To go with the flow...
Je suis toujours etonnee de voir qu'apres des annees de voyage, je peux encore me faire avoir comme une bleue... Je quitte Katagarama en debut d'apres-midi, en pensant arriver a Colombo quelques heures plus tard. Que nenni, nous entrons dans la ville a 21h et il me faut encore trouver une chambre. J'essaie cinq guest houses, toutes completes, puis tourne en rickshaw, avec, par chance un mec sympa qui finit par me deposer dans une des plus sordide maison ou il m'ait ete donne de passer une nuit. Une fenetre ne ferme pas laissant entrer une brise fraiche mais surtout tout les bruits de la rue donnant non loin du port. Le bas de la porte est troue comme si on avait shoote dedans avec force (ce qui a probalement du etre le bas par ailleurs) et le haut du mur, troue lui aussi, mais a propos, donne sur le couloir et son neon ineteignable (j'ai essaye)..
Non, vraiment il y a eu mieux mais apres toutes ces heures de route et l'heure tardive, je ne me vois pas chercher encore un autre endroit.
Demain je me leve tot, car je me retrouverais une fois de plus dans une commission indienne pour y demander un visa.
Pour l'heure, je ne peux pas aller me coucher tot comme escomte car je dois dealer avec le tenancier, un trentenaire sri lankais qui fait les cent pas devant ma porte. Il attire mon attention en chuchotant et frappant tres legerement a la porte. Je guigne ses allers et venues par le trou du bas de porte et me releve d'un bond lorsque je vois le gars pret a s'agenouiller pour mater a l'interieur. La, ca commence a m'enerver sec et je crie bien assez fort qu'il serait sympathique de sa part de me foutre la paix vu l'heure tardive (et le fait d'etre une femme seule). Avec toutes les ouvertures aux murs je suis sure que tout l'etage m'a entendue et ca devrait calmer les ardeurs du lourdingue. Je mets mon sac contre la porte ainsi qu'une table d'appoint pour qu'il n'aie pas vue sur le lit et tente de dormir.
La nuit sera courte car le matin arrive, rapide et impatient, comme c'est le cas sous les tropiques. Ce sont les rues qui me reveille avec leurs bruits differents et inconscients. Les cris, les moteurs et les sonnettes de velos. Puis d'effrontes corbeaux se posent sur l’appui de ma fenetre et leur croassement me tirent defintivement du lit.
A 6h30, j'ai deja packe mon sac et suis en bas des escaliers.
Un SDF me salue au passage et me souhaite une belle vie... Incroyable tout de meme.
I leave Katagarama by the end of the morning and think that I will get in Colombo a few hours later... Nay, Nay and thrice Nay, it is 9pm when we enter the city and I still have to find a room... I try five guest houses, all full, turn around with a rickshaw, by luck, the driver is cool and ends up stopping me in one of the worst place I ever stayed. One window doesn't close, letting a fresh brise coming in but also the street's noises. The bottom of the door is broken like if someone shoot strongly in it (what might have actually happened) and the top of the wall has also holes, but on purpose, and showing on the hall and its neon light which never turns off (I tried...). No, really, I have seen better but after all those hours of ride and the late, I can't be arsted to wander around for something better. Tomorrow I wake up early anyway to apply once more for an Indian visa. For now, I can't go to bed as early as I want because I have to deal with the owner of the guest house, in his 30's and pacing in front of my door. He attracts my attention with murmmering and soft knocks against the door. I am on the outlook for his come, from the door's hole and stand up in a jump when I see him kneeling to check out my room. Now he is really pisses me off and I scream loud enough that 'it would be nice if he could just leave me alone according to the late time (and the fact that I am a woman alone)'. With all the openings on the walls, I am sure that the entire floor heard me and that should help cooling down the' clumsy's' ardour. I put my backpack against the door as well as a small table to avoid the view on the bed and try to sleep. The night is short and the morning arrives, quick and impatient, like it does the tropics. The streets wake me up with their different and unconscious sounds. The screams, the engines and the bicycle's bells. Shameless crows land on my windowswill and their cawing definitely get me out of bed. At 6h30am, my backpack is ready and I am down the stairs. A homeless person great me on the way and wishes me a happy life... Unbelievable...
Je depose ma demande de visa et suis peu rassuree car ils me demandent une lettre de motivation. Je retourne souvent en Inde et ai a peine attendu les deux mois d'ecart qu'ils demandent maintenant entre chaque visite... Cela ne leur convient pas. Je tache donc d'etre persuasive, annoncant les futures visites d'amis et de la famille au mois de mars et avril. Je dois etre en Inde.
Je vois le doute se confirmer a savoir que depuis la nouvelle annee, les ressortissants suisses, comme bien d'autres nationalites, n'obtiennent plus que 3 mois de visa. Ce voyage touche bientot a sa fin, je ne pourrais de toute maniere pas rester plus longtemps mais cela sera problematique lors de mes prochaines visites. Le temps passe deja si vite...
Il faudra encore quelques jours avant d'avoir la reponse a ma requete qui sera positive!!! Hallelujah!
I apply for the visa and am not reassured when they ask me to write down a motivation letter. I go back often to India and waited just the right number of days allowed between two visits in the country... They don't seem to like it. I try then to be persuasive, announcing the future visits of friend and family in March and April : I have to be in India.
And I see the doubt confirmed : Swiss citizen, like many other nationalities, from now on obtain only three months validity visa. This trip is ending soon, I won't be able anyway to stay more than that but it problematic for the next visits. Time is already passying by so fast... A few more days are needed before getting the answer which is positive!!! Hallelujah...
Je suis aux anges et decide de ne pas attendre trois jours de plus avant de rentrer en Inde. Je pars le soir meme a l'aeroport car d'apres le website, l'avion de la compagnie n'est pas plein...
Je deambule entre des couloirs de marbre beige et de portes a logo de compagnies aeriennes. Je trouve la mienne et tombe sur un gars en or qui fait tout son possible pour m'obtenir une place! Mission accomplie avec grand succes, je m'engouffre dans l'avion et m'endors tout du long!
C'est que mon voyage de nuit ne s'arrete pas la, autant prendre des forces la ou je le peux.
J'arrive a Chennai et vais traverser la pointe sur de l'Inde, d'est en ouest, pour rejoindre Goa, sans avoir aucun ticket reserve... Ca promet...
Une fois arrivee a Chennai, j'attrappe directement ou presque une connection de train pour Bangalore. Le presque me permet de m'envoyer quelques petits chais parufmes au gingembre qui me delectent et aussi d'observer la ville qui s'eveille.
Et puis tout se situe dans un paysage qui fait trembler quand on le reconnait. C’est l’Inde Mere avec son faste criard et son mouvement inepuisable. Meubles delabres, entasses les uns sur les autres, papiers et livres eparpilles genereusement sur les rebords de fenetres, les tables, le sol. Tapis de toutes les couleurs, vitrine d'angle debordant de bibelots. Papier peint jaune orne de carres et de ronds. Fouillis de cadres se disputant une place sur les murs. Et les gens bien, au teint si varie mais avec cette meme chaleur sur le visage. Un regard derobe dans ma direction puis un franc sourire affiche en reponse a mon salut. Des petits bouts a chaussons et top en laine colorees s'essaient a la marche au milieu de la chaussee, leur mere pas loin, alpaguant le pieton Et puis qu’est-il avec les hommes indiens et leurs burnes? C'est deja le sixieme gars que je vois se les astiquer. Ils semblent avoir constamment besoin de les remettre en place, des les toucher, ou verifier qu’elles soient la… Tous les hommes sont-ils ainsi et les indiens n'en se cachent simplement pas…
Il y a quoi qu'il en quoi une simplicite d'etre qui me va bien mieux que les 'Hello darling" du beachboy srilankais de base.
L'heure du depart a sonne et il est encore tot lorsque je m'engouffre dans le wagon, trouve un siege a cote d'une porte qui restera ouverte tout le trajet d'ou je m'abreuverais du paysage defilant sous mes yeux. Je distingue ses confins, pareils a une trainee pourpre a l'horizon, passe au travers de campagnes et forets verdoyantes, humant bon le frais et arrive dans une Bangalore tout en action.
I am at seventh heaven and decide to not wait three more days before going back to India. The same evening I go to the airport, according to the website, the plane of the airline isn't full... I wander around the beige marble corridors with doors and the logo of their airline. I find mine and meet a very helpful man who makes everything he can to put me in that plane. Mission accomplished with great success! I get into the plane and fall asleep for the entire flight! This trip won't stop once in Chennai. I will get there and cross the south from east to west and reach Goa, without any confirmed ticket... That's going to be fun... Once in Chennai, I catch directly or almost a train connection to Bangalore. The almost allows me to enjoy some delightful chais, perfumed with ginger and also the city awakening. Everything is situated in a landscape which makes you shake if you recognize it. It is Mother India with her flashy pomp and inexhaustible movements. Dilapilated furniture, piled up on top of each other, papers and books generously scattered on the windowswill, the tables, the floor. Colorful carpets, corner shop full of bibelots. Yellowish wallpapers ornate with squares and rounds. Jumble of frames fighting for a place on the walls. And the people of course, with so many diverse taints but with that same warmness on the face. A furtive look on my direction before a frank smile responding to my salute. Some little ones with colorful wholen socks and tops try to walk in the middle of the road, their mother not far away, is selling some vegetables. And what is it with the Indian males and their balls? It is already the 6th guy I see scratching them vividely. They seem to always need to put them back in place, touch them or verify that they are still there... Are all the men like this or Indians just not hiding it?... Whatever, there is a simplicity of being which fits me better than the "Hello Darling" from the basic Sri Lankan beachboy...
It is time for departure and it is still early when I get in train where I find a seat by a door which remains open the entire ride from where I ll drink the passing by landscape . I distinguish its edges like a purple trail on the horizon, go through lush countrysides and forests smelling fresh and get to Bangalore all in action.
Les choses s'enchainent bien, je reserve un bus couchette pour rejoindre Goa et y serais demain matin m'assure-t-on.
J'observe le chargement de sacs encombrants deposes sur le toit du bus par d'habiles porteurs.
Things are turning well, I book a sleeper bus to reach Goa and should get there tomorrow morning am I told. I observe the loading of the bus with heavy bags carried by habile porters.
J'ai une couchette solo tout a l'arriere du bus, cela me va tres bien. Il nous faut du temps avant de quitter l'encombrement de la ville. Puis le bus bondit enfin sur les pistes deformees, entre les champs verdoyants, les kikars epineux, les plantations de manguiers et les paysans terminant leurs taches avant le coucher du soleil.
Lors d’une des haltes, nous sommes au milieu de la nuit, des villageois passent d’un pas tranquille, pour aller ou, je me le demande, au milieu d'un poussiere volante, laminee par les phares des voitures, des bus, des camions. On me jette des regards intrigues mais personne ne vient me deranger. J'attends le prochain depart de notre convoi, m'endors aussitot repartis et me reveille au petit matin a Goa.
Je prends une moto-taxi pour rejoindre Arrambol. J'aime ce moyen de locomotion, le jeune chauffeur prudent a choisi les petites routes de campange, ce n'est pas pour me deplaire!
La brise deja chaude me caresse le visage et je m'impregne des odeurs de terre au reveil.
Il fait nettement moins humide ici qu'au Sri Lanka et enfin IL FAIT BEAU!!! Cela fait un bien fou!
Je vois les marches matinaux installes en bordure de route, avec les oignons serres et les pasteques vert sombre, les charrettes branlantes, remplies de grosses pommes de terre et enfin le caphernaum routier qui peut s'emboucher pour un rien.
J'arrive a Arrambol juste a temps pour assister au cours de Tai Chi du matin, que je vous propose de suivre dans le prochain chapitre!
I have a solo sleeper at the back of the bus which fits me well. We need time before leaving the city's stuckness. Then finally the bus jumps on deformed roads, between green fields, spiny kikars, mango's plantations and farmers finishing their day of work before sunset. During one of the stop, we are in the middle of the night, some villagers walk by on a quiet pace, to go where? I wonder, surrounded by some flying dust, laminated by the lights of cars, bus, trucks. They give me an intriguated look but nobody comes to disturb me. I wait for the next departure, fall asleep as soon as we ride again and wake up early morning in Goa. I take a motorbike taxi to Arrambol. I like this way of moving, the young careful driver chooses the small countryside roads, I like it! The already warm brise caresses my face and I impregnate myself with the smells of delicious awakening earth . It is much less humid than it was in Sri Lanka and finally the weather is GOOD! It is so nice! I see the morning markets getting ready along the road, with the squeezed onions and the dark green watermelons, the shaky carts full loaded with big potatoes and finally the chaotic traffic which can jam for any reason. I get in Arrambol just in time for the morning Tai Chi practise you can follow on the next chapter!
Je suis toujours etonnee de voir qu'apres des annees de voyage, je peux encore me faire avoir comme une bleue... Je quitte Katagarama en debut d'apres-midi, en pensant arriver a Colombo quelques heures plus tard. Que nenni, nous entrons dans la ville a 21h et il me faut encore trouver une chambre. J'essaie cinq guest houses, toutes completes, puis tourne en rickshaw, avec, par chance un mec sympa qui finit par me deposer dans une des plus sordide maison ou il m'ait ete donne de passer une nuit. Une fenetre ne ferme pas laissant entrer une brise fraiche mais surtout tout les bruits de la rue donnant non loin du port. Le bas de la porte est troue comme si on avait shoote dedans avec force (ce qui a probalement du etre le bas par ailleurs) et le haut du mur, troue lui aussi, mais a propos, donne sur le couloir et son neon ineteignable (j'ai essaye)..
Non, vraiment il y a eu mieux mais apres toutes ces heures de route et l'heure tardive, je ne me vois pas chercher encore un autre endroit.
Demain je me leve tot, car je me retrouverais une fois de plus dans une commission indienne pour y demander un visa.
Pour l'heure, je ne peux pas aller me coucher tot comme escomte car je dois dealer avec le tenancier, un trentenaire sri lankais qui fait les cent pas devant ma porte. Il attire mon attention en chuchotant et frappant tres legerement a la porte. Je guigne ses allers et venues par le trou du bas de porte et me releve d'un bond lorsque je vois le gars pret a s'agenouiller pour mater a l'interieur. La, ca commence a m'enerver sec et je crie bien assez fort qu'il serait sympathique de sa part de me foutre la paix vu l'heure tardive (et le fait d'etre une femme seule). Avec toutes les ouvertures aux murs je suis sure que tout l'etage m'a entendue et ca devrait calmer les ardeurs du lourdingue. Je mets mon sac contre la porte ainsi qu'une table d'appoint pour qu'il n'aie pas vue sur le lit et tente de dormir.
La nuit sera courte car le matin arrive, rapide et impatient, comme c'est le cas sous les tropiques. Ce sont les rues qui me reveille avec leurs bruits differents et inconscients. Les cris, les moteurs et les sonnettes de velos. Puis d'effrontes corbeaux se posent sur l’appui de ma fenetre et leur croassement me tirent defintivement du lit.
A 6h30, j'ai deja packe mon sac et suis en bas des escaliers.
Un SDF me salue au passage et me souhaite une belle vie... Incroyable tout de meme.
I leave Katagarama by the end of the morning and think that I will get in Colombo a few hours later... Nay, Nay and thrice Nay, it is 9pm when we enter the city and I still have to find a room... I try five guest houses, all full, turn around with a rickshaw, by luck, the driver is cool and ends up stopping me in one of the worst place I ever stayed. One window doesn't close, letting a fresh brise coming in but also the street's noises. The bottom of the door is broken like if someone shoot strongly in it (what might have actually happened) and the top of the wall has also holes, but on purpose, and showing on the hall and its neon light which never turns off (I tried...). No, really, I have seen better but after all those hours of ride and the late, I can't be arsted to wander around for something better. Tomorrow I wake up early anyway to apply once more for an Indian visa. For now, I can't go to bed as early as I want because I have to deal with the owner of the guest house, in his 30's and pacing in front of my door. He attracts my attention with murmmering and soft knocks against the door. I am on the outlook for his come, from the door's hole and stand up in a jump when I see him kneeling to check out my room. Now he is really pisses me off and I scream loud enough that 'it would be nice if he could just leave me alone according to the late time (and the fact that I am a woman alone)'. With all the openings on the walls, I am sure that the entire floor heard me and that should help cooling down the' clumsy's' ardour. I put my backpack against the door as well as a small table to avoid the view on the bed and try to sleep. The night is short and the morning arrives, quick and impatient, like it does the tropics. The streets wake me up with their different and unconscious sounds. The screams, the engines and the bicycle's bells. Shameless crows land on my windowswill and their cawing definitely get me out of bed. At 6h30am, my backpack is ready and I am down the stairs. A homeless person great me on the way and wishes me a happy life... Unbelievable...
Je depose ma demande de visa et suis peu rassuree car ils me demandent une lettre de motivation. Je retourne souvent en Inde et ai a peine attendu les deux mois d'ecart qu'ils demandent maintenant entre chaque visite... Cela ne leur convient pas. Je tache donc d'etre persuasive, annoncant les futures visites d'amis et de la famille au mois de mars et avril. Je dois etre en Inde.
Je vois le doute se confirmer a savoir que depuis la nouvelle annee, les ressortissants suisses, comme bien d'autres nationalites, n'obtiennent plus que 3 mois de visa. Ce voyage touche bientot a sa fin, je ne pourrais de toute maniere pas rester plus longtemps mais cela sera problematique lors de mes prochaines visites. Le temps passe deja si vite...
Il faudra encore quelques jours avant d'avoir la reponse a ma requete qui sera positive!!! Hallelujah!
I apply for the visa and am not reassured when they ask me to write down a motivation letter. I go back often to India and waited just the right number of days allowed between two visits in the country... They don't seem to like it. I try then to be persuasive, announcing the future visits of friend and family in March and April : I have to be in India.
And I see the doubt confirmed : Swiss citizen, like many other nationalities, from now on obtain only three months validity visa. This trip is ending soon, I won't be able anyway to stay more than that but it problematic for the next visits. Time is already passying by so fast... A few more days are needed before getting the answer which is positive!!! Hallelujah...
Je suis aux anges et decide de ne pas attendre trois jours de plus avant de rentrer en Inde. Je pars le soir meme a l'aeroport car d'apres le website, l'avion de la compagnie n'est pas plein...
Je deambule entre des couloirs de marbre beige et de portes a logo de compagnies aeriennes. Je trouve la mienne et tombe sur un gars en or qui fait tout son possible pour m'obtenir une place! Mission accomplie avec grand succes, je m'engouffre dans l'avion et m'endors tout du long!
C'est que mon voyage de nuit ne s'arrete pas la, autant prendre des forces la ou je le peux.
J'arrive a Chennai et vais traverser la pointe sur de l'Inde, d'est en ouest, pour rejoindre Goa, sans avoir aucun ticket reserve... Ca promet...
Une fois arrivee a Chennai, j'attrappe directement ou presque une connection de train pour Bangalore. Le presque me permet de m'envoyer quelques petits chais parufmes au gingembre qui me delectent et aussi d'observer la ville qui s'eveille.
Et puis tout se situe dans un paysage qui fait trembler quand on le reconnait. C’est l’Inde Mere avec son faste criard et son mouvement inepuisable. Meubles delabres, entasses les uns sur les autres, papiers et livres eparpilles genereusement sur les rebords de fenetres, les tables, le sol. Tapis de toutes les couleurs, vitrine d'angle debordant de bibelots. Papier peint jaune orne de carres et de ronds. Fouillis de cadres se disputant une place sur les murs. Et les gens bien, au teint si varie mais avec cette meme chaleur sur le visage. Un regard derobe dans ma direction puis un franc sourire affiche en reponse a mon salut. Des petits bouts a chaussons et top en laine colorees s'essaient a la marche au milieu de la chaussee, leur mere pas loin, alpaguant le pieton Et puis qu’est-il avec les hommes indiens et leurs burnes? C'est deja le sixieme gars que je vois se les astiquer. Ils semblent avoir constamment besoin de les remettre en place, des les toucher, ou verifier qu’elles soient la… Tous les hommes sont-ils ainsi et les indiens n'en se cachent simplement pas…
Il y a quoi qu'il en quoi une simplicite d'etre qui me va bien mieux que les 'Hello darling" du beachboy srilankais de base.
L'heure du depart a sonne et il est encore tot lorsque je m'engouffre dans le wagon, trouve un siege a cote d'une porte qui restera ouverte tout le trajet d'ou je m'abreuverais du paysage defilant sous mes yeux. Je distingue ses confins, pareils a une trainee pourpre a l'horizon, passe au travers de campagnes et forets verdoyantes, humant bon le frais et arrive dans une Bangalore tout en action.
I am at seventh heaven and decide to not wait three more days before going back to India. The same evening I go to the airport, according to the website, the plane of the airline isn't full... I wander around the beige marble corridors with doors and the logo of their airline. I find mine and meet a very helpful man who makes everything he can to put me in that plane. Mission accomplished with great success! I get into the plane and fall asleep for the entire flight! This trip won't stop once in Chennai. I will get there and cross the south from east to west and reach Goa, without any confirmed ticket... That's going to be fun... Once in Chennai, I catch directly or almost a train connection to Bangalore. The almost allows me to enjoy some delightful chais, perfumed with ginger and also the city awakening. Everything is situated in a landscape which makes you shake if you recognize it. It is Mother India with her flashy pomp and inexhaustible movements. Dilapilated furniture, piled up on top of each other, papers and books generously scattered on the windowswill, the tables, the floor. Colorful carpets, corner shop full of bibelots. Yellowish wallpapers ornate with squares and rounds. Jumble of frames fighting for a place on the walls. And the people of course, with so many diverse taints but with that same warmness on the face. A furtive look on my direction before a frank smile responding to my salute. Some little ones with colorful wholen socks and tops try to walk in the middle of the road, their mother not far away, is selling some vegetables. And what is it with the Indian males and their balls? It is already the 6th guy I see scratching them vividely. They seem to always need to put them back in place, touch them or verify that they are still there... Are all the men like this or Indians just not hiding it?... Whatever, there is a simplicity of being which fits me better than the "Hello Darling" from the basic Sri Lankan beachboy...
It is time for departure and it is still early when I get in train where I find a seat by a door which remains open the entire ride from where I ll drink the passing by landscape . I distinguish its edges like a purple trail on the horizon, go through lush countrysides and forests smelling fresh and get to Bangalore all in action.
Les choses s'enchainent bien, je reserve un bus couchette pour rejoindre Goa et y serais demain matin m'assure-t-on.
J'observe le chargement de sacs encombrants deposes sur le toit du bus par d'habiles porteurs.
Things are turning well, I book a sleeper bus to reach Goa and should get there tomorrow morning am I told. I observe the loading of the bus with heavy bags carried by habile porters.
J'ai une couchette solo tout a l'arriere du bus, cela me va tres bien. Il nous faut du temps avant de quitter l'encombrement de la ville. Puis le bus bondit enfin sur les pistes deformees, entre les champs verdoyants, les kikars epineux, les plantations de manguiers et les paysans terminant leurs taches avant le coucher du soleil.
Lors d’une des haltes, nous sommes au milieu de la nuit, des villageois passent d’un pas tranquille, pour aller ou, je me le demande, au milieu d'un poussiere volante, laminee par les phares des voitures, des bus, des camions. On me jette des regards intrigues mais personne ne vient me deranger. J'attends le prochain depart de notre convoi, m'endors aussitot repartis et me reveille au petit matin a Goa.
Je prends une moto-taxi pour rejoindre Arrambol. J'aime ce moyen de locomotion, le jeune chauffeur prudent a choisi les petites routes de campange, ce n'est pas pour me deplaire!
La brise deja chaude me caresse le visage et je m'impregne des odeurs de terre au reveil.
Il fait nettement moins humide ici qu'au Sri Lanka et enfin IL FAIT BEAU!!! Cela fait un bien fou!
Je vois les marches matinaux installes en bordure de route, avec les oignons serres et les pasteques vert sombre, les charrettes branlantes, remplies de grosses pommes de terre et enfin le caphernaum routier qui peut s'emboucher pour un rien.
J'arrive a Arrambol juste a temps pour assister au cours de Tai Chi du matin, que je vous propose de suivre dans le prochain chapitre!
I have a solo sleeper at the back of the bus which fits me well. We need time before leaving the city's stuckness. Then finally the bus jumps on deformed roads, between green fields, spiny kikars, mango's plantations and farmers finishing their day of work before sunset. During one of the stop, we are in the middle of the night, some villagers walk by on a quiet pace, to go where? I wonder, surrounded by some flying dust, laminated by the lights of cars, bus, trucks. They give me an intriguated look but nobody comes to disturb me. I wait for the next departure, fall asleep as soon as we ride again and wake up early morning in Goa. I take a motorbike taxi to Arrambol. I like this way of moving, the young careful driver chooses the small countryside roads, I like it! The already warm brise caresses my face and I impregnate myself with the smells of delicious awakening earth . It is much less humid than it was in Sri Lanka and finally the weather is GOOD! It is so nice! I see the morning markets getting ready along the road, with the squeezed onions and the dark green watermelons, the shaky carts full loaded with big potatoes and finally the chaotic traffic which can jam for any reason. I get in Arrambol just in time for the morning Tai Chi practise you can follow on the next chapter!
Salut Sonia,
RépondreSupprimerComment vas-tu ?
C'est vrai que ça fait longtemps que je ne t'ai pas fait un petit coucou !
Je voulais te dire que je me réjouis de lire ta prochaine aventure en Egypte et voir toutes les photos, c'est un pays que j'adorerais aller visiter et malheureusement l'occasion ne s'est pas encore présentée.
Je te souhaite un très bon séjour et à bientôt
Bises
Marie-José Midili