21 août 2010

Back to MOTHERLAND YEEEEEEESSSS!






Indiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiia...

Comme d'habitude en sortant de l'avion, je suis assaillie par cette odeur fidele, tenace, presque rassurante emanant de Delhi. Je marche vite dans les couloirs de l'aeroport pour rejoindre les douanes mais surtout les rues endormies de la capitale. Je tente aussi par la meme occasion de semer mon jeune voisin nepalais qui s'est pinte a mort pendant le vol. Il a eu tendance a vouloir etre trop proche et c'est moi que ca a commence a saouler...
Il est 2h30 du matin lorsque je sors de l'aeroport et tombe sur une chauffeur de taxi sensationnel! Dingue, a peine foule le sol, je sens enfin que je surfe a nouveau sur la vague...

Au sortir de l'hotel le lendemain matin, une explosion de sonorites et images me transportent. Tous mes sens sont assaillis d'un coup. Et le grand paradoxe indien, la coexistence d'une extreme agitation et d'une intense torpeur me frappe au premier regard. Il fait chaud, tres chaud, l'air et la poussiere brulent mes poumons lorsque je respire. Et pourtant j'ai un sourire sctoche et reponds a ceux de tetes connues ou pas. L'ambiance est detendue, fonctionne au ralenti sous cette chaleur et avec le manque de touristes. Ils sont deja tous dans les montagnes ou rentres chez eux.

* * *


Like always when getting out of the plane, I am plagued the faithful, long-lasting almost reassuring smell of Delhi. I walk fast in the airports corridors to reach the customs but especially the sleepy streets of the capital. I also try to shake off my young nepalese neighbor who got pissed like hell during the entire flight. He had the tendency to will for some more promiscuity and then I started to be pissed of! It is 2h30 am when I get out of the airport and meet a great taxi driver! Amazing how as soon as I walk on this soil, I am straight away with the flow... When going out of the hotel the following day, an explosion of sounds and images moves me. All my senses are taken at once. And the big Indian paradox, the coexistence between extrem agitation and an intense torpor struck me at the first sight. It is hot, very hot, the air and the dust are burning my lungs when I breathe. Even though I have a smile stuck on my face and answer happily to the ones of known faces or not. The atmosphere is relax, works in slow motion with that heat and the lack of tourists, already gone in the mountains or back home.







Je pourrais rester la des jours a profiter d'y etre a nouveau! Jamais lassee par les chais au coin de la route, les voix nasillardes, les gamins a cerf-volants qui se courent apres, faisant fi de la circulation ridicule dans cette pourtant petite allee, les sikhs rondouillards et enturbannes si surs d'eux-memes, leur pas cadence le montre, puis tous ces regards francs qui n'ont pas besoin de se cacher derriere des masques, les sourires qui fusent sans pourtant avoir de raison, les chiens qui veulent etre l'ami de tout le monde meme s'ils repoussent plutot avec leurs poils hirsutes et la gale qui devore leur peau, les mamas en saris brillants et colores qui tentent de rester hissees sur le richshaw cahotant dans la rue en reparation.
Oui, je pourrais rester des heures a regarder le chef qui se tient accroupi dans sa cuisine. Il a des cheveux gris coupes courts. Son sourire decouvre ses gencives et il jette avec optimisme des parothas en l'air. Il ecrase et epeluche des gousses d'ail, coupe des grains de cardamomes et hache du gingembre. Il rechauffe du ghee et fait frire des piments pour en liberer le parfum. Toute une poesie qui me seduit alors que je suis assise sur un mini tabouret dans une cuisine aux murs noircis par tant de repas prepares...
Mais Delhi en plein ete, c'est aussi une pollution infernale et j'y ai deja passe assez de temps lors de mes derniers passages! Mon ami Lionel et sa petite famille sont en Europe, je n'ai donc aucune raison de m'eterniser...

Je pars rapidement pour rejoindre les montagnes du pre-himalaya indien, a Bagsu.
Je sens qu'il est en effet grand temps de me consacrer serieusement et intensement a la pratique du tai chi...
Le maitre que j'ai rencontre cet hiver a Goa y donne des cours et je prevois d'y passer l'ete.
Affaire a suivre au prochain chapitre!
Et bonnes vacances a ceux d'entre vous qui sont loin!!!

* * *

I could stay here for days just to enjoy the fact of being back! Never tired of the chais by the corner's road, the nosy voices, the children running after each other, a kite in the hand, despise the ridiculous traffic in that small alley, the tubby and turbaned sikhs, so self confident you can tell the way they walk, and all those frank looks which do not hide behind some masks, the smiles erupting from everywhere without any particular reason, the dogs which all wants to be your friend even though they reject more than anything with their shaggy and the mange all over their skin... But their look... the mamas with a shinny saris trying to remain seated on the rickshaw bouncing along the under renovation street. Yes, I could stay hours to watch the short grey hair chef squating in his kitchen. His smile discovers his gums and he is throwing the parothas with optimism in the air. He squeezed and peel some garlic, cut cardamom seeds and chop ginger. He warms up some ghee and fries chillis to get their aroma. An entire poem which seduced me while seatad on a small stool in that black walls kitchen, where so many dishes has been prepared. .. But Delhi in summer is also infernal pollution and I spent enough time here when last visited! My friend Lionel and his little family are in Europ, I have no reason to remain here... I leave quickly to reach the pre-himalayan mountains, in Bagsu. I can feel that it is more than time to go back seriously and intensively to tai chi practise... The Master I met lat winter in Goa is giving courses and I plan to spend my summer there. You will see that next chapter! And enjoy your holidays if you are out!









7 commentaires:

  1. Eh oui, quelle nostalgie tu nous donne!
    Moi je rêve d'être en Inde presque chaque nuit, ça fait deux mois qu'on est rentré et la seule chose qu'on voulait c'était d'y revenir vite... Mais... Un bébé est en train d'arriver... Eh oui!!! On est très heureux, la seule tristesse c'est d'arrêter les voyages pour un peu de temps... La vie... Merveilleuse...
    Plein de bisous - on te suive avec affection
    Agnese et Sylvain

    RépondreSupprimer
  2. WaOuOuUoUoOuHhhhHhhHhH les amis!!!
    quelle nouvelle! j'espere que vous me donnerez aussi des apercus de cette grande aventure que vous vous appretez a vivre!!!
    et je serais contente alors de vous faire voyager a 3!!!
    plein de becos et de good viiiiiiiiibz

    RépondreSupprimer
  3. t'imagines même pas comme je salive déjà rien qu'en te lisant...
    vivement que je rejoigne Motherland!
    hare om

    RépondreSupprimer
  4. j'oubliais...merci pour le le petit coup de ziq qui franchement ne te donne qu'une envie,être dans un bus fou plein à craquer qui dépasse vélos,rickshaws,motos,piétons,voitures,trucks,vaches,chèvres et tout ce qu'on peut croiser sur la route!!

    RépondreSupprimer
  5. Ahahahahahhha, ouais c est sympa de mettre la musique en meme temps! ai eu toutes les peines a downloader la chose mais suis satisfaite du morceau! on s'y croirait en effet!
    je me dis que je vais faire ca a chaque fois!
    qu'en pensez vous???

    RépondreSupprimer
  6. Salut,

    Ça fait plaisir de te savoir de retour chez Mother India. Nous sommes a Paris depuis hier et j'ai fonce dans le quartier indien pour me faire couper les cheveux et surtout retrouver l'ambiance.

    Bises de nous deux

    Bonne continuation dans ton voyage.

    Pierre & Michel

    RépondreSupprimer
  7. salut sonia


    j espére que tout ce passe bien pour toi peut as tu repris la route?
    sympa de pouvoir partager ton périple, cela apporte 1 petite paranthese, ça permet de nous échapper de notre quotidien,qui est beaucoup plus aseptisé!!!
    a tout bientot pour 1 lecture de tes nouvelles aventures
    dans ce grand pays qu est l inde

    sami

    RépondreSupprimer

La magie du voyage, une rencontre extraordinaire à Kalamaki - Part 7 Roadtrip

 To go with the flow... Je prends la route de bon matin et continue de longer la côte qui devient de plus en plus construite en remontant en...

Les articles les plus lus!