Je m'envole de nuit pour Kuala Lumpur (KL). J'arrive l'oeil groggy, il est 5h du matin, heure locale. L'aeroport est etincelant, les couloirs sont calmes et j'en traverse plus d'un. C'est enorme. Je partage un taxi jusqu'au centre ville qui se trouve a 50kms de la et les prix sont loin d'etre ceux du Nepal ou de l'Inde. Je me fais poser a la station de bus en m'etonnat de la forte pluie qui s'abat sur KL en cette saison. Mouillee, je monte presque instantanement dans un bus pour Singapore. Jolie connection.
Le bus est classy, enfin normal aux yeux du profane de l'ouest, mais mes standards se sont abaisses au fil des annees... Force est de constater. Je reste donc estomaquee par le confort des sieges, la place que chacun respecte, celle pour les jambes, le son de la stereo, bon et qui n'est pas plein de disto et sature dans les aigus, mais bien plutot dans les basses. Ce ne sont plus les voix nasillardes d'il y a 7 ans, lors de mon dernier passage dans le coin, mais les airs de Beyonce et autres groupes de heavy metal (?!). C'est sur, ca change de la pop hindi!
La route est superbe, lisse sans nid-de-poule, ni charrette ou rickshaw. Ca roule vite, ca m'effraie presque! Les suspensions du bus armotissent a merveille, c'est comme un doux balancement. Le chauffeur ne klaxonne pas comme un forcene, la musique est coupee pendant la nuit, les vitres ne vibrent pas au point ou elles sembleraient toutes eclater! Oui, c'est presque silencieux, je peux ecouter ma musique et l'entendre et j'arrive meme a m'endormir. C'est incroyable! (vous voyez ce que ca fait trop d'Inde! Ca vous change!)
Je saute ensuite dans un autre bus. 11h30, arrivee a Johor Bahru (JB), la ville frontiere. Un flot de frontaliers s'ecoule inlassablement. Je quitte la Malaisie et entre a Singapore, ce pays-ville-ile, situe juste en face de l'Indonesie. J'imagine que ce sera mon meilleur point de depart pour cette prochaine destination. Un autre bus et je me rends au centre-ville. Singapore est vert, humide, moite. Ses avenues sont larges, respirables. A part la chaleur, c'est agreable de s'y promener.
I fly over night to Kuala Lumpur (KL) and arrive with groggy eyes. It's 5 o'clock in the morning, local time. The airport is all glaring quiet corridors, and I walk many of them. It's enormous. I share a taxi downtown because it’s 50Km away and prices are bloody expensive, far away from those of Nepal and India. I get out at the bus station and I’m surprised that it’s raining, (apparently the weather is disturbed everywhere...). Wet, I get in the bus for Singapore almost instantly. Nice connection.The bus is classy, well normal according to western eyes, but my standards have obviously dropped over the years... The comfortable seats, the legroom, all the space, amaze me. The music system is good, not distorted and over saturated. Instead it's full of bass and playing Beyonce or heavy metal bands, none of the nasal voices I remember from 7 years ago when I last came around(?!). For sure it’s a change from Hindi pop!The road is superb, flat, no potholes or carts or rickshaws. They drive fast, it almost scares me! The bus's suspension works wonderfully, it's like a soft swing. The driver isn't blasting his horn like a lunatic, music is cut during the night, and the windows don’t shake as if they’re about to fall to pieces. Yes, it's almost noiseless. I can listen to music and actually hear it and I even manage to fall to sleep! It's unbelievable (see what too much of India does: It changes you!) 11h30 arrival in Johor Bahru (JB), a border city where I jump straight into another bus. A line of frontier workers flows endlessly. I leave Malaysia and enter Singapore. This country-city-island, located right next to Indonesia is probably the best place start. Another bus and I get downtown. The city is green, humid, damp. The avenues are wide, airy. Except for the heat it's lovely to wander the streets in this super-clean country. I call it the Switzerland of Asia. And keep order they enforce a plethora of laws and rules, with huge fines if you transgress. Life is expensive here, at least when compared to the neighbouring countries.
C'est ultra propre. Je l'appelle la Suisse de l'Asie. Et pour faire regner l'ordre, ils ne lesinent pas sur les quelques regles a suivre, au prix, sinon, de salees amendes.
Il heberge deja un autre surfer, un americain. J'ai un chouette feeling avec Ken qui me fait visiter son appart, decore avec beaucoup de gout et ou il fait bon se poser, apres des mois passes dans des guest houses, souvent impersonnelles et bien sur a l'espace limite. Ken me montre son ordi, le frigo, la machine a laver et la chambre a air conditionne salvateur et me dis de faire comme chez moi! Ca me remonte le moral et n'ai plus de doutes sur ma decision impulsive. Ca m'aura au moins permis de faire cette jolie rencontre. Ken nous emmene souper dans un multi-food store, comme il y en a tant ici, commodes car il y a plein de gargotes proposant differentes specialites (dans celui-ci singapouriennes mais souvent c'est un melange venant de Coree, Thailande, Inonesien ou indien, il suffit de choisir!).
et bein c'est sur que toutes ces interdictions ne se retrouvent absolument pas en Inde!!!mais j'imagine quand meme le plaisir de manger de tout.
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