se divertir. Les passions s'enflamment, l'un ne cesse de gagner...

As soon as the ferry goes, men seat around and play dominos, while betting money. It attracks the look and curiosity of their neighbours whom see then an occasion to be distracted. Passions are heating up, one is always winning!




Si l'Inde a sa typique odeur, il en va de meme pour l'Indonesie. Ici, c'est celle des cigarettes Kreteks que l'on reconnait avant tout. Elles sont parfumees au clou de girofle. Interdites dans bien des pays car beaucoup trop fortes, elles sont ici une institution. Elles laissent un gout sucre sur les levres mais sont effectivement bien trop lourdes a fumer, mettant des heures a se terminer et occasionnant du coup des maux de tete... En revanche, j'aime leur odeur epicee, bien plus agreable que la fameuse Gauloise bleue sans filtre...

Une traversee en douceur aux travers d'iles avant de me voir reserver un chaleureux accueil par les douaniers indonesiens lorsque je foule le sol de Nunukan.

If India does have it smell, it goes the same way for Indonesia. Here, it's the cigarettes called "Kretek" we do recognize at first. They are parfumed of cloves (frobidden in many countries because too strong)They leave a sweet taste on the lips but indeed are too heavy to smoke. They take hours to be ended, creating so a headache ; no thanks but I still like this spicy smell, a lot more nice than the famous "Gauloise blue without filter"... It's a soft ride between the islands before I got a warm welcome from the indonesians custom borders when I get to Nunukan.

17 juin 2008

Plongees a Sipadan et Mabul islands

Bus de nuit, super confortable, jusqu'a Semporna ou je passe une journee a visiter les centres de plongee afin de reserver les miennes.
Night journey in a super confortable bus until Semporna, where I spend the following day visiting the diveshops to book mine.
Arrivee a l'aube a Semporna
Ma guest house a Semporna (dortoir)
Je m'installe sur l'ile de Mabul pour mes nuitees et irais plonger sur le site de Sipadan, repute un des cinq meilleurs spots au monde pour pratiquer ce sport.
I stay overnight on the island of Mabul, closer to the divesites and visit the village, built mainly on stilts.
Mabul
En me balladant dans le village, j'apercois ces gamins qui m'appellent. Je les rejoins et les vois confectionner de petites bulles de plastique, remplies de liquide noir. J'apprends que c'est des bombes pour pecher. Ca, c'est la triste realite du coin (et pas seulement). La bombe permet de prendre plus de poissons a la fois, mais elle detruit au passage les coraux et des especes qui ne sont pas a pecher. De voir les gamins s'affairer en toute insouciance me fait mal au coeur, les choses risquent de mettre du temps avant de changer...
I see some kids who are yelling at me. I go and see what there are doing, funny plastic balls, filled up with a black liquid. They explain me these are fishing bombs. I m half shock to see what they are doing and in front of their innocence. HOpefully they could go to school instead of doing this...
Effectivement, les fonds sous-marins sont superbes. Il y a une mutlitude de coraux souples, durs, de toutes les couleurs et formes. Il y a aussi une quantite incroyable de tortues, certaines a l'enorme taille. Elles nagent gracieusement dans la grande bleue, boulottent des coraux ou alors se reposent, calees sur un replat. Il y a les innombrables poissons des recifs menant leur bal. Puis les requins des recifs a pointes noires ou blanches, se deplacant majestueusement, un coup de queue leur suffisant. Ils semblent etre peu curieux et sont loin d'etre agressifs. Mais enfin, je garde un oeil attentif lorsque nous "survolons" une quinzaine d'entre eux, groupes au meme endroit, effectuant des sortes de 8 (peut-etre leur "station de nettoyage").
We will go to the Sipadan islands, reputed one of the five most top world spot. Indeed, the underwater world is superb. Rafts of soft and hard corals, of every kind of colours and shapes are there. There is a ridiculous amount of turtles and some of them are huge! They swim gracefully in the big blue, chew the corals or lay down on some flat spot. There are unnumerous coral fish, leading their ball. Then the white or black tip reefsharks are moving majestically, a only one tale kick is enough . They don't seem really curious and are far away to be agressive. Well, I still keep an attentive look while "overflyin" 15 of them, grouped in the same spot, while doing kind of 8 (maybe their cleaning station?)

















Nous plongeons le long de certains murs allant, parait-il, jusqu'a 600 m de profondeur! C'est de toute beaute, le mur regorge de coraux aux structures variees. Chaque m2 prendrait des heures a etre observe, tant c'est riche.
Nous faisons les pauses entre les plongees sur l'ile de Sipadan, tristement connue aussi depuis le kidnapping d'une quinzaine de touristes il y a quelques annees de cela. Du coup, et aussi afin de preserver le coin, il n'est plus possible d'y sejourner. Seule l'armee s'y trouve maintenant. Ca va... y a pire comme lieu de vie!!!
We dive along certain walls, 600m deep apparently! It's only beauty. The walls afre full of corals of various structures. Every square meter would take hours to be observed properly, it's so rich!We do the in between dives breaks on the island of Sipadan, also sadly known since a bunch of tourists were kidnapped a few years ago. So and to preserve the environment, it isn't possible anymore to stay overnight on the island. Only the army lives there now. That's all right! there are some worst places!

La vie au village


Je pensais rester dans le coin pendant une semaine environ, en attendant d'entrer en Indonesie le 26 juin (afin d'y rester exactement 60 jours, duree de mon visa). Il en ira autrement car apparemment il y aurait un bateau ce dimanche pour rejoindre Sulawesi (le prochain etant dans 2 semaines, je vais tenter le coup ce we) Et deja, je sais qu'il va me falloir changer mon ticket d'avion retour car j'outrepasserais alors ma date limite de visa... J'en etais sure!!!
I thought I would stay about a week around here, while waiting to enter Indonesia, the 26th June (to stay exactly the 60 days allowed by my visa) It will go in a diferent way because there s a boat this week-end to Sulawesi (the next one is within a fortnight), I'm gonna give a try and aldreay know I will have to change my return plane ticket : I was sure of this!!!


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