Depuis que j'ai quitté la jeep, le trajet durera encore une éternité. Je changerais de bus 3x avant d'atteindre les rives du Gange sacré. A chaque trajet, une foule hétéroclite qui monte, descend du véhicule, parfois dans des endroits saugrenus, où il ne semble rien avoir.
A Rishikesh, il y a un monde fou, une agitation intense et du bruit qui m'agresse. Après la sérénité et la zénitude de Spiti valley... C'est un peu dur, je dois le dire...
Je trouve une chambre et découvre les lieux. Le Gange est bleu ici, c'est la première chose qui me frappe. Je suis habituée à le voir à Varanasi où le vert foncé, opaque est bien contrastant...
Il y a de nombreux saddhus, d'orange vêtus, assis le long des rives. Beaucoup de blancs viennent ici pour faire du yoga ou, semble-t-il, toute autre recherche spirituelle. Il y a, en effet, une miriade d'ashrams, de cours de reiki, méditation, massages etc... dans le coin. Les Beatles eux-mêmes y avaient leur Guruji ici...
Sacred India
सक्रेद गंगा
Alors que j'aimerais me poser quelques temps afin de prendre mes cours de langues, je sens néanmoins de suite que ce ne sera pas ici que je pourrais le faire. Cela ne s'explique pas. Je ne sens pas le lieu, malgré un côté sympathique, que j'y reconnais.
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