27 décembre 2010

Kandy, au centre de l'Ile

To go with the flow :




Je quitte Hikkadua par un beau matin ensoleille et le mentionne car la meteo pour les semaines a venir sera ici aussi inhabituelle pour la saison.
Je me rends a Kandy ou je vais retrouver Ann et passe par Colombo pour ce faire. Je me rappelle avec effroi qu'il me faut rallonger d'un mois mon visa et ferais mieux de m'y atteler de suite avant de me perdre au centre du pays.
Je pars donc en catimini alors que la villa est encore endormie et prends un train de la gare pittoresque d'Hikkadua. Une fois de plus, j'ai le sentiment que le temps s'est arrete aux colonies. Les batiments decrepis aux enseignes peintes a caracteres desuets, les bancs en bois, les lampadaires aux formes elegantes en sont des rappels constants. Et puis lorsqu'une silhouette se deplace d'un pas lent le long du quai, abritee sous un parapluie qui fait allors office d'ombrelle, j'ai vraiment le sentiment d'etre dans un film.
Il fait chaud et la vegetation doit sans cesse etre repoussee auquel cas elle evahirait tout, de la voie ferree, aux quais, en passant par les batiments.
Quelques jours apres mon depart, j'apprends qu'un serpent au diametre aussi impressionnant que celui d'une colonne et d'une longueur epoustouflante s'est jete sous un train, ici-meme. L'evenement aura retarde le service feroviaire pour quelques heures...

I leave Hikkadua on a nice sunny morning and do mention it as for the next weeks the weather is going to be very unusual for the season.
I travel to Kandy where I'll meet Ann again and go through Colombo to do so. I remember dreadfully that I should extend my visa for a month and should better do it now rather than later as I am going to the country's center.
I leave on the sly the still sleepy villa and take a train from the picturesque Hikkdua's railway station. Once more, I have the strong feeling that time has stopped since the colony. The crumbling buildings with their old-world fashion painted signs, the elegant wooden benches or are a constant reminder. And when an outline moves on a slow pace along the gates, shaded under an umbrella, I have the real sensation to be in a movie.
It is hot and the vegetation need endlessly to be pushed away otherwise it would overtake everything, the railway tracks, the gates, the buildings.
A few days after I left, I learn that a snake, as big as a column, thrown itself under a train, right there. The event delayed the railway service for a few hours...




Le processus de prolongation de visa ne prend pas trop de temps malgre la foule deja presente. J'y depose un formulaire rempli, des photos, mon passport, attends mon tour pour payer d'abord puis etre 'interviewee' et enfin recupere le tout. J'ai le temps de prendre le train suivant pour rejoindre Kandy ou j'ai rendez-vous avec Ann qui sort de sa retraite meditative.
Nous traversons une voie ferree desaffectee et debouchons sur une large route forestiere ou coule une riviere brune. Les campagnes s'etirent de vertes rizieres peuplees de buffles d’eau et de grues aux cous comme des porte-manteau perchees a la cime des arbres. Plus nous nous ecartons de Colombo, plus les wagons se vident et j'arrive de nuit en gare de Kandy.
Je retrouve une Ann qui semble s'etre posee depuis son arrivee. Elle est en effet nettement plus calme et sereine. Cela a eu du bon! Elle me narre son experience et je suis morte de rire en l'ecoutant. Elle me parle de sa collegue de chambre qui semble etre completement a l'ouest, la mettant en garde contre les organisateurs du centre qui feraient partie d'un complot gouvernemental... Ils feraient apparemment tout pour empecher les participants de vraiment mediter en mettant par exemple des fonds sonores bruyants. Elle fait en l'occurence allusion aux chants des grenouilles, des grillons, bref les bruits de la nature environnante! De plus, la pauvre femme ronfle de quoi reveiller les morts et mettre les nerfs d'Ann en boule. Par chance, elles ne partagerons qu'une seule nuit ensemble et Ann pourra enfin se concentrer sur sa meditation sans avoir a conjuguer avec une parano de premiere!

The process of extending the visa doesn't take too long even though the crowd already there. I leave a fullfilled document, pictures, my passport, wait for my turn, pay, am 'interviewed' to finally collect it all. I have the time to catch the following train to reach Kandy where I meet Ann who is going out of her meditative retreat.
We cross one disused railway track and come onto a large forested road where floods a brown river. The country side stretches out with green rice paddy fields populated with water buffaloes and cranes, with long necks like some coat stands, perched at the tree's crowns. The couches are getting emptier and emptier the further away we get from Colombo.
I reach Kandy by night. I meet Ann who seems to be more centered since the last time I saw her, only a few days back. She is indeed quieter and serener. That was a good experience! She tells me about it and am dying of laughter while listening to her! She talks about her roommate who seems to be totally out there, warning Ann against the center's organizers who are apparently part of a governmental plot... They are also doing absolutely everything to distract the participants of meditation while playing for exemple some noisy distracting sounds. She is actually talking about the frogs and birds songs, the surroundings noises of mothernature! Plus the poor lady snores so much that she could have waken up the deads and drive Ann's nerves crazy! Luckily, they shared only one night together and Ann will be finally able to focus on her meditation rather than dealing with a paranoiac lady!




Nous sejournons dans l'Old Empire guest house qui sera notre fief lors de nos deux passages a Kandy. La guest house se trouve a cote d'un temple connu pour conserver la relique d'une dent de Buddha. Les pelerins et visituers s'y ruent, je decide d'en profiter de loin. Devant son entree, les vendeurs de fleurs de lotus s'activent des le matin, je les entends de notre chambre crier leur marchandise.

We stay at the Old Empire guest house which is going to be our fief when coming twice in Kandy. The guest house is located right next to a famous temple, known for keeping the relic of a tooth of Buddha. The pilgrims and visitors are rushing in when I decide to enjoy it from far away. In front of the main entrance, the lotus sellers get ready from early morning as I hear them screaming their stuff from our room.




Nous avons en effet pignon sur rue depuis la terrasse de l'hotel ou il fait bon se prelasser puisque chaises longues il y a. L'ameublement au charme colonial certain a ete pense pour eviter tout effort, une petite table d'appoint pour le the par ci, des rajouts extensibles sortant des accoudoirs pour les jambes par la... Decidemment les anglais avaient le sens du confort. Nous en profitons d'ailleurs avec grand plaisir et rencontrons aussi des figures sympathiques et originales il faut le faut le dire. Comme Jez, un anglais en recherche spirituelle qui passe d'un centre de meditation a un autre et avec qui nous partageons une journee. Il est aussi musicien et joue sur une sorte de yukulele en chantant d'une voix haute rappelant celle d'Anthony & the Jonsons. Un beau moment porte de grace au milieu de l'activite citadine. Nous passons aussi une soiree avec Kairo, un fils de hippie qui respire la joie de vivre. L'homme est engage, parle et fait de la musique avec son coeur. Nous rions beaucoup et la soiree est fort sympathique. En notre compagnie se tient Henry, un personnage du Bangladesh. L'homme est cuisinier et a travaille dans des pays peu communs tels que l'Afghanistan ou la Bosnie. Il est toujours assis sur la terrasse, avec une cigarette a la main et un verre de Whisky pas loin. Quelle que soit l'heure de la journee ou de la nuit, il est installe la, souvent seul et donc silencieux. Et cela fait des semaines que cela dure! Nous apprenons ce soir qu'il reste ici pour observer les oiseaux blancs venant s'installer toutes les nuits sur les trois grands arbres faisant face a la terrasse, aux abords du lac. Ils envahissent les rues de leur cris au moment de leur installation. L'arbre du milieu est le nettement plus prise, allez savoir pourquoi. Et il faut prendre garde en passant dessous, cela pourrait ressembler a un pays en guerre... Ils n'ont pas le monopole, car j'entends parfois un immense croassement s’elevevant du bosquet de manguiers, ou les corbeaux semblent aussi conferer avant la nuit.

Indeed, we are pretty well-established on the hotel's terrace where it feels so good to relax on the deckchairs. The certain colonial charming furniture has been thought to avoid any kind of effort, a little occasional table for the tea here, the extendable additions coming out of the arm-rest for the legs there... Truly, the brits did have the sense of comfort. We enjoy it with great pleasure and also meet here sympathic characters. Like Jez with whom we spend one day, a British guy seeking spiritually and going from one meditation center to another. He is also a talented musician and plays on a sort of yukulele while singing with a high voice, remembering me Anthony & the Jonsons. A nice moment shared, carried with grace in the middle of the urban activity. We also spend one evening with Kairo, a son of hippies who breathes joy of life. The guy invests himself in the path of light and speaks and plays music with his heart. We laugh a lot and the evening is very nice. There is with us Henry, a proper character coming from Bangladesh. The man is a chef and has been working in pretty uncommon places like Afghanistan or Bosnia. He is always seated on the terrace, a cigarette in his hand and a glass of whiskey not far away. What ever the time is, he is here, often alone and therefore silent. And it has been weeks like this! We learn that night that is staying here to observe the white birds coming to perch for the night on three big trees facing the terrace, beside the lake. They invade the streets with their screams while ready. The middle tree is clearly the most catching one, who knows why. And you should watch out while walking under them, that could look like a country in war... They don't have the exclusive control of the neighborhood as I hear sometimes an immense cawing coming from the mango groves, where the crows seems to confer before the night...



Nous visitons un lieu de culte qui accueille un temple shivaiste et un bouddhiste. C'est agreable ca au Sri Lanka de voir les religions se melanger dans les memes endroits.
Cela donne un air d'ouverture et d'espoir aussi. Les pelerins affluent, les mains chargees d'offrandes et s'adonnent a leurs prieres.

We visit a holy site which welcomes a Shivaist and a Buddhist temple. That is very nice in Sri Lanka to see religions mixing together in the same spots. It gives a breath of opening and as well as hope. The pilgrims are flooding, their hands loaded with offerings and devote themselves to their prayers.






Ballades dans les rues de Kandy ou les moines se melent aux touristes, dont certains pratiquent au coucher du soleil aux abords du lac.
Puis nous quittons Kandy quelques jours afin de partir a la decouverte des Cites Anciennes.

Ballads in Kandy's streets where the monks melt with the tourists, some practising at the sunset beside t lake.
And we leave the city for a few days to discover the Ancient Cities.








25 décembre 2010

Christmas in Hikkadua

To go with the flow





Nous voila deja le soir de Noel! Je suis installee en compagnie d'Ann sur la terrasse de la guest house a Midigama. Apres un leger apperitif partage avec des voisins partis manger ailleurs, nous restons les seules presentes pour cette veillee.

Here are we at Christma's night!
I am seated with Ann on the guest house's terrace at Midigama. After a light apetizer shared with some neighours gone since that to eat somewhere else, we are the only one present for this evening.





Ce matin pourtant, la sono regorgeait d'airs racoleurs aux basses lourdes, Alessandro mettait la main a la pate pour installer les decorations appropriees (des branches de pins) avec le proprietaire de la guest house, bref, tout semblait annoncer qu'il y aurait fete ici ce soir...

This morning neverthless, the sono was crammed with catchy tunes, Alessandro was helping the owner to decorate the guest house with the appopriate ornaments (some pine branches), well, everything looked like there will be a party here tonight...





Vu que c'est lon d'etre le cas, nous nous preparons a passer une soiree tres, tres calme...
Ceci jusqu'a ce que je checke mon mail sur le coup des 22h et lis ce message de Matan, un israelien rencontre sur les iles Andamans. "Je suis dans une villa louee par des amis a Hikkadua. Ce soir on fait une party, Viens!"
Je suis toute excitee a l'idee de la petite aventure proposee et commence a tanner Ann pour qu'on y aille (oui... il y a des choses qui ne changent pas!).
Je comprends son hesitation puisqu'elle est a peine remise du decalage horaire et part (en plus) tot demain pour commencer une retraite meditative dans le centre du pays.
Apres une heure de tergiversation a peser le pour et le contre, c'est qu'on a plus 20 ans(!), nous laissons le sort trancher a notre place en lancant une piece de monnaie dans les airs.
Et nous voila quelques minutes plus tard installees dans un rickshaw pour une bonne heure de route, en direction d'Hikkadua...

As it is not going to happen, we get read for a very quiet evening...
This, until I check my mail around 10PM and read this message from Matan, an israeli guy I met on the Andamans islands. "I am in a villa rented by friends in Hikkadya. Tonight we make a party, Come!"
I am all excited by the litlle offered adventure and start to badger Ann to go there (yes... some things are not changing!)
I understand her hesitation as she is still under jetlag and leaves tomorrow early morning to start a meditation retreat in the center of the country.
After an hour of equivocation, we are not 20 any more (!), we let the fate choose for us while throwing a coin in the air.
And here are we a few minutes later, installed in a rickshaw for a good hour ride to Hikkadua.





Les indications sont breves et apres quelques craintes, nous trouvons presque sans encombres la villa. Par securite nous louons une chambre dans un hotel a cote de la maison, le plus luxueux dans lequel je n'aie jamais ete (ah non, il y a eu le Meridien une fois, a Singapore, une longue histoire que je ne prendrais pas la peine de raconter ici mais qui pourtant en vaut le detour!) et ou pourtant je ne dormirais pas...
Nous voila donc devant la porte de la maison et sommes recues royalement par Matan qui nous presente a ses amis Suzie, une anglaise au temperament de feu, son sympathique copain Johann et le peu bavard Luckie, deux amis d'enfance suedois. Nous mangeons pour la deuxieme fois ce soir mais ce coup-ci, le repas est de fete. Un poulet farci qui si je ferme les yeux pourrait presque me rappeler celui de ma mere! Dios que c'est bon!

The indications are short and after a few hesitations, we almost find the place without any trouble.
We take a room in the near by hotel, the most luxurious one I have ever been (huh no, there was once, in Singapore, the Meridian, a long story I am not going to tell here but which is still pretty funny... anyway) where nevertheless I won't spend the night...
We are now in front of the house and are royally welcome by Matan who presents us to his friends. Suzie a british girl with a fire temper, her sympathic boyfriend Johann and the non talkative Luckie, two swedish childwood friends. We eat for the second time tonight but this time it is a propoer party meal. A stuffed chicken which could almost remind me (while closing my eyes) the one my mother does... God this is so good!





La soiree devient festive entre le deguisement des uns et les pas de danses des autres.

The night becomes festive between the costume of some and the dance steps of others.






Puis Ann rejoint l hotel voisin pour quelques heures de sommeil avant son depart pour Kandy (je la retrouverais dans 4 jours apres sa retraite) alors que nous autres partons clubber dans le centre nevralgique d'Hikkadua. Je n'avais aucune intention d'aller visiter cette station balneaire (et pour cause) mais avoue passer une tres bonne soiree. Cela fait des mois que je n'ai pas danse et me dechaine sur la piste! J'ai aussi l'occasion d'assister aux scenes typiques du monde de la nuit melant dragues et beuveries et observe le spectacle souvent pathetique, il faut bien le dire, qui en decoule. Entre les jeunettes a la face peinturuluree de maniere demoniaque, se voulant sexy sans jamais y parvenir qui se hissent sur les tables pour 'danser' hors rythme, l'alcool n'aidant pas, et les males en chaleur qui ne savent plus ou donner de la tete, je suis bien contente d'avoir vieilli un peu. Et encore, cela ne semble pas etre une excuse puisque je vois une anglaise d une soixantaine d'annees bien tapee en train de se tremousser sans grace aucune face a un jeunot srilankais qui doit a peine en avoir 19 et ne semblant pas le moins du monde rebute par la prestation de la dame... Promettez moi de m'enfermer si dans 30 ans (j'ose esperer qu'il y a peu de chance), je finis comme ca... En effet ici il n'est pas rare de voir se former des couples de vacances, femme blanche et homme srilankais. Le contraire ne risque pas d'avoir lieu, les srilankaises sont loin d'etre frivoles. Il en decoule d'incessantes et disons-le tres chiantes approches de ces beachboys srilankais envers n'importe quelle femelle blanche, accompagnee ou pas. Je deteste que l'on m'interpelle par un doucereux honey, baby ou darling. Ils tentent leur chance puisque c'est leur seul moyen d'avoir acces au sexe (non-payant) avant le mariage. Avec leur compratiote, il peut y avoir du flirt et il n'est de fait pas rare de voir des couples se poser dans des coins recules, camoufles sous un parapluie pour se becoter mais sans jamais aller plus loin... Quelle aubaine donc d'avoir cette deferlante de chair blanche qui ne dit pas non... Malheureusement pour eux, nous ne sommes pas toutes de la meme veine...
Bref, bienvenue dans la jungle nocturne, j'avais presque oublie ce que c'etait (et une fois de plus l'Inde me semble tres, tres loin...)
Joyeux Noel!


And Ann walks back to the hotel for a few hours of sleep before her journey to Kandy (I ll meet her again in 4 days after the retreat) while we go out clubbing in the nevralgic center of Hikkadua. I had absolutely no intention to visit this coastal spot but spend indeed a very good night. It has been months that I haven't dance and get mad on the dancefloor. I also have the opportunity to observe the typical scenes of the night's world mixing flirt and bender and see the often pathetic show, you have to admit, which comes with it. Between the very young girls with a face daubted in a demoniac way, trying to be sexy without never reaching it, standing on the tables to 'dance' out of rhythm, alcool does not help, and the males on heat who do not know where to put their eyes on anymore, I am pretty happy to be a bit elder... Even though it's no excuse for doing as I see a sixtish english lady wiggling around without any kind of grace in front of a rather young srilankan guy who doesn't seem to be repelled, quite the contrary actually ?! Just promiss me to lock me in if in 30 years (I would hope that there are only a few chances...), I finish like that...
Indeed, it isn't rare here to see holiday couples getting formed, mixing white girl and srilankan guy. The opposite has no chance to happen as the srilankan girls are far away from being frivolous.
The result is a constant and very boring approach from those beachboy towards any white female, accompained or not. I hate to be called with a sickly tone, honey, baby or darling by someone I don't know. I understand that they give it a try as it is their only way to have sex (without paying) before getting married. With their compatriot, there can be flirts going on and you can see couples seating in a remove spot, hidden under an umbrella to kiss each other, without going any further. What a chance then to have that breaker of white flesh who do not say no...Unfortunately for them, we are not all the same...
Anyway, welcome in the night's jungle, I almost forgot what it was (and once more India seems to be far, very far away...)
Merry Christmas!




Rentres au petit matin dans la villa pour recuperer, mes nouveaux amis me proposent de venir m'y installer.
Ma foi je ne dis pas non car son cadre est franchement sympa. La maison se trouve en dehors d'Hikkadua et jouit d'un grand jardin donnant sur la plage.
Je fais un aller retour rapide en fin de journee a Midigama pour y chercher mes affaires et m'integre a cette vie communautaire pour quelques jours.
Je profite du jardin pour y faire ma pratique de tai chi et initie mes collocataires ou les visites de passage, certains se tentent au surf, d'autres au farniente alimente de riches discussions, les jours passent ainsi ou nous nous regalons de la cuisne de chacun en faisant meme des pizzas a la poele qui sont loin d'etre mauvaises!


We came back at the villa early morning to recover and my new friends offer me to come and stay there.
Well, I say yes as the frame is truely nice with cool people. The house is located south of Hikadua and has a big garden facing the beach.
I make a quick return trip to Midigama to get my bag and integrate that communautary life for a few days.
I enjoy the garden to practise Tai Chi and show some movements to my roomates or the passying-by visitors, some are trying to surf, some others prefer the farniente they nourrish with rich discussions, days are rhytmed with some amazing stuff, like even pizzas done on a frypan! And they were truely good!











Malgre l'abondance des touristes, la longue plage n'est que restaurants et hotels, les pecheurs continuent de travailler comme ils l'ont toujours fait, en groupe, a ramener le poisson sur la plage avec force poussees et hurlements. S'organise ensuite un attroupement autour de la prise ou la poiscaille est vite repartie parmi les acheteurs alors que le soleil nous offre un coucher tout en couleur.

Even though the numerous tourists (the long beach is only restaurants and hotels), the fishermen continue to work like they always did, in a group, to bring the fish back on the beach with a lot of screamings. Then a gathering gets on around the catch of the day and the fish are quickly scattered between the buyers while the sun offers us an amazing sunset.




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