11 juin 2008

What to do??? Go to Kathmandu


Arrivee rocambolesque a Kathmandu alors que j'ai quitte Bandipur de bonne heure ce matin. Le microbus s'arrete dans la peripherie de la ville ou regne un chaos digne de ce nom, une poussiere virevoletante et une chaleur d'enfer. Les chauffeurs de taxis se donnant a coeur joie pour exagerer les prix, je tente donc de prendre un bus local afin de rejoindre le centre ville. Je souhaite aller a Freak Street, qui etait le chef-lieu des hippies dans les annees 60 mais ne rencontre personne qui sache ou cela se trouve et encore moins quel bus prendre. Je decide a la place, de me rendre a Thamel, LA rue touristique par excellence, d'ou je pourrais toujours rejoindre mon 1er but a pied.

Un microbus (minivan) passe alors et le collecteur de tickets, son corps sortant a moitie du vehicule, hurle quelque chose qui ressemble fort a Thamel. Je verifie l'info, oui, oui, Thamel qu'il me dit. Je m'engouffre donc dans le minivan qui ne tarde pas a se remplir demesurement de grappe humaine. Les rythmes endiables de la pop hindi resonnent dans les bus, rues et magasins de la ville. Le tube du moment "Hare Ram, Hare Krishna,Hare Ram"vient d'etre mis plus fort par un usager du microbus et chacun chantonne ou tape du pied. Et nous roulons, roulons, toujours en peripherie et sans jamais rentrer au coeur de la cite. Je commence a douter de la bonne destination du bus et apprends, qu'en effet, je suis loin du compte, nous allons a Jamel, qui ma foi, sonne presque pareil a mes oreilles que Thamel (ca doit etre l'accent...). Je redescends, traverse la route et saute dans un bus qui me fera rebrousser chemin, passer le cap de mon precedent arret et continuer plus loin. Je m'arrete a cote du Swayambunath Stupa, a la taille enorme et situe sur une colline dominant la ville.


A hectic arrival in Kathmandu concludes my journey from Bandipur. The microbus stops at the periphery of the city in a chaotic swirl of dust and infernal heat. The taxi drivers put all their hearts into exaggerating the prices, avoiding this trap I attempt to catch a local bus downtown. I would like to go to Freak street, which was the head-quarter of the hippies in the 60's but do not meet anyone who actually knows where it is and how to get there. I decide instead to go to Thamel, THE most touristy area here, from where I hope to walk the rest of the way.
A microbus (minivan) passes by and the ticket collector, his body half out of the vehicle, yells something which sounds to me like Thamel. I verify the information, yes, yes Thamel he's saying. I rush to the door before the crush of bodies begins.

Frenzied Hindi pop rhythms resonate in the bus, streets, and shops of the city. Hearing the huge hit 'Hare Ram, Hare Krishna, Hare Ram', one passenger goes to turn up the volume. The other ones are slapping or humming the song. And we ride, ride, always in the suburbs and without ever entering the heart of the place, I begin to doubt the bus will deliver me to my destination and learn that, indeed, I m wide of the mark... We ride to Jamel, which, well looky, sounds almost the same to my ears as Thamel (must be the accent...). I get off, cross the road and jump in another bus which reverses the previous journey, passing by my previous stop and continuing to the Swayambunath stupa, dominating Kathmandu from its hilltop.



De la, je tente encore de prendre un microbus, sans succes : personne ne sait comment aller a Freak Street (toujours, ca m'apparait hallucinant etant donne que cela se trouve a cote de Durbar square, un enorme complexe de palais royaux et temples que je ne manque pas de mentionner pourtant). Je finis le trajet (enfin presque) en taxi mais un bouchon nous bloque pour un long moment. Le chauffeur, honnete, me dis avoir meilleur temps de descendre et finir le chemin a pied. Je m'execute et vois que le bouchon est cause par une intersection ou regne un bordel simplement incroyable!!! Chacun tente de se frayer un passage mais personne n'avance vraiment. C'en est ridicule et la queue de vehicule ne cesse de s'allonger aux 4 coins du carrefour. J'arrive au square quelques 2 heures apres avoir foule le sol de Kathmandu... Ouf!


From there I again try to take a microbus, unsuccessfully, nobody knows how to get to Freak street (insane, given that it is located just next to Durbar square, a huge royal palace and temple complex...). I complete the journey (well...almost) in a taxi but a traffic-jam blocks us for a long time. The driver, honestly, tells me I should walk there instead. I walk, and see the traffic jam is caused by a chaotic intersection! Everyone tries to fight one's way but nobody is really moving. It is ridiculous. I arrive at the square two days after I first arrived in Kathmandu. Phew...

Durbar Square


]



La vie quotidiennt se melange au compelexe. Les etals de fruits et legumes s'installent au pied des temples et a meme le sol. Les badauds s'asseyent sur les marches et observent le cirque de la rue. Les chauffeurs de rickshaws se prelassent sur leur vehicule en attendant le client. Les gamins jouent entre les stands. Les motos se faufilent partout et manquent ecraser le passant. Une journee normale a Kathmandu quoi...


Daily life seems at once simple and complex. Fruit and vegetable stalls set up against the temples and on the floor. The onlookers sit on the steps and observe the circus of the streets. The rickshaw drivers lounge in their funny vehicles while waiting for a customer. The kids play between the stands. Motorbikes are everywhere, weaving dangerously between traffic and pedestrians. Well, a normal day in Kathamandu...






Mmmmmmmmmmmmh...


La ville est effervescente, la pollution intense et stagnante entre les ruelles de la vieille ville et la poussiere regne comme jamais je ne l'ai vu ailleurs. La pluie tarde a tomber et j'en viens a l'esperer pour que l'air soit plus respirable. Il y a des temples de toutes tailles a chaque coin de rue. Le fervent se prosterne alors et accomplit sa priere sur la chaussee, comme ca.


The city is effervescent. Pollution is intense and the dusty, stagnant air hangs in the old city lanes. Rain is slow to come and I wait, hoping it will cleanse the air somehow. There are temples of all sizes and every corner of the streets. The fervent bow down and pray on the pavement, just like that.



Je reste quelques jours en ville, l'idee etant d'obtenir un nouveau visa de 6 mois pour l'Inde afin de passer l'ete au Laddakh que je n'ai pas visite depuis longtemps. J'ai entendu dire que c'etait le cirque a l'ambassade indienne mais ne me formalise pas plus que ca, nous sommes deja au mois de juin (diantre! que le temps passe vite, ca fait 9 mois que je suis sur la route!), en basse saison, il devrait y avoir moins de monde (rire jaune...).

Jour 1:

Le lundi matin, lendemain de mon arrivee, je pars donc pour ma mission diplomatique qui prendra des proportions et debouches insoupconnes... Je suis devant l'ambassade a 8h30 pour l'ouverture des portes. Il y a deja une queue, pas si longue que ca me dis-je, de gens attendant patiemment. Je croise le Francois, l'ami belge rencontre lors du trek qui se trouve tout pres de la porte. Chance, je gagne quelques places... C'est sans savoir qu'il y a deja environ 80 personnes qui attendent a l'interieur... Je garde neanmoins bon espoir, il n'y a aucune raison que je ne puisse pas faire ma demande aujourd hui.

Je recois un n*, le 84, (on se demande pourquoi ils nous les donnent puisqu'ils ne sont, la plupart du temps, pas respectes) et... attends, comme tous les autres. Il y a 3 guichets, dont 1 seulement est ouvert. On peut aussi se demander a quoi servent les 2 autres mais surtout que fait le personnel, etant donne le nombre de personnes a satisfaire... Ahhhhhhhhhhhhhh... L'organisation a l'indienne... Toujours d'une efficacite redoutable. Cela devrait en degouter plus d'un, mais non... Et nous attendons, attendons et attendons encore. Les heures passent sans que nous ayons une chance de faire notre demande de visa. Chouette. Il est passe midi lorsque je sors les mains vides de l'ambassade en sachant que le meme cirque sera a recommencer demain...

Jour 2:

Ce coup-ci, nous allons a l'ambassade pour 7h30. J'obtiens le n* 30, ce qui me semble etre une promesse de reussite afin d'atteindre le guichet, qui n'ouvre qu'a 9h30. J'observe le manege qui regne dans cette ambassade et force est de constater que l'honnetete ne paie pas. Il y a par exemple, des agents corrompus qui vendent des n* pour que leur client n'attende pas trop. Cela coute cher : 1500 roupies (15 nuitees). Ensuite, evidemment, lorsque les gens realisent qu'avec leur n*104 ils n'auront aucune chance de passer aujourd'hui, s'insinuent dans la file et se voient au guichet avant le n*18... Bref, une grosse mascarade qui tend a m'agacer quelque peu. Je fais donc de meme, il n'y a pas de raison (comme si la matinee d'hier, infructueuse, me donnait certains droits...), et atteins finalement le monsieur qui semble etre Dieu a l'heure actuelle, afin de faire ma requete. J'apprends alors avoir peu de chance d'obtenir 6 mois de validite pour ce nouveau visa etant donne que j'ai quitte l'Inde il y a 5 semaines seulement. Un laps de temps semble etre souhaite entre 2...Voila qui ne me rejouis guere, je sens les embrouilles arriver. Je pose neanmoins ma demande (un Telex qui sera envoye a l'ambassade indienne de Berne) et reviendrai dans 3 jours. Soit.

Histoire de changer d'atmoshpere, je decide de partir en expedition a Bodnath, situee dans la vallee de Kathmandu, a 1/2h de route. La, se trouve un stupa bouddhiste ou regne un calme suprenant alors que je viens de quitter une avenue surchargee de traffic et ou le klaxon est roi.


I stay downtown for a few days as I have to apply for another 6 months visa for India. I would like to spend the summer in Ladakh, it’s been a long time since I was last there. I heard it’s a big mess at the indian embassy but don’t worry to much: It’s June, low season, it shouldn't be too packed (hollow laugh...)

Day 1 :
On Monday morning, the day following my arrival, I begin my diplomatic mission which soon takes on unexpected proportions... I'm at the embassy by 8.30 AM for the doors opening. There is already a queue (not that long am I thinking), of people waiting patiently. I see Francois, a Belgian friend met already during the trek who's right in front of the door. Lucky me, I gain some places. This is without knowing that about 80 other people are already waiting inside... However, I hope for the best, there is no reason I shouldn't apply for my request today...
I receive the n* 84 (I wonder why they do give you a n*, as it seems they mean so little...) and wait like the others. There are 3 desks, only one is open. Quite what the other two are for is a mystery, since if they were for visa application one would expect, on seeing the size of the queue, for them to be open… Aaaaaaaaaaaaaah!! Indian organisation... Such impressive efficiency.
It is passed midday by the time I walk out of the embassy, empty handed and knowing it's going to be the same circus tomorrow...

Day 2:
This time we get to the embassy at 7.30. I get the n* 30 which seems promising, I should reach the desk, which opens only at 9.30. I observe that here, honesty does not pay. For example, those corrupted agents selling low n* tickets to help their client skip the queue. It is an expensive service: 1500 rupiah (equal to 15 nights). And, of course, when people realise they are not going to make it with their 108 number, they sneak in the queue and find themselves at the desk before the n*18! It is a joke, and begins to really annoy me. I join the queue skippers, (why not?) as if yesterday mornings failure gave me some special rights... I learn then that there’s not much chance to obtain a 6 month validity for this new visa, because I only left India 6 weeks ago. A lapse of time seems to be required between 2 visas. My spirit drops and I can feel the troubles coming... I still apply for the 6 months one, a Telex will be send to the Indian embassy in Switzerland, and I will have to come back in 3 days. So be it...

Just to change the atmosphere, I go to Bodnath, located in the Kathmandu’s valley and half an hour away. There is a Buddhist stupa surrounded by a beautiful quietness. A welcome respite from the blaring horns of the street.






Jour 3:

Vient enfin le jour ou je peux repasser a l'ambassade. Fidele au poste a 7h15 ce coup-ci et ou j'obtiens le n* 9 (quelle chance!). Que quelques heures d'attente avant de m'entendre dire que je ne peux avoir que 3 mois de visa car l'ambassade en Suisse n'a pas repondu au Telex (elle doit pointer la demande et l'accepter pour que les 6 mois de validite soit aloues). Pas de bol. Je suis degoutee apres toutes ces heures passees a attendre pour rien et me demande bien quelle direction prendra la suite de ce voyage... (suis peu tentee par un visa de 3 mois car ca voudrait dire recommencer la meme manoeuvre dans peu de temps).

Je ne me laisse pas abattre pour autant. J'appelle Berne et leur demande de repondre au Telex. Ils me disent ne l'avoir jamais recu mais de demander a l'ambassade ici a Kathmandu de le renvoyer. J'y retourne donc l'apres-midi meme. Il n'y a pas de visite acceptee normalement mais reussis tout de meme a m'incruster dans le bureau du prepose que j'ai derange pendant sa sieste. Je lui balance ma requete en la resituant dans le contexte et attends sa reaction. Il me regarde hagard et me dis, pour toute reponse : "Je suis malade". MMmmmmmh... Mal parti pour qu'il prenne ma demande en consideration, dirait-on... Au debut, je pense meme, il est malade, enfin il veut dire "J'en ai marre de tous ces touristes qui debarquent dans mon bureau avec leurs problemes de visa". Non, il est malade. Lui offre donc de l'eau ou d'aller chercher de l'aide qu'il refuse. Il me demande ce que je fais la alors que l'heure des visites est passee, empoigne son telephone pour engueuler le garde de l'entree qui, visiblement, ne fais pas son travail comme il faut et me redemande ensuite ce que je veux. Je reexplique la situation, souhaitant donc simplement qu'il renvoie le Telex a Berne. Il se tate, puis finis par accepter. Hallelujah... Je rappelle ensuite Berne qui n'a toujours rien recu... Je suis depitee et sans espoir. Ils vont se lancer la balle indefiniment et l'histoire n'avancera pas plus que cela.

J'ai alors le choix entre attendre lundi une reponse qui sera le plus probablement negative ou laisser tomber. S'en suivent des heures d'hesitations, d'ebauches d'itineraires et de doutes. Je laisse passer la nuit, envisage d'aller a Bakhtapur pour le week-end, en ai marre de cette grande ville agitee, enfin, souhaiterais avoir le controle sur les choses. Je vais jouer le truc a pile ou face. Pile : je reste et tente encore une fois l'ambassade. Face : je pars passer l'ete en Indonesie. (ce qui permettrait de calmer le jeu et ne pas me faire reperer en Suisse par l'ambassade indienne, assez peu cooperante ; leur solution : que je rentre en Suisse quelques mois avant de faire une nouvelle demande de visa... Ils n'ont pas compris que pour certaines personnes, le voyage est un mode de vie... anyway...)

D'apres la piece, lancee au moins 3x, je devrais rester jusqu'a lundi et attendre de voir si, par hasard, le Telex pour la Suisse serait passe (une amie de la route a eu le meme probleme et sait de source sure que son Telex n'est jamais arrive dans son pays natal. Elle suppute que le fax de l'ambassade a Kathmandu ne marche pas).


Day 3:

Finally I can go back to the embassy. Like a reliable worker, I’m there at 7.15 this time and get the n* 9 (what luck!). 'Only' a few hours of waiting before I’m told I can only get the 3 months visa because the embassy in my country didn't reply to the Telex (they have to accept to Telex to allow me to get the 6 months one). No luck. I’m disgusted after all this time waiting for nothing and begin to wonder what direction this trip will take now (the 3 month visa is not at all tempting as I would have to go through all this shit again in only 3 months).
Still, I don’t let this get me down. I call Bern and ask them to answer the Telex. They said they never received it, but ask me to go back to the embassy here to send it again. That's what I do the same afternoon. There are no visits accepted at that time but I manage to find the officer, and wake him from his siesta. I tell him that Bern have received no telex and await his response. He stares at me, crazed and tells me, as his only answer, ' I m sick'.
Mmmmmmmmmmmmmmh... It's looking a bit iffy for my request apparently... By ‘I’m sick’ I assume he really means:

'I'm tired of all those tourists showing up in my office with their visa problems'.

But no, he's sick. I offer him some water or to get some help. He refused. He then asks me what I m doing here when it isn’t time for visits, and grabs the phone to sound off at the entry guard who obviously doesn't do his job as he should. He again asks me what I want. I explain the situation, just wishing he could send the Telex over. He's toying with the idea, then finally accepts. Halleluujah... I call Bern, they still haven't received anything... I’m desperate. The situation seems hopeless, they are merely going to throw the ball back and forth without ever sorting anything out.
I have the choice between waiting until monday for an answer, which most probably will be negative, or drop the idea of India for now. Hours of hesitation, itinerary drafts, and doubts. I sleep on it, consider going to Bhaktapur for the week-end, get sick of this huge crazy city, finally would like to have control of things. I'm going to play it heads or tails. Heads: I stay and try again the embassy. Tails: I leave to spend my summer in Indonesia (which would end this game and avoid being stuck in Switzerland at the indian embassy. Their solution was for me to for several months and then reapply for a visa from there... They obviously don’t understand that travelling, for some people, is a way of living...)
According to the coin, thrown at least 3 times, I should stay until Monday and wait to see if the Telex for Switerland made it through (a traveller friend had the same problem and knows from the horse's mouth that the telex never got to her native country. She thinks that the fax machine at the Kathmandu embassy isn't working)...



Le resultat de la piece ne me convient pas, je booke alors un ticket d'avion pour le soir meme et m'envole pour Kuala Lumpur. Changement total de plan qui n'est pas pour me deplaire...

The result of the coin does not please me; I book a plane ticket leaving that night for Kuala Lumpur. Total change of plan, I quite like it....


29 mai 2008

Bandipur

La rue principale

Alex est parti de son cote, retour sur l'Inde ou il rejoint soeur et cousine, venues pour quelques semaines. Pour ma part, je reprends la route en solo et jusqu'a Bandipur, situee a quelques dizaines de kms de Pokhara.
Voyage dans un microbus s'arretant a chaque opportunite (et parfois l'on se demande bien pourquoi!), je mets 4h pour y arriver.
Le village est plein de charme, avec ses pittoresques maisons de briques et bois, datant de l'epoque medievale (Newar). Les cadres de portes et fenetres sont ornees. C'etait en son temps, une bourgade marchante florissante sur la route strategique entre l'Inde et le Tibet. Les devantures d'echopes, d'ailleurs rappellent un age oublie.

After Alex left for India, where he's meeting his sister and cousin for a few weeks, I take to the road solo, it's been a long time...I go to Bandipur, east of Pokhara and on the way to Kathmandu.Micro bus which stops at every opportunity:Driver saying hello and having a chat with a friend, in the middle of the road; Next to a fountain to drink;For some people waving to make the bus stop and get in;At villages for nonexistent, though patiently awaited customers...After 4 hours at that rhythm, I reach the place. It's full of charm with the picturesque, medieval looking, brick and wooden houses from the Newar age. Frames of doors and windows are ornate. A long time ago it was a prosperous trading post on the important road between India and Tibet.





Il fait bon se ballader le long des ruelles avec leurs terasses et fleurs en pot. Il y aurait presque un air d'Europe, quelque peu etonnant en Asie. Bandipur se trouve sur une crete et est entouree de montagnes cultivees.
Les chevres s'ebatent gaiement sur leurs habiles gambettes et les maisons des alentours sont plus campagnardes.


It's lovely to go and walk along the little streets, with their terraces and flowers in pots. It almost looks like somewhere in Italy. This village is situated on a crest and surrounded by cultivated hills. The swallows are having fun the sky, like the kids playing tag in the pedestrian street. There's a light air. A bell from the temple tinkles; it's a pilgrim place.










Les hirondelles s'eclatent dans le ciel, comme les enfants jouant au loup dans la rue pietonne. Une cloche de temple tinte, c'est un lieu de pelerinage.







Je reste quelques jours et profite de belles ballades dans les montagnes environnantes. Je croise des porteuses qui ressemblent etrangement a des arbes mouvants, tant la masse accumulee sur leur dos est enorme.

I stay a few days and enjoy some nice walks in the surrounding hills. I cross some lady porters who look strangely like moving trees, so hidden under the enormous loads they carry.It's too hot to get a clear view on the Annapurna, and the teeming mist lends a mysterious atmosphere to the crest




Il fait trop chaud pour avoir une vue degagee sur les Annapurnas (c'est aussi pour ca que l'on est contents d'avoir fait le trek...).
Et la brume inondante fait parfois regner une mysterieuse atmosphere sur la crete.






Leonidio, les monastères alentours puis le village de Kosmas et enfin Astros

  To go with the flow... Je tombe instantanément sous le charme de Leonidio , situé en Arcadie , alors que je longe le lit asséché de la riv...

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