Je debarque a Beijing a midi apres 24h de train.
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I get to Beijing at noon after a 24h train ride.
La gare est enorme, l'architecture hyper moderne et il y a du monde partout... Je veux dire vraiment partout. Il faut jouer des coudes pour se frayer un passage dans la cage d'escalier menant enfin au-dehors. Ici aussi c'est un raz de maree de personnes qui occupe chaque espace libre, les valises non loin et encombrant davantage le passage.
Je tente de prendre un bus pour rejoindre la Red lantern guest house ou je m'apprete a sejourner. Sur les panneaux les n* sont en chinois, les destinations aussi, personne ne parle anglais et c'est un peu galere pour finalement me rendre dans la bonne direction. Il faut monter a l'avant du bus et une collecteuse de tickets fait regner l'ordre en criant d'une voix stridente (voire saoulante) et autoritaire pour orienter les gens. Il faut aussi payer pour le sac que je pose pourtant dans un coin qui ne gene personne. Et comme je le decouvrirais, a Beijing, on paie pour tout! Et Dieu qu'ils semblent aimer ca l'argent. Il faut payer pour l'entree du parc (bon souvent il ressemble davantage a un parc d'attractions, tout y est amenage, faisant bien peu de place a la spontaneite), il faut payer encore une fois a l'interieur pour visiter une pagode ou quelques vestiges s'y trouvant. Et dans les temples, il y a toujours un petit magasin pour celui qui serait desesepere de ne pas avoir sa pate de poulet sous vide a sucoter ou un bracelet en jade ou un evantail, lanterne, bout de saucisse, jeux pour enfants, gri-gri porte-bonheur en tous genres, bref du tout grand n'importe quoi.
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The train station is enormous, the architecture ultra modern and there are people everywhere. I mean really everywhere. In the stairs leading to the outside. You have to jostle for position to find your way out. Here too, it is a tidal wave of people occupying every single free space left, the suitcases not far away, cluttering even more the way. I try to take a bus to reach the Red lantern guest house, where I will stay. On the boards, the numbers are in chinese, the destinations as well and nobody speaks english, it is a bit complicate to finally get where I want to. You enter the bus at the front and then a ticket collector lady keeps order while yealing out who knows what with a strident (even annoying) and autoritary voice to orientate the people. I also have to pay for my bag left though in a corner where it doesn't disturb anyone...As I will discover : in Beijing, you pay for everything! And God how they seem to love money. You have to pay to enter a park (ok often the thing looks more like an attractions parc, as everything is under control, leaving only a few left to spontaneity), you pay once more inside to visit the pagoda or whatever relics is found there. And in the temples or whatever site you visit, there is always a little shop for the desperate one who didn't get his prepacked chicken foot to lick out or a jade bracelet or a fan, lantern, piece of sausage, games for kids, good luck darms of all kind. To make it short only bullshit stuff!Le cadre des murs et des gens:
La guest house est sympathique avec son hall central a l'ambiance cosy sous une miriade de, vous l'aurez devine, lanternes rouges. Elle se trouve dans les Hutongs, ces vieilles ruelles ou la civilisation moderne et son architecture parasitante semble bien loin. Les maisons sont basses, entourees de cours interieures et les toits s'arrondissent a leur extremite, dans un style oriental typique. C'est fort calme et agreable de s'y ballader. Au nord du quartier, se trouve le lac artificiel Houhai qui attire promeneurs et autres amateurs de pedalo la journee puis les moyennes et hautes classes la nuit avec son interminable succession de bars le long des rives. Un marche ambulant s'installe au travers de la foule ou tout s'achete et se vend. Chacun y va de son idee pour faire de l'argent et parfois, c'est astucieux. Une statuette faite a son effigie par un artiste habile de ses doigts qui dans une sorte de pate a modeler rabote, frotte, lime dans une imitation ma foi fort reussie!
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The guest house is nice with its cosy central hall under a miriad of, you bet, red lanterns. It is found in the tongs, those old narrow streets where modern world and its parasite architecture seem far away. The houses are low, surrounded by interior yards and the roofs get roundish at their extremities, in a typical asian style. It is quiet and enjoyable to wander around. At the north of the neighborhood is found an artificial lake Houhai which attracts walkers and others amateurs of pedalo during the day, and middle and high classes at night time with the endless following suit of bars along the lake. A flee et free market sets up in the middle of the crowd where everything is bought and sold. Everyone finds his idea to make money and sometimes it is cunning and requests some task! Like this little statue of yours down by the agile fingers of the artist who planes, scrub, file to get a copy which is indeed pretty well done!The Guest house
The Hutongs
The lake Houhai
J'ai depose mon passport pour obtenir un visa indien et dois l'attendre pendant une semaine au moins. Une fois de plus je joue avec le feu et les delais, mon visa chinois tirant a sa fin...
Je profite de la semaine pour visiter les sites que la ville a a offrir.
Je me rends pour commencer a la grande muraille qui se trouve relativement pres de Beijing. Je pars en expedition avec un groupe de jeunes francais, ce qui s'averera etre une tres bonne idee. Ils parlent un peu le mandarin et negocient tout, du trajet a la destination. Il y a en effet plusieurs endroits ou aller se promener sur la muraille mais certains ressemblent fort a un parc d'attractions avec son lot d'animations, ce qui ne nous interesse guere. Nous allons donc sur un troncon un peu plus sauvage qui nous reservera quelques surprises...
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I drop my passport to get an indian visa and have to wait at least a week before I can get it back. Once more I am playing with the fire and the deadline, as my chinese visa is ending soon... I enjoy the week going sightseeing around the city. I start with the Great Wall which is found really close by to Beijing. I go there with a group of french people, which was a very good idea as we share a taxi to make things smoother. They speak a bit of mandarin and negociate everything, the taxi ride and destination. There are differents spots where you can go and wander on the wall but some look like attractions parks which do not interest us much. We go then on a wilder section which will reveal some surprises! La muraille s'etire comme un serpent sur le relief des vertes montagnes. Elle est tres impressionnante, mesurerait 6700km de long et servait a se proteger du peuple mongol. Il aura fallu bien des hommes, souvent des prisonniers pour la batir et beaucoup moururent au passage. Parfois la pente est archi raide et compte tenu de l'ampleur du site, j'en suis venue a penser que la folie des chinois est bien ancienne...
Le temps est nuageux et l'humidite a son comble. Il y a heureusement de temps a autre une brise bienfaitrice. Le parcours s'avere etre parfois assez estropie et devons nous aggriper aux pierres pour ne pas perdre pied.
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The Great wall streches out like a snake on the green mountain relief. It is pretty impressive, would mesure 6700km long and was used to be a protection against the mongols. About many men were needed to built it up, often they were prisoners and loads of them died due to the effort and the weather conditions. Sometimes, the slope is really steep and according to the size of the site, I came to the point that the craziness of the chinese is very ancient... The sky is clouded and humidity at the top. Luckily there is from time to time a nice brise. The path is sometimes pretty cripple and we have to hold seriously the left wall to not fall down. A la fin du parcours, alors que nous avons pourtant deja paye une entree a un local du coin, voila qu'une vieille femme nous bloque le passage et crie d'une voix agressive et stridente a notre encontre. Elle veut un droit de passage car elle trace le chemin (les environs 10m qui separe le mur de la route) a la machette....
Je l'ecoute un moment puis decide de continuer sans la payer, il ne faut pas exagerer non plus. Ca ne lui convient pas. Elle me fonce dessus, toujours en hurlant de sa voix crillarde et m'aggripe le t'shirt en me secouant. Je sens une rage en elle que j estime etre demesuree. Je la laisse reculer puis reprends ma route et c'est a ce moment-la que la vieille folle me menace avec sa hache, en visant ma tete!!!! Je suis estomaquee par la violence de son geste, tous comme les autres francais qui restent bouche bee. Je la repousse et n'aime pas les sentiments qu'elle reveille en moi. Un peu plus et je pourrais aussi devenir violente mais ne vois pas l'interet pour de l'argent alors je la paie mais ne comprends pas ce comportement excessif, agressif ou tout semble etre un du...
Une fois que nous avons tous paye, elle devient tout sourire (???) et nous montre un autre chemin a suivre car plus bas, il y a une autre maison ou la aussi, les locataires nous demanderons un droit de passage. Nous rencontrons un anglais avec qui je fais brin de causette, ce qui fera distraction pour passer la barriere des voisins suivants qui deja nous courent apres. On accelere le pas, leurs chiens en cage hurlent, cette situation est hallucinante. Et manque de pot, les amis francais n'ont pas passes le portail.
L'anglais s'en va, son taxi l'attend et je me retrouve sur un chemin de campagne, seule, a epier chaque bruit, craquement de branches, courant meme me cacher derriere un arbre alors que les proprios sont sur la route, observant chaque recoin de champ, me chercheraient-ils vraiment? Et ou sont les francais?
Apres plus d'une heure d'attente, je me dis que je devrais peut-etre rentrer car je ne sais pas encore comment je vais rejoindre Beijing.
Heureusement, voila qu'on m'appelle : les francais! Ils ont du ramper au travers de la foret pour passer le barage des voisins fous, et a part une chemise dechiree, tout le monde va bien! Un petit drink pour se remettre de nos emotions en attendant le taxi et nous voila rentrant a Beijing, extenues!
Je me ballade a metro ou a pied pour decouvrir la ville. Je me rends a Tiananmen square, la place ou, rappelez-vous lorsqu'en 1988, cet etudiant tentait d'imposer ses droits en se tenant comme un I devant un tank de l'armee chinoise. On a jamais su ce qu'est devenu le jeune homme, disparu de la circulation tout comme les ..... autres qui ont alors tentes une rebellion. Le vent de l'anarchie semble etre bien loin de nos jours neamoins. Sur la place, un portrait de Mao et des touristes chinois en masse, super excites de se faire prendre en photo devant. Je suis etonnee du nombre d'entre eux qui venerent encore le 'Chairman'. Il y a meme moyen de voir sa depouille, conservee depuis sa mort et 'offerte' a la vue du public une heure par jour seulement, et les gens sy pressent!
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At the end of the path, while we already paid the entry to some local guy, we are asked again for some money by an old lady who is blocking us the passage. She is yealing towards us with an agressive and strident voice. She wants us to pay because she is clearing the path (the 10m separating the wall to the a road) with a machette... I listen to her for a little while and then decide to walk by without paying, no one should exagerate. This doesn't fit her. She bumps to me, still screaming and grab my t-shirt while shaking me. I feel her exesses rage. I let her go and walk by again and that is when the old sicko threatens my skull with her machette!!! I am under the shock of this so violent gesture, like the other frenchies who are all left open mouthed. I push her away and do not like the feelings she awakes in me. A bit more and I could also become violent but don't see the point for money, so I pay. Still I dont understand this excessive, agressive behavior, like if everything was a due. Once we all paid, she is full smile (???) and shows us another way to follow because further down, there is another house where there too they will ask us money to go through. We meet then an english guy with whom I chat a bit, which will actually make a distraction and allow us to go through the neighbor's gate who are now running after us. We walk faster, their dogs in cages are barking, this situation is hallucinating. And by rotten luck, the frenchies didn't make it through the gate... The english guy goes as his taxi is waiting for him and I am left alone on a coutrnyside path, spying on every sound, wood cracking, even running to hide behind a tree as the owners are on the road, observing every corner, are they really looking for me? And where are the frenchies? After more than an hour of waiting for them, I should maybe go back as I don't know yet how I will reach reach Beijing. Luckily I hear a voice calling my name and here are they! They had to crawl through the forest to make their way out and apart of a teared shirt, everyone is fine! A little drink to bring ourselves back together while waiting for the driver and here are we on our way to Beijing, totally nacked! I discover the city with the metro or by foot.. I get to Tiananmen square, the place where, remember in 1998, this student was trying to impose his rights, standing up like an I in front of some chinese army tank. We never knew what happened to the young man, who disapeared, like the others .... who also attend to a rebelion. Wind of anarchy has nevertheless left the place nowadays. On the place, a portrait of Mao and superexcited chinese tourists waiting to have their picture taken of. I am surprised to see that udge number of them are still totally venerating the 'Chairman". You can even see his mortal remains, conserved since his death and offered to the public view every day for an hour. And people do go!(photo envoyee par Stephane Herve pour completer la serie! Merci, elle est top!)
In a restaurant, with Mao's sosie!
Je visite la Cite interdite qui est surpeuplee.de touristes chinois. Il faut jouer des coudes derriere les barrieres pour avoir vue sur les interieurs que l'on ne peut pas visiter. Le site est enorme et recele de cours sur differents niveaux, palais, temples, musees, jardins, les interieurs et surtout les bibelots etaient tres raffines et d'un luxe supreme. Je tente de m'imaginer les lieux lorsqu'ils etaient encore habites, pour la derniere fois par Puy Li avec toute sa cour.
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I visit the Forbidden City which is overloaded with chinese tourists. You have to impose yourself behind the barriers to get a glimpse on the interiors you can't enter. The site is enormous and containing different levels of courtyards, palaces, temples, museums, gardens, the interiors and especially the bibelots are very raffine and of a supreme luxury. I try to imagine the place when it was still habited, for the last ime by Puy Li and its court.
The interiors
Puis lors des grosses chaleurs, pour aller chercher un peu de frais, les empereurs migraient au Palais d'ete, Un autre site a la taille gigantesque et surpeuple de touristes principalement chinois. La aussi le luxe regne. Le visiteur traverse le jardin des vertus et de l'harmonie pour se rendre au palais principal des empereurs. A ses pieds s'etire un grand lac.
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Then when the heat was too high, the emperors would move to the Summer Palace to seek for some freshness. It is another gigantic site, also overcrowded with mostly chinese tourists. There too luxury is a habit. The visitor go through the Garden of Vertues and Harmony to get to the Emperor's Main Palace. At its feet, a big lake streches out. Chaque temple, residence d'imperatrices, palais offrent une ambiance differente meme si l'architecture reste tres similaire. Et dans 'la tour de l'encens bouddhiste' j'aurais ete extremement emue par la priere de cette femme, emanant d'une alcove sombre, qui finira par un pleurs murmure. Comme si dans ce faste superficiel, car ici aussi tout est amenage comme dans un parc d'attractions, il y a tout de meme encore de la place pour de l'authenticite. Et lorsque c'est la, c'est universel.
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Every temple, empresses residence or palaces offer a different ambiance even though the architecture is pretty much the same. And in the Tower of Buddhist Incense, I have been really touched by the prayer of that woman, emanating from a dark alcove, which will end up in a murmured cry. Like if in that superficial feast (because here too everything is set up like in an attraction park) there is still room for authenticity. And when it is there, it is universal.
Il y a meme de courtes representations de danse classique ou se melange aussi dirait-on acrobatie et art martial.
Et aussi un bateau fait de marbre pour les receptions.
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There are even some short dance performances which looks like a mix of acrobatics and martial art. And you can also see a marble boat used for the receptions.Puis fin de la visite en barque pour aller jusqu'a ce qu'ils appellent Suzhou Street. Une vieille ville recomposee qui abrite seulement des magasins et des restaurants. Bref de quoi consommer encore un petit coup!
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We end up the visit on a small boat to reach what they call Suzhou street. A recreated old town which shelters only shops and restaurants. To make sure you do consume a bit more!Je confirme les visites en fatiguent plus d'un!!!
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Those sightseeings are indeed tyring...Et c'est pourquoi il fait bon aller se reposer dans un parc ensuite ou regne toujours un melting-pot d'ambiances particulieres.
Tous s'y cotoie et chacun exprime son art, tai chi, caligraphie a l'eau, chanteurs emerites, danseurs (j ai meme du esquisser un pas! pour le plus grand plaisir de tous!), musiciens en tous genres, oui, l'ambiance au parc est toujorus sympathique.
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And that is why it is nice to relax in a parc where there is always a mix of peticular atmoshpere. Everyone is found there and all express his art : tai chi, waterish caligraphy, intrepids singers or dancers (I even had to go for some paces!) all kind of musicians, yes, the ambiance in the parc is always cool.A la guest house, je suis en dortoir car la ville coute cher pour y sejourner. La promiscuite facilite evidemment les rencontres et je salue au passage Sami avec qui j'aurais eu de riches echanges sur la vie, Sebastian, l'equipe des francais, Sean, et Aidan entre autres. Aidan qui en partant pour la Mongolie tot le matin, a embarque par megarde ma seule paire de pantalon. Me voila a devoir courir les magasins pour en trouver un autre. Je croise au passage un marche ou se vend de tout, meme des scorpions en brochette!
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I am in a dorm as the cost of living is pretty expensive here. The promiscuity makes meetings easier of course and I take here the opportunity to say hello by the way to Sami with whom I had rich sharings about life, Sebastian, the frenchies, Sean and fullpowerAidan. Aidan who took by mistake my only pair of throusers while packing urgently at 7am to catch his train to Mongolia... So here am I now going for shopping to find a new one. I cross on the way a market where eveyrthing is sold, even BBQ scorpions!Ici, le buisness se passe differement. C'est au debut tout sourire, ca vous caresse dans le sens du poil, puis si vous n'achetez pas, le ton change d'humeur, ca boude. Mais je me suis aussi retrouvee les 2 bras retenus fermement par 2 vendeuses pour ne pas quitter le magasin et c'est encore le moindre mal. Il m'est aussi arrive de m'etre fait agresser verbalement par une vendeuse hysterique, me traitant entre autres de folle parce que j'ai essaye 2 jeans et qu'aucun ne m'allait??! Meme sa collegue tentait de la calmer et me faisait signe de ne pas l'ecouter.
Mais enfin, c'est quoi leur probleme???
Plus les jours passent, plus je me rejouis de quitter le pays. Je le reconnais, je ne suis plus dans le mood du voyage. Je n'ai plus qu'une envie, rejoindre l'Inde et reprendre mes cours de tai chi. Je ne suis donc pas specialement bien predisposee pour profiter de ce que la Chine a a offrir et mon entree en matiere par le Tibet n'aide en rien. Je dois souligner que j'eprouve des sentiments tres mitiges face aux chinois. A Beijing je trouve qu'ils sont comme des moutons. Ca crache sur le 'western world' mais ca consomme tout ce qui en vient comme je l'ai rarement vu ailleurs. Ca reste dans les rangs, l'essentiel est de faire de l'argent. Je trouve cela tres schyzophrenique et me demande ou va un pays qui limite ses naissances, tue ses filles, ses moines, controle, censure tout et venere pareillement l'argent?
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Here buisness goes differently. At first it is only smile, peting you in the right direction, you are so clever, so beautiful, so thin, sososo but if you do not buy anything, the tone is changing, they sulk that is not the worst. My arms have been strongly hold by 2 lady sellers to not let me out of their shop! Another time, I ve been agressed verbally by an hysterical sellor, who told me I was crazy because I ve tried 2 pair of trousers but didn't buy any as they were not fitting. Even her collegue was trying to calm her down and was making me sign to not listen to her... Well man... What is their problem??? The more it goes, the more I will be happy to leave the country. I reckon, I am not any more into traveling mood. I have just one desire now, reach India and take again my tai chi courses. I am then not specially well disposed I guess to enjoy what China has to offer. And my first touch with it in Tibet doesnt help. I have to say that I feel divided feelings towards chinese people. In Beijing, I found them like sheeps. It despises the 'western world' but consume everything out of it like I rarely saw it somewhere else. They stay in lines, the essential is to make money. I found it pretty schyzophrenic and wonders where goes a country which limits his births, kills his daughters, monks, controls, censures everything while venerating so much money.Puis vient le dernier jour de mon visa chinois et je n'ai toujours pas recupere mon passport et mon visa indien....
A la guest house on m'averti que je peux loger encore ce soir ici mais devrais m'en aller demain sinon ils auront eux-memes des problemes. Je me rends a l'ambassade indienne et rencontre le commis au visas. Un charmant monsieur qui ecoute mes problemes, souligne le fait que j'aurais du m'y prendre plus tot puis me demande, "Madame, juste entre nous, je vois que vous etes deja allee plusieurs fois en Inde, puis-je vous demander pourquoi, qu'est-ce qui vous attire la-bas?". Je pars alors dans une envolee lyrique qui n'a jamais besoin d'etre fortement sollicitee lorsqu'il s'agit de ce pays mais qui doit l'etre d'autant plus j'imagine puisque je suis en Chine et qui s'avere etre la totale opposee de l'Inde...
L'Inde ou tout est possible. Je lui decris alors ce que j'aime la-bas, la diversite du pays, l'Himalaya Ji!, les eaux turquoises et arbres splendides des Andamans, l'ambiance relax du sud, ses champs de the au vert lumineux, l'intensite des lieux saints, ses pelerins, ses saddhus, les deserts sale ou de dunes, les turbans des chameliers, les saris aux couleurs flamboyantes, Varanasi, Gokarna, Hampi et enfin ses gens bien sur, si spontanes, plein de vie.
Le Ji a un enorme sourire a la fin de mon monologue et me remercie, il est tres touche me dit-il.
Comme promis, je recupere mon visa le lendemain a midi. Merci Ji! et reserve un vol pour le soir meme. Je serais a Delhi dans la nuit. J'ai peine a le croire!!!
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And here comes the last day on my chinese visa and I still didnt get back my passport with the indian visa... At the guest house they tell me that I can remain there for one more night but will have to leave tomorrow at last or they wil have some problems. I go to the indian embassy and meet the visa man. This charming man listens to my problems, underlign the fact that I should have started the paperworks earlier and then asks me : "Madam' between you and me, I see you have been many times already to India, may I ask what attracts you that much over there?". I start then on of those lyric flight never really needs to be sollicitated when it is about that country but must be even more intense now that I am in China where it is total opposite of India... India where everyting is possible. I describe him then what I like over there, the diversity of his country, the Himalayas JI! the turquoises waters and splendid trees of the Andamans, the relax atmosphere in the south, its shinny green tea plantations, the intensity of the holy places, its pilgrims, its saddhus, the salted or dunes deserts, the camel men turbans, the flashy colored saris, Varanasi, Gokarna, Hampi and finally its people of course, so spontanuous, full of life. The Ji has a big smile at the end of my monologue and thanks me. He is really touched he says me. Like he promises, I get my visa the following day at noon. Thank You Ji! and I book my flight for the same evening. I can't believe I ll be in Delhi tonight!