J'ai un bon rythme et attends mon porteur, le pauvre, charge comme une bourrique, a des points donnes. Sur le sentier, je croise des groupes organises qui ralentissent mon pas et decide alors de les devancer lorsque nous nous retrouvons tous au Poste 1, partant la 1ere. Je marche, marche et marche, ratant ainsi le Poste 2. Je fais une breve pause au Poste 3, pensant que c'est le n. 2 et entreprends alors la suite du trajet ou debute une montee ardue.
Il est midi, le soleil tape fort, je suis en nage! Je commence a me demander ou se trouve le fameux Poste 3 alors que je ne vois aucun abri l'indiquant le long de la cote. C'est en croisant un groupe de porteurs, assis a l'ombre de grands arbres que j'apprends avoir deja passe le Poste 3, damned! lieu, ou j'avais rendez-vous avec mon porteur pour diner! Mmmmmmmmmmmmmh... Je ne me sens pas de descendre tout ce chemin parcouru pour le remonter (surtout) ensuite. J'ai des bananes grillees et de l'eau en abondance pour continuer ma route. Je l'attendrais au base camp ou nous passerons la nuit.
Bien que mon porteur ait un sac-a-dos, les autres utilisent tous un systeme qui me semble etre bien moins pratique, et pourtant.... Ils mettent en equilibre sur une epaule un long bambou d'ou pendant a chaque extremite des paniers remplis du materiel pour leurs clients. Quelle force!
I have a good rythm and wait for my porter at designated stops. On the path, I cross organised groups which slow down my pace and so decide to go ahead them when we all find ourselves at the Post 1. I leave the first one, walk, walk and walk, missing so the Post 2. I briefly make a break at the Post 3, thinking it's the 2 one and start on the serious climbing up on the hill. It's noon, the sun is hard, I am sweating a loooooot! I start to wander where the hell is the Post 3 when I can't see any shelter indicating it along the steep ascension. It's while crossing a group of porters, stopping in the tree's shade that I do realize I've passed it already, damned! This was where I had appointment with my porter for lunch! Mmmmmmmmmh... I don't feel to go down and especially up again to meet him. I still have fried bananas and enough water to carry on. I will wait for him at the base camp. Even though my porter has a backpack, the other ones are using an other system which looks to me a lot less practical. They put a big piece of bamboo, balancing on one shoulder. At each extremities, baskets are hanging, full of the gear needed for their groups. What a strongness they've got these guys, going around with flip-flops of course or even barefeet!
J'arrive au camp apres 4h30 de marche, etonnant tout le monde (moi la 1ere) puisqu'il faut en compter 7 apparemment. Je ne doute pas que le trek des Annapurnas y soit pour quelque chose et me felicite encore de l'avoir fait!
La fin de cette montee est plus que gratifiante lorsque j'apercois le cratere et son beau lac en son milieu (il y a meme des poissons et certains trekkeurs ont leur canne a peche avec eux! Je ne m'y attendais pas...). Ce volcan est surtout un haut lieu de pelerinage pour les locaux.
I reach the camp after 4h30 walk, surprising everybody (and me at first) as it should take about 7 hours apparently (ok, lunch break included...). I have no doubt that the Annapurna's trek helped me a lot and congratulate myself again to have done it! The end of this ascent is more than gratifying when I see the crater and its nice lake in the middle. There are even fish inside and some trekkers do have their lign with them! But it is at first a high pilgrim place for the locals.Quelques heures plus tard, les trekkeurs rencontres plus bas commencent a arriver, ainsi que mon porteur. Nous montons la tente et je dine enfin!
La nuit est superbe puisqu'aucune lumiere ne vient deranger le spectacle du ciel noir qui nous surplombe. Des milliers d'etoiles scintillent et je ne manque pas de faire un voeu lorsqu'elles sont filantes.
La nuit sera courte aussi. Je prevois le reveil a 2h30 du matin afin d'etre au sommet pour le lever du soleil. Les joies du camping (et le manque de discretion de certains debouts a 1h!) me verront commencer l'ascension plus tot que prevu.
Equipee de ma torche frontale et de toutes les couches de vetements possibles (c'est qu'il ne fait pas bien chaud ici haut!), j'entame l'ascension du Rinjani. N'ayant pas de guide, je suis pour commencer un groupe afin d'aller sur la bonne voie. Rapidement, leur guide me laisse les depasser, ne souhaitant pas, je pense, me voir beneficier de ses services sans les avoir payes (je vais bien plus vite qu'eux de toute maniere car alors que je redescendrais le volcan, ils en seront toujours au debut de l'ardue montee, le soleil deja haut dans le ciel...)
Le sentier est assez visible. Il est fait de sable et je peux reperer les traces des trekkeurs en amont. Le faisceau de leur lampe apparaissant parfois, m'aide egalement a m'orienter.
Je fais une pause, me laissant rattraper afin d'etre sure du chemin que j'ai pris. Puis je continue seule. Je marche le long d'une crete dans le noir, c'est assez fou comme experience, je dois le reconnaitre! Le sentier est assez large neanmoins pour ne pas craindre une chute qui sera surement fatale.
Puis vient le dernier bout, une pente tres, tres ardue, composee de sable et d'un eboulis de pierre. Je dois m'arreter tous les trois pas. C'est eprouvant, la jambe ne cesse de s'enfoncer. Et il fait froid, tres froid. Un vent venant de l'est ne cesse de souffler. Mon visage est emmitoufle sous capuchon et foulard qui ne m'empecheront pas de bouffer la poussiere omnipresente.
Une heure de marche a ce train-la est et j'arrive enfin au sommet. Je rejoins un gropue de 2 francais, 2 americains et leur guide rencontres la veille et nous attendonds l'arrivee du soleil qui ne saurait tarder, caches derriere un pic rocheux, abrites du vent.
Puis enfin, la boule rouge commence elle aussi son ineluctable ascension et il ne reste que quelques metres a parcourir pour avoir une vue totalement degagee sur le cratere et les plaines. En son milieu le lac donc que je vois dans son entier, dessinant un demi-arc de cercle, mais aussi un autre volcan, plus petit et qui fit parler de lui en 2005 pour la derniere fois.
A few hours later, the trekkers met earlier start to arrive and so do my porter. We put the tent and I finally eat! The night is simply suberb as no lights disturb the sky's show and its darkness. Hundreds of stars are shining and I do not miss to make some wishes when are the shooting ones. The night is gonna be short too. I plan to wake up at 2h30AM to be at the summit for the sunrise. The joys of camping (and the lack of discretion of some ones) awakes me at 1AM and make me go earlier than I thought. Equiped with my frontal torch and of all layers of clothes I could find (it's damn cold up there!), I start the ascent of the Rinjani. Because I haven't any guide, I start by following a group to make sure I catch the right direction. Rapidly, their guide let me go ahead, having no desire, I think, to see me enjoying his services without paying them... The path is anyway clear enough. It's done out of sand and ashes and I can see the steps of the previous trekkers. The halo of their torch apearing sometimes helps as well my orientation. I do a break, letting the other ones catching me up to make sure the path I've taken is correct, as there is a tricky issue, once arrived at the end of the first slope. Then I continue alone as I go faster anyway. I walk along a crest, in the dark, it's a pretty amazing experience, I recon. The path is large enough neverthless to not fear a fall which would be surely fatal. Then comes the last piece, a deadly steep walk on sand and heap of fallen stones. I have to stop every 3 steps. It's gruelling as the legs are constantly sinking . And it's cold, bloody cold as an eastern wind do not stop blowing. My head is bundle up under my hood and a scarf which would not stop me eating the omnipresent dust. An hour of walk later, I finally get to the almost top. I joign a group of 2 french, 2 americans and their guide roughly met yesterday. We wait for the sun which won't last to rise, hidden from the wind behind a rocky peak. Then finally, the red ball starts as well its inevitable ascent and just a few meters are left to walk at the highest point. I get then a total clear view on the crater. In its middle, sets the lake I can see now the entire shape describing a half circle. There is as well another smaller volcano, which errupted for the last time in 2005.
On se serre pour se tenir chaud!
Le spectacle est superbe, c'est une belle recompense! Et je ne me sens pas fiere d'etre parvenue jusqu'ici toute seule, a marcher dans le noir, je l'avoue!
Puis un phenomene incroyable que je n'ai jamais vu ailleurs se produit. L'ombre du Rinjani se profile au loin, dans le ciel!
Il y a ainsi deux triangles qui se dressent : le volcan Batur situe a Bali et cette ombre qui me parait irrelle. C'est magique!
The show is superb, it's a nice reward. And I feel really proud (I have to say!) to got there on my own, walking in the dark.
Then an incredible phenomenon happends : the shade of the Rinjanis is looming far away in the sky! There is therefor 2 triangles which are standing up : the Batur volcano located in Bali and this shadow which appears totally unreal to me. It's simply magical!
La descente est presque drole meme s'il faut toujours se veiller afin d'eviter une mauvaise chute. Chaque pas s'enfonce dans ce sable et certains courent a tout va, la poussiere vole plus que jamais! Il fait chaud maintenant, le soleil brille.
Je fais une pause dejeuner au camp, nous rangeons le materiel et commencons notre descente jusqu'a Sembulan Lawang. J'eprouve plein de compassion pour ceux qui montent et ont encore tout ce chemin a parcourir alors que nous gambadons sur la desente.
The descent is almost funny even though it's always worth to take care not to fall down. Every step sinks in this sand and some guys are even running down like hell ; dust is flying more than ever! It's now hot, the sun is high. I take a light breakfast in the camp, then we put the gear back together and start to walk down to Sembulan Lawang.
I feel a lot of compassion for those I meet on their way up while we frisk happily.
Selamat pagi sonita !!!
RépondreSupprimerEt puis toutes mes félicitations aussi...
Apres les anapurnas, le rinjani, franchement là, chapeau !!!!!!!!!!!
Je viens de lire tes derniers chapitres et franchement je ne reconnais plus la sonia que j'ai connue, toujours partante pour ne rien faire et profitant du moindre moment de farniente...
Quelle évolution !!! fais gaffe quand même, je me demande si tu n'es pas en train de devenir sportive...
je te souhaite en tous cas, une nouvelle fois "tout de bon" et me rejouis déjà de suivre les nouvelles aventures de sonia on the road again...
je t'embrasse tres fort ma sonita !!!!!
Bernard
Selamat pagi sonita !!!
RépondreSupprimerEt puis toutes mes félicitations aussi...
Apres les anapurnas, le rinjani, franchement là, chapeau !!!!!!!!!!!
Je viens de lire tes derniers chapitres et franchement je ne reconnais plus la sonia que j'ai connue, toujours partante pour ne rien faire et profitant du moindre moment de farniente...
Quelle évolution !!! fais gaffe quand même, je me demande si tu n'es pas en train de devenir sportive...
je te souhaite en tous cas, une nouvelle fois "tout de bon" et me rejouis déjà de suivre les nouvelles aventures de sonia on the road again...
je t'embrasse tres fort ma sonita !!!!!
Bernard
t;as pas l'air d'avoir froid sur ton volcan...ca change des Perhentians!!!
RépondreSupprimerfilakia