Nous voilà donc débarquant sur l'île de Havelock, la plus connue de la région et au tourisme florissant, évidemment. Nous en avons tellement entendu parler qu'aucune attente précise ne nous motive. Nous atterissons sur la plage n°7, (nommée par numéro car les noms seraient trop compliqués à retenir) la plus réputée et effectivement... elle est belle... Une sorte de piscine turquoise. La surface est plate, contrastant fort avec les marées successives qui rythmaient Lalaji beach.
Nous dormons sous tente sur des matelas. Quel luxe de commander un chai, arrivant dans les 2 minutes, à tout instant, sans devoir mettre en marche un interminable processus. Choisir ce que l'on veut à manger, sans devoir tenir compte de rythmes communs. Céder à la tentation et acquérir un pot de Nutella qui aggrémentera idéalement les fins de soirée et les pancakes!
Après Long island, Havelock me semble être le paradis!
Les soirées se passent dans l'un des restos-bouibs qui longent la route menant à la plage. Ils se ressemblent tous et proposent la même chose à manger. Puis, l'assemblée, quelques hippies rescapés et autres touristes musicos, entonne des chants que même les vieux locaux joignent en tapant la cadence. Une ambiance bonne enfant où il fait bon être.
Visite d'autres plages comme Elefanta, aux superbes fonds sous-marins, coraux vivants et aux couleurs variées. Les poissons sont nombreux, virevoltant au gré du courant. Après-midis de farniente sur la belle plage n°5.
La campagne est belle, vallonnée, à la végétation luxuriante. De nombreux martins-pêcheurs bleus traînent le long de la route. Ainsi que ces noix de coco, mises à sécher.
Le séjour sur les îles touche à sa fin et la perspective de rejoindre une mégapole, Kolkata paraît excitante (retour à real India) d'un côté et loufoque d'un autre : Quitter ce havre de paix pour se rejeter dans les klaxons, la pollution et l'agitation en tout genre paraît incongru... Un retour à la civilisation et au net, après une absence d'un mois qui m'aura valu de belles remises en question. L'envie de reprendre sérieusement la route se fait certaine. En attendant, dernière vue sur les Andamans, pour ce voyage-ci.
28 février 2007
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