28 septembre 2009

En route pour l'Inde - Delhi




Je quitte Istanbul dans la nuit avec un vol qui fera etape a Bahrein avant d’atteindre Delhi. Assise dans l’avion, je me croirais deja en Inde car il n’y a que peu de touristes sur ce vol. Ca se leve pendant le decollage, tente d’atteindre les toilettes alors que les signaux de securite sont tous allumes, ecoute de la musique bollywoodienne sur son mobile alors que la stewardess vient justement de preciser qu’ils doit eteint durant tout le vol…
Colee au hublot alors que nous survolons l’Arabie saoudite, mes voisins me demande de remplir leur feuille des desembarcation après m’avoir vue remplir la mienne, d’autres souhaite que je la verifie… Tous sont des immigres travaillant en Arabie. L’excitation est a son comble lorsque nous commencons a descendre. Je demande a mon voisin qui semble particulierement impatient depuis combien de temps il n’est pas retourne chez lui, en Inde, un village du Bihar. 3 ans me repond-t-il. WOW, ca a du lui paraitre long (et etre terrible en meme temps!)
Il me dit oui et rajoute : “ I love my India” et je m’entends lui repondre “I love your India too”.

Ca y est, m’y revoila. Ce sont ces petits details que me font en effet aimer ce pays. Et en toute objectivite je ne saurais dire pourquoi j’eprouve tant de sentiments pour l’Inde. Je sais juste que ca fait du bien d’etre la et j’ai eu les larmes aux yeux en foulant le sol et me remplissant de cette odeur si caracteristique.

Il fait chaud et humide lorsque je debarque a Delhi en fin de journee. Difficile a croire qu il a plu de maniere torrentielle ces 3 derniers jours comme le dit le chauffeur de taxi me menant au centre ville. Mais l’etat de la route, garnie d alluvions sur le bas cote l’atteste. Le traffic souleve une poussiere infernale. Et bien sur, ca klaxonne a tout va. J’ai neanmoins de la chance, j’arrive un dimanche et le traffic est moins dense. Je me scotche a la fenetre et m’impregne de cette ambiance que j’aime tant. La foule dans la rue, les marches semblant improvises, les couleurs chatoyantes des saris et toujours cette odeur, si typipque et indescriptible…

Je prends mes quartiers a Paharganj a l hotel habituel.
Tres vite, je ressors pour me poser au chai shop ou j’ai aussi l’habitude d’aller. Le monsieur me reconnait, m’offre une petite guirlande de jasmin a mettre dans mes cheveux. Du coup, chaque fois que je tourne la tete, cette douceatre odeur m’entoure et c’est bien mieux que celle de ma transipiration. L’humidite me laisse moite, il fait lourd tellement lourd. Et le chai est delicieux. Je suis a nouveau totalement seduite par la rue, son cirque, ses allers-venues, ses bouchons entre rickshaws, pietons, motos, vaches. Les mendiants, Sikhs, hindous, musulmans, travailleurs rentrant chez eux., touristes a l’air cool, apeure, egare, tous se melangent dans une danse chaotique. Les rabatteurs crient leur merchandise, les stereos crachent leur bollywood songs et les vehicules ne cessent de klaxonner. Et ca me berce, m’amuse, me remplit.


* * *

I leave Istanbul by night with a flight transiting in Bahrein before reaching Delhi. Seated in the plane, I feel like being in India already as there are only a few tourists around : Some indians are standing up or trying to reach the toilets

while taking off, others are loudly listening to some bollywood songs through their mobile even though the stewardess just said to have them switch off the entire flight…

Sticked to the window while overflying Arabia Saoudia, my neighbors interrupt my contemplation to help them filling up their disembarkation form after they saw me writing mine. Some others would like to get my verification… All are migrants working in Arabia. The excitement is getting higher and higher as we are landing slowly slowly. I ask to my particularly impatient neighbor since when he didn’t come back home, in India, a village in Bihar. 3 years he answers me. WOW… He must have find it a long time (and terrible also!) Yes he said, “I love my India” and I hear myself answering him “I love your India too”.

That’s it, I am back there. These are the details which make me actually like this country. And with all objectivity, I couldn’t say why I do feel so much for India. I just know that it is so good to be back. I almost cried while walking through the hallway’s airport and fillfulled myself with this so typical smell…

It is hot and humid when I get to Delhi by the end of the day. Hard to believe that it rained hardly the last 3 days as told by the taxi driver. But the road’s state full of silts confirms it. The traffic makes the dust fly and of course horns sounds are covering everything. I am nevertheless lucky, I get there a Sunday and traffic is less dense. I stick to the window and impregnate myself of that beloved ambiance : The street crowd, the improvised markets, the vibrant colored saris and always that so typical but non-descriptive smell.

I find my hotel in Paharganj. Really quickly I go out to get a chai where I am used to go. The ‘Ji’ recognized me and offers me a jasmine garland I put in my hair. Now every time I move my head, this soft smell surrounds me and it is indeed much better than my sweaty smell… Humidity lets me clammy, it is heavy, really heavy. And the chai is delicious. I am again totally subjugate by the street, it circus, its coming and going, its traffic jam between rickshaws, passer-by, motorbikes, cows. Beggars, Sikhs, Hindus, Muslims, workers going back home, tourists looking cool, afraid, lost, all of them mixed together in a chaotic dance. The hawkers yell their stuff, stereos spit out their songs and vehicules never stop their horning sounds. And this cribs me, makes me laugh, fillfulls me. 


Idliiiiiiiiiiiiiiis



Je croise Daniel, descendu de sa montagne ou il vit depuis des annees. Il est venu chercher sa fille qui debarque pour un voyage de 2 mois. Nous partons en expedition jusqu’a Agra ou se trouve le Taj Mahal. Nous devrions y etre en 4h mais n’arriverons qu’après 6h de trajet. Nous avons emprunte une ‘autoroute’ et avons en effet pu faire des pointes a 120 km/h (passablement incroyable pour l’Inde). Daniel a une grosse et puissante jeep, ca aide. Ce qui est fort agreable aussi est bien sur de pouvoir choisir la musique (et son volume car comme on le sait, ca peut parfois etre tres tres fort dans les transports en commun et d’une qualite tout de meme douteuse au niveau du son), fumer et s’arreter quand on le veut, sans oublier de mentionner la clim’. Mais ca n’est pas sans danger car plus d’une fois des vehicules arrivent en sens inverse ou deboulent sans prevenir. Ca requiert une concentration sans faille et de la patience aussi. Nous croisons un bouchon a l’aller qui n’aura absolument pas bouge au retour!!! (environ 4 entre 2!). Pour le contourner, nous emprutons de petites routes de campagne et decouvrons de charmants villages ou une vie paisible s’ecoule. Les boeufs trainent sur les routes et dans les champs. Les hommes boient un chai sur la place du village a l’ombre d’un grand arbre. Les femmes se balladent avec des cruches remplies d’eau et les enfants agitent un cerf-volant ou la main quand il nous voie.


* * *


I meet Daniel, a friend who lives in the mountains since years now. He comes to pick up his daughter, arriving for a 2 months trip. We all go together on an escapade to Agra where the Taj Mahal is. We should get there in 4 hours but it will actually takes us 6 to reach the place. We take a ‘highway’ and indeed ride at some 120km/h (passably incredible for India). Daniel has a big and powerful jeep, it does help. And it is very convenient to be able to choose the music and its volume as we know how it can be very, very loud in the local transports. We can as well smoke and stop whenever we want and this is not to mention having the comfort of air conditioning… But there are still the traffic dangers like all those trucks or cars coming from opposite direction at any time. It asks full concentration and patience as well. We see a traffic jam on our way down which didn’t move as we passed on our way up (about 4hours later). To skip it, we drive through small countryside roads and discover some lovely villages where a peaceful life seems to be grooving. Buffaloes are wandering around on the streets and in the fields. Men are siping chai on the village place, at a tree’s shade. Women are going around with water pots and kids run with a kite or say hello when they see us. Bucolic and nice. 





De passage a Delhi, je visite mes amis Praveen, chez qui j’ai laisse un gros sac avec mes affaires pour la montagne ainsi que Lionel avec sa petite Aida.


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While I am in Delhi, I also visit my friend Praveen, where I let a big bag with my mountain gear and Lionel with his little Aida.





Pusique je suis a Delhi, je vais aussi visiter un prisonnier allemand, ami d’amis et me voila fourree dans une autre aventure…

Bien aimablement, le patron d’un resto pour touristes de Paharganj que je connais et vivant non loin de la prison me donne rdv et m’y mene sur sa moto. J’ai achete des fruits et des petales de fleurs. Elles sont utilisees pour la Pooja ici (la priere). Je me dis que ca doit etre sympa d’avoir l’odeur des roses dans une cellule.

J’arrive donc tot le matin et il y a des gens partout, la ligne des femmes et celle des hommes. Chacun porte ces fruits ou alors des plats cuisines. Je dois d’abord deposer mon sac a un guichet, puis faire fouiller les autres contenant bananes, pommes (seuls fruits autorises) et livres. Les petales ne sont pas autorisees. Il faudra donc que je les ramene dans mon sac deja depose au guichet Je me fais ensuite fouiller. Je vois une vieille femme touiller avec son doigt le dhal mit en Tupperware pour montrer qu’il n’y a rien de cache dedans…

Une fois que j’ai une signature sur la paume de la main, attestant que je me suis bien faite fouillee, je peux entreprendre l’etape suivante. Je fais la queue devant le guichet n 7, numero de la prison ou sejourne le gars. Il y en a 9 et ca amasse une certaine foule, il faut le dire. Lorsque vient mon tour, j‘apprends qu’il aurait fallu reserver mon entrevue a l’avance. Well… Je sens qu’il va me falloir faire prevue de patience.

J’apprends aussi que l’allemand est maintenant dans la prison 3. Pour pouvoir le voir, je dois demander une derogation a ‘l’officier’ que je visite dans son bureau. Le gars semble imbu de lui-meme comme toute personne ayant le pouvoir absolu entre ses mains et le sait. Il est rebondi, assis sur sa chaise et ecoute d’une oreille seulement les requetes des pauvres gens prenant un ton doucereux et le plus persuasif possible pour que le gros monsieur accede a leur demande. J’explique la situation et le gars m’envoie au bureau des requetes, au fond de la cour, comme il l’a fait pour toutes les autres personnes avant moi. A croire qu’il ne fait rien d’autre de sa journee.

Je vais a cet autre guichet et demande donc le formulaire que l’officier veut voir. Les gens ne comprennent pas de quoi je parle. Retour dans le bureau de l’officier qui me renvoie au meme endroit. Ca peut durer un moment comme ca... Je demande de l’aide a un gars qui semble travailler la. Nous refaisons un aller retour entre le bureau de l’offier et le guichet qui va en fait me donner un tout petit bout de papier avec la date de la derniere visite que l’allemand a recu. Elle date d’il y a 2 mois et demi… WoW…

Munie de mon bout de papier, je retourne dans le bureau de l’officier. La il me dit que je dois revenir dans une demi heure. Ce que je fais bien sur, en lui ayant meme laisse un quart d’heure de rab, persuadee que ca ne sera toujours pas prêt. J’avais bien pense, le gars n’a pas bouge. Il me fait la conversation, finit par me demander si je veux de la compagnie pour ce soir, le gros degueulasse. Je dis non pretextant une grosse fatigue. Je ne veux pas non plus griller toutes mes chances de voir l’allemand et reste donc tres polie, faignant de ne pas comprendre ou il veut en venir. Finalement, le gars me demande de l’accompagner et me guide jusqu’aux guichets ou j’ai d’abord fait le queue. J’obtiens un passe droit devant les gens qui attendent et l’on me donne le formulaire pour acceder aux parloirs. Il y a ma photo dessus,

Je deambule entre les differentes prisons et trouve la bonne. Il y a une foule de femmes, hommes et gamins de tous ages colles aux vitres ou deambulant entres les parloirs. L’intimite est toute relative puisque les box ne sont pas fermes. Je comprends que je dois d’abord aller la ou je donnerais mes fruits afin d’annoncer ma venue et attendre l’arrivee de l’allemand. Ca prend du temps car il n’a pas ete averti a l’avance de ma visite. Par chance, l’un de ses amis a entendu ma demande et est parti a sa recherche. Pendant ce temps, je me fais plusieurs fois accostee pour savoir qui je viens voir et depuis combien de temps il est dedans. Je sens une forte solidarite entre les gens. Je lis beaucoup d’emotions entre la famille et les amis venus voir leur prisonnier. Les regards sont intenses et disent beaucoup. Les mains se touchent sur la vitre et c’est comme un moment de silence dans ce brouhaha ou sifflent les ventilateurs. Il fait chaud, tout le monde brille de suinte et l’air est moite.

Finlament l’allemand arrive, avec son t-shirt de Led Zeppelin. On parlera une demi heure. Ca a l’air d’aller. Ca fait 9 mois qu’il est la. Il a heureusement change de cellule, c’est plus confortable qu’en compagnie de 60 autres personnes… Il faut payer pour ca bien sur.

Je tache d’etre la, presente du mieux que je peux afin de lui transmettre mes plus belles energies.



* * *


As I am in Delhi too, I will go and visit a prisoner, friend of friends and here am I going through another adventure… Really kindly, the boss of a tourist restaurant in Paharganj, who lives not far away from the jail gives me a rdv and drives me there on his motorbike. I bought fruits and some flower petals. There are used for the Pooja (prayer). I guess it should be nice to have some rose smell in a cell.

So I get there early morning and crowd is already everywhere. There is the  line for ladies and the one for men. Everyone carries fruits or some home made food. I first have to deposit my bag in a desk, then go and make my other bags checked (bananas and apples, the only allowed fruits) and books. The petals aren’t allowed and I  have to bring them back to my own bag already left at the desk. I then get checked. I see an old woman stiring with her finger the dalh put in a Tupperware to show that nothing is hidden inside…

Once I had the signature on my palm, attesting that I ve been checked, I can start to queue at the desk n* 7, number of the jail where the guy is. There are 9 buildings and a lot of visitors. When I get to the window, I learn that I should haåve booked ahead my rdv.

Well… I feel that I will need some patience…

I also discover that the German guy is now in prison 3. To be able to see him, I have to ask a derogation to the officer I go visit in his office. The guy seems to be cocky, like every person who’s got absolute power in his hands and knows it… He is swathed, seating on his chair and hardly listening to the requests of the poor people, using a sweet and persuasive tone to make the fat man answer to their wish. Then I explain him the situation and he sends me to the inquiry desk, like he did for any other person before me. You could truly believe that the guy doesn’’t do anything else all day long. I go to that other desk and ask for the form the officer wants to see. The people there don’t know what I am talking about. I go  back to the officer who sends me again to the same desk. It can last a while like this… I ask for some help to a guy who seems to work there. We go again back together to the officer’s office and to the desk and I finally get the form which is actually a small piece of paper, showing when was the last visit the guy had. It was 2 and half month ago. WoW…

 

With my little sheet of paper, I go back to the officer. He then tells me to come back in half an hour. What I do of course after having some chais siped across the street outside the prison. Nobody checked me on my way back… nothing has been done when I get back there, about 50 minutes later… the guy is instead talking to me  to finally ask me if I would like some company for the evening?!? I answer ‘no’, using as a pretext a heavy tireness. I don’t want either to ruin all my chances to see the German guy and stay polite, feigning to not understand where the officer wants to get…

Finally, the guy asks me to join him and guides me to the desks where I first did the queue. I obtain a favour in front of the people waiting there and I am given the form to enter to the parlours. There is my picture on it.

I wander between the different jails and find the right one. There is a crowd of women, men, kids of all age stickened to the windows or wandering around. The intimacy is pretty relative as the boxes aren’t closed. I understand that I first have to go where I will give the fruits to announce my visit and wait the German. It takes time as he didn’t know in advance that I will come. Luckily one of his friend heard my request and went to look for him. During this time, a few people come to me to know who I visit and since how long he is inside there. I feel a strong solidarity between the people. I see a lot of emotions between family and friends and the prisoners. Looks are intense and say a lot. Hands are touching themselves against the window and it is like a silent moment in that brouhaha where fans are whistling. It is hot, everyone is shining of sweat and the air is clammy.

Finally the German guy comes with a Led Zeppelin t-shirt on. We will talk for half an hour. He seems to be ok. It has been 9 months  he is there. Luckily he changed his cell and it is now more confortable, not any more with 60 other people. You have to pay for that of course…

I try to be there, present the most as I can to give him my nicest energies…

 






06 septembre 2009

Istanbul






Apres des au revoirs toujours emouvants sur le quai de gare a Lausanne, me revoila en route, en train donc, jusqu'a Bale. Un vol qui aura du retard me mene finalement jusqu'a Istanbul ou j'arrıve tot le matın. Ouı enfin il seraıt plus judicieux de dire en pleine nuit. J'ai rendez-vous a 8h au centre ville avec une fille que je ne connais pas et chez qui je vais loger via le concept de *Couchsurfing*. J'attends donc le lever du jour en compagnie d'un jeune belge partant pour la Georgie ou ıl va recenser les oiseaux entamant leur migration. Apparemment il y a un goulet qui voit passer toutes les colonies en partance pour le sud. Ca doit etre assez fantastique. Un jour peut-etre...

Les heures passent, j'observe le remue-menage des retrouvailles et autres touristes egares habituels aux aeroports. J'ai encore de la peine a realiser que ceci est le premıer jour de ce nouveau voyage.

Je prends un bus quı a semble ne jamais arrive, le jour se leve et je m'endors pendant le trajet.
J'emerge non loin de ma destination : Taksım square, enorme place de l'Istanbul moderne. De la part une grande rue pietonne Istiklal Cadesi ou tout le monde semble se rendre.


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After the usual sad good byes at the train station in Lausanne, here am I on the road again. First to Basel to take a flight which will end up being late and finally fly to Istanbul. I ll get there early morning. Well, in the middle of the night would be more accurate. I have a rdv at 8am downtown with a girl I don’t know yet but with whom I m going to stay via the *Couchsurfing* concept. So I am waiting the sunrise with a young Belgium fellow, leaving for Gerogia where he’s going to count the birds. Apparently there is a gully which sees every kind of flying colonies flying to the south. It must be pretty fantastic! One day maybe….

Hours are passing by, I observe the bustle of reunions between loved ones and other lost tourists, usual matters at the airports. I still can’t really realize that it is my really first day of another long trip.

I take a bus which had seem to never arrive, sun is rising and I fall asleep during the ride. I emerge just before we reach my destination, Taksim square, big place in modern Istanbul. From there, a hudge pedestrian street, Istikal Cadesi starts and seems to be the place where everybody is going.








De la, je rejoins facilement le logement de Zehra qui m'accueille les bras ouverts avant qu'elle ne parte travailler. J'ai un tres bon feeling avec elle et nos discussions s'avereront etre tout aussi interessantes. Elles portent sur le voyage, la vie en Turquie, les choix que l'on fait ou les conditionnements mentaux qui nous empechent d'en faire et puis aussi plein d'echanges typiques de nanas!


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I reach easily Zehra’s place who welcomes me with open, warm arms before she actually goes to work. I have a really good feeling with her and our discussions prove true really interesting too. They are about traveling, life in Turkey, the choices we do or the mental conditionings which inhibit us to make any and as well loads of typical girlies discussions : )







Zehra est super souple et je resterais 10 jours chez elle! Merci encore!
Je pensais passer d'un couchsurfer a un autre pour ne pas rester trop longtemps et *deranger* mes hotes. Je reconnais la mon cote *suisse*. Mais comme bien souvent dans les pays mediteraneens ou musulmans ou peut-etre generalement hors d'Europe du nord, je suis invitee a rester aussi longtemps que je le souhaite. C'est dingue et genial, maintenant que je me suis faite au quartier. Il y a tout de meme 15 millions d'habitants a Istanbul. La ville s'etend sur sept collines qui surplombent la mer, c'est tres epate.
Je decouvre donc l'appartement de Zehra qui a vue sur le Bosphore et j'ai une chambre pour moi, le grand luxe decidemment pour ce debut de voyage...


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Zehra is very flexible and I will stay 10 days at her place! Thanks again : )

I thought I will go from one couchsurfer to another to avoid to stay too long and disturb my host. I recognize there my swiss side. But like often in the mediteraneen or muslim countries or maybe generally the ones out of north europ, I am invited to stay as long as I want. It’s amazing and great now that I know the neighborhood. There are about 17 millions of people living in this city… It spreads out on seven hills overtwatching the sea, it is really scatteredt!

I discover Zerha’s flat which has view on the Bosphorus and I have a room for myself, big luxury definitely for the start of this trip.









Aligné à gauche



Je suis immediatement saisie par ce melange incessant entre orient et occident. Eh oui, ici se termine l'Europe et commence l'Asie, sur la rive opposee du Bosphore, juste la. Les gens deja, ils peuvent etre blonds aux yeux bleus ou alors avoir des couleurs sombres, dignes du sud. Parfois aussi ils ont les yeux brides comme des mongols. Les filles peuvent etre vetues tres legeremement, hyper lookees ou alors cachees sous un tchador ou encore un simple foulard. J'arrive en plein Ramadan mais Istanbul est tres souple a ce niveau la et il est possible de manger a toute heure du jour et de la nuit. Et c'est delicieux, je ne vous le cache pas!

A ce propos, plusieurs nuits d’affilee, sur le coup des 3h du matin, j’ai entendu un gars tapant sur son tambour en passant dans la rue et criant des choses. Je me suis dite que ca devait etre un bourre rentrant cuver son vin. Il s‘avere en fait que c’est un reveil pour que les gens mangent en cette periode de jeune.


Puis ce qui est fort agreable aussi ce sont tous les petits chais shops dans les rues, ou il fait bon se poser et regarder ce melting-pot deambuler. Les hommes jouent au Tavla (backgammon) comme en Grece. Je m'y croirais presque! Si ce n'est l'appel du muezzin qui me ramene a la realite et je me laisse alors bercer par cet appel a la priere qui m'a toujours touchee.


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I am immediately taken by the massive mix between Orient and occident. Yep, here ends up Europ and starts Asia, on the opposite side of the Bosphorus, just there. The people can be blond with blue eyes or have dark colours, from the south. Sometimes as well they have slenty eyed like Mongols. Girls can be really lightly dressed or super looked or hidden under a tchador or a more simply scarf. I get there in the middle of Ramadan but Istanbul is really flexible with this and

It is possible to eat almost at any time of day or night. And it’s indeed delicious food, I can tell!

About that, a few following nights, around 3am, I heard that guy beating on his drum while walking down the street and yealing something. I thought it was a drunk one on his way back home. But I learnt that it is in fact an alarm clock for getting people eating during this fast period…

What I really like as well are the small chaishops in the streets, where it is nice to seat and have a glimpse of this moving melting pot. Men are playing Tavla (backgammon) like in Greece. I could almost believe that I m there! Apart of the muezzin call which brings me back to reality and I just let myself crib by this prayer call which always moves me emotionally.









Les rues et leur ambıances







L'architecture des sites rappelle aussi les conquetes successives qui ont habites les lieux. Les empires grec, perse, romain, byzantin, ottoman (pas moins que cela!) ont laisses des vestiges suprenants et des noms dans toutes nos tetes : Constantinople, Byzance dont les palais tracent un faste et luxe hors du commun.

Je visite bien sur Haghia Sofia, cette incroyable basilique inauguree en 537 et devenue mosquee presque 1000 ans plus tard avant de finir en musee au debut du siecle passe. C'est une batisse avec un dome imposant, malheureusement quelque peu cache par un echaffaudage qui semble etre la depuis longtemps deja. Les murs sont couverts de marbre splendides, d'icones faites de mosaiques en or et d'enormes panneaux ronds citant les noms de Mahomet, Allah et autres premiers Califes. Les versets du Coran sont peints autour de la Coupole. Ca en impose.


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The site’s architecture reminds us as well the successive conquests which lived there. Greek, Persian, roman, byzantine, ottoman empires (no less than that) left amazing vestiges and names which are still in every head : Constantinople, Byzance their palaces can still show an out of common splendours and luxury.

I visit of course Haghia Sofia, that incredible basilique inaugurated in 537 and which became a mosque almost 1000 yerrs later before it ended up being a museum at the beginning of the last century. It is a building with an impressive dome, unfortunately a bit hidden by a scaffolding which seems to be there since a long time already. Walls are covered with splendid marbles, icons are done with golden mosaics et enormous round signs showing the names of Mahomet, Allah and the first 4 caliphs. The Coran versets are painted all around the cupola. It is really imposing.





Haghia Sofia

















Montee aux galeries par un etroit passage hors du temps





Vue au travers des echaffaudages qui soutiennent le Dome





Les fameuses Icones faites de mosaiques en or







J'assiste aussi a des ceremonies de Derviches Tourneurs. C'est tres impressionnant et je suis envoutee par tant de poesie. La musique est sublime, douce, ennivrante, me projetant dans un etat de grace ne semblant etre rien pourtant par rapport a ces hommes qui tournent, tournent et tournent encore. Leur tete est quelque peu inclinee sur le cote, les yeux fermes et le visage emprunt d'une beaute sereine, leurs pieds les font pivoter sur un rythme regulier, faisant ainsi virevolter leur longue robe blanche. Une main est ouverte face au ciel, afin de recevoir le message de Dieu et l'autre est tournee vers le bas afin de le transmettre aux croyants. Ces hommes sont en effet des religieux musulmans, une ecole du suffisme, utilisant la danse pour communier avec Dieu.


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I see as well some ceremonies of Whirling Derviches dancers. It is very impressive and I m totally bewitched by so much poetry. The Music is wonderful, smooth, exalting, it makes me feel so much grace and the guys are turning, turning and turning again. Their head are bowing a bit, eyes are closed and theirs faces are only serene beauty, their feet make them pivot on a regular rhythm, making their white skirt twirling

A hand is openly facing the sky to receive the message of God and the other one is facing the earth to give it to the believers. Those men are indeed muslims religious, at a Suffi school, using dance to communicate with God.



Les Derviches Tourneurs








Restons dans l'ambiance musulmane et allons maintenant visiter la Mosquee Bleue que je voulais voir depuis longtemps. Elle est superbe aussi avec son dome imposant et les 4 petits qui l'entourent. Il y a aussi 6 minarets qui pointent vers le ciel.
L'interieur est tout simplement magnifique avec cette miriade de mosaiques bleues recouvrant toutes les parois.



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Let’s stay in the muslim atmosphere and go visit now the Blue Mosque I wanted to see for a long time now. It is gorgeous too with its imposing dome and the 4 little ones surrounding it. There are as well 6 minarets pointing to the sky. The interior is just magnificiant with those myriads of blue mosaics on every wall.




La Mosquee Bleue












Le Grand Bazaar et le Marche Egyptien (Marche aux epices)

Je me trouve dans le vieux quartier d’Istanbul. C’est l’occasion de decouvrir le Grand marche ainsi que celui aux epices. Un dedale de ruelles sinueuses ou tout semble se vendre et ou il fait bon se perdre s’offre alors a moi. Je deambule sous les arcades ou faiences, cartes postales, chales, montres, contre-facons entre tous genre, icones ou mauvais oeil en porte-cle, epices, tasses en ferraille, rabatteurs en tout genres, drapeaux, posters d’Ataturk entre ceux de la Mosquee Bleue, ou du palais Topkapi, tapis ici, tapis la, vitrines aux bijoux illumines de brillants et autres dorures, stands de baklavas ou pendent aussi des saucisses, chaishops et puis la foule. Les touristes avec plein d’appareils photos qui pendouillent a leur cou, des groupes ou les egares developpent tous les symptomes de la grande angoisse ou encore les istanbouliottes presses composent cette joyeuse foule.



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I am in the old Istanbul suburb. It is the occasion to discover the Grand bazaar and the spices one. It is a maze of dozen and dozen of sinuous and tiny streets where everything seems to be sold and where it is nice to get lost. I wander around under the arcades where clay pots, postcards, shawls, watches, forgings, icons or the bad eye as key- keepers, spices, iron cups, touts, flags, posters of Ataturk between the ones of the Blue Mosque and the Topkapi palace, carpets here, carpets there, windows with jewels illuminated by diamonds and other golden stuff, stalls of baklavas with some sausages dangling down, chaishops and then the crowd are found. The hurried stanbouliots, tourists with their so many cameras around the neck, some groups where the get astrayed develop all symptoms of a big anxiety are compose this joyful crowd.





(















Le Bosphore


Et puis il y a le Bosphore bien sur. Cette riviere qui separe l’ouest de l’est et relie la mer Caspienne a celle de Marmara. Son cours ne cesse d’etre arpente en tous sens par des bateaux de toutes tailles et en tous genres : ceux dignes de la croisiere s’amuse, des yachts et les plus nombreux ferries pour passagers, ca n’arrete pas! Il parait que meme des sous-marins passeraient par la…

Le long de la cote est parseme de palais et mosquees et rendent la ballade fort agreable. Il y a une ambiance differente dans chaque quartiler que je m’apercois.

Meme si le temps est couvert (vous avez entendu parler des inondations…) il fait chaud et la brise bienfaitrice du vapeer fait du bien…



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And there is the Bosphorus of course. This river which separates the west and the east and link the Caspian sea to the Marmara one. Its watercourse is always stride along by all kind of boats. Some looks like the Love Boat, some are yachts and the most numerous ones are the passengers ferries, used like buses. It just never stops! Apparently even submarines are passing by here…

The coast is scattered with palaces and mosques which makes a nice ballad. There is a different atmosphere in every suburb. Even if the sky is covered (you must have heard about the floodings…) it is still hot and a welcoming brise bruises on the vapeer.








Entree au palais de Topkapi


Je visite enfin le palais Topkapi autre haut lieu du vieux quartier d’Istanbul. Plusieurs sultans se sont succedes dans ces murs pendant plus de 4 siecles. Chacun y a apporte sa touche architecturale et les batiments le composant sont en effet heteroclytes. Il y a le hammam ou vivaient un millier de femmes, entourees d’eunuques. De superbes mosaiques, miroirs, peintures habitent les murs. On voit des alcoves dans tous les coins, La salle aux tresors est tout simplement epoustouflante et pourtant, je ne suis pas du tout une fan ni de bijoux, dorures et autres pierres precieuses. Mais la, ca depasse tout entendement. Entre les pendantifs avec des emeraudes grosses comme mon poing et le trone incruste de pierrailles brillantes, des sabres et bijoux finement travailles ou encore des boites sculptees tout y passe et c’est un festival de somptueusites qui ne semblent rivaliser qu’entre elles. Il y a neanmoins beaucoup de monde se pressant devant les vitrines et ca gache un peu le plaisir.

Les jardins sont jalonnes de jolis pavillons, avec vue sur le Bosphore ou la mer de Marmara. Les bateaux continuent leur incessantees traversees entre l’europe et l’Asie…



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I finally visit the Topkapi palace, another highlight of the old Istanbul area. A few sultans lived there successively during 4 centuries. Each one brought his own architectural touch and the buildings are indeed pretty heteroclites. There is the hammam where a thousand of ladies and their eunuchs were living. It has superb mosaics, mirrors or paintings on the walls. You can see alcoves everywhere. The treasury room is just mind-blowing even though I am not at all a big fan of jewels, golden stuff and precious stones. But here, it s beyond any understanding. Between the necklaces with emerald as big as my fist or the scarved thrown with stones, swords and jewels finely worked or some other boxes with amazing designs on it, it is a big festival of somptuousness which seems to rival only between themselves. There is a lot of people urging to stand in front of the treasures windows and it s a bit boring.

The gardens are markgin out of nice pavillions, with view on the Bosphorus or the Marmara sea. Boats continue their no- stop cruise between Europ and Asia











Visite du Harem





















les lavabos



une armoire incrustee de nacres













Ornements exterieurs grandioses




Parois toutes en dorures















Kiosque sur la Corne d-Or




Bagdat pavillon, superbe avec ses parois mosaiquees
















A Istanbul je croise aussi Danny, un pote de voyage rencontre en Inde. Il y a rencontre une turque et le voici venu vivre son histoire. Viree un soir dans un bar de la trepidante ville la nuit. Au menu Raka et rien d’autre (sorte de Ouzo) et je peux le dire, les turcs boivent…

Malheureusement un de leur ami laisse tomber mon appareil photo et la lentille est toute maillee. Je tente de le faire reparer mais on me dit que ca ne tiendra pas. Je croise les doigts, ferias reparer le vieux, celui de mon ancian voyage, pour avoir un plan de secours.

Et ca m’enerve de commencer mon voyage ainsi, surtout qu’il ne faudra pas compter sur la generosite de ce monsieur… what to do?!



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In Istanbul, I also see Danny, a traveler fellow met in India. He is got a Turkish girl, Nazle and he came to leave his story. Night out at a bar of the pulsating Istanbul. *Au menu* Raka and nothing else (kind of a Ouzo) and I can tell, Turkish people are drinking! Unfortunately that night, the very first one of my trip, a friend of theirs dropped my camera and the lens got all meshy. I gave a try to make it repair but they told me that it wont last. I keep my fingers crossed and will repair an old one, the one of my last trip left in Delhi, as a back up. But it pisses me off to start my trip, with a broken camera and especially because I can’t count on the generosity of the camera broker…Bastard!










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  To go with the flow... Je tombe instantanément sous le charme de Leonidio , situé en Arcadie , alors que je longe le lit asséché de la riv...

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