31 juillet 2008

Tilongkabila or 5 days on a Pelni boat....

Enfin vient le jour du depart. Achats divers pour subsister les trois jours de trajet, je fais bien, la nourriture donne a bord est infecte. Lim, a nouveau, me conduit a moto a travers toute la ville pour m'aider. J'ai un ticket en classe Ekonomi (comprendre ceux qui n'ont pas de cabines) le moins cher, et tente de me trouver une place a bord. Cette classe se compose d'enormes salles avec sommiers en bois (alignes en rang d'oignons) et matelas de moleskine, si toutefois vous avez eu la chance d'en attraper un : ca ne sera pas mon cs'as (le bateau navigue deja depuis deux ou trois jours...)
Je m'installe donc sur un canape, face au bureau des informations, bien decidee a ne pas aller dans les salles Ekonomi ou persiste une legere odeur de vomi...

Finally comes the departure day. Last shopping to survive the 2 days of the journey. Lim, again, drives me all around the town with his motorbike to help me. I have an Ekonomi ticket (understand : those who do not have any cabin), the cheapest and try to find a spot onboard. This class is composed of huge rooms with wooden base and matrasses, if you've been lucky enough to find one (not my case : the boat is already sailing since 2 or 3 days). I seat on a couch in front of the information office, well decided not to go in the Ekonomi rooms, where a slight smell of vomit persists.




Mon billet va jusqu'a Bau Bau, ou je comptais aller plonger au Wakatobi Marine Park, appremment fort repute et situe autour d'iles non loin de la. Oui, enfin, non loin, sur la carte car on l'aura compris, ici, il n'est pas aise de se deplacer. Pour cette raison et parce que la meteo est mauvasie depuis trois semaines maintenant, je change de plan et continuerais ma route jusqu'a Sumbawa, a l'est de Bali. Ces iles se trouvent plus au sud, ou le soleil doit briller!

Je suis la seule touriste a bord et rencontre rapidement plein de gens venant a moi pour me questionner (les usuels d'ou je viens, suis-je mariee etc). Je deviens aussi pote avec les membres de l'equipage, ce qui s'averera etre fort utile par la suite...

My ticket goes until BauBau where I planed to dive the Wakatobi Marine Park, apparently strongly reputable. Because of the bad weather on the island since 3 weeks now and the time it would take me to get there (we all understood how complicate it can be to travel around here) I change my plans. As I learn this boat will go to Sumbawa, est of Bali, where the sun should shine, I will decide later to keep on going. The 3 horns of the Tilongkabila can be heard and we take the sea. I am the only touriste onboard and meet quickly loads of people coming to me, asking the usual questions. I become as well friend with the crew which will be usueful later on.









Nous prenons un rythme de croisiere, la nuit vient et le calme apparait aussi du cote des passagers, maintenant installes. La classe Ekonomi s'etale dans les couloirs, sur les ponts, les gens sont couches sur des nattes, des cartons, leurs sacs non loin et parviennent (etonnament) a dormir.
Pour ma part : impossible de fermer l'oeil. Au-dela des neons en pleine poire, il y a un concert sur l'etage pour divertir la populasse (ce sont des airs langoureux d'une qualite contestabel et au gout douteux dont je me passerais bien. Les boules quies, indispensables en Asie ne parviennent pas a couvrir le tout). Pour echapper a ces desagrements, je finis par me rappeler le hamac dans mon sac (merci Tom!) et pars a la recherche d'un lieu extramuros et abrite de la pluie ou tendre la chose. J'attire le regard des passants encore eveilles qui trouvent mon stratageme for ingenieux. Moi aussi, jusqu'a 3 heures du matin, lorsque des noctambules, l'oeil rougi par la fatigue, viennent sur le meme pont, fumer une cigarette en parlant rudemment fort (ou alors ca resonne), quoi qu'il en soit, ca me reveille et je decide, encore une fois, de trouver un endroit au calme.
A force d'errance, je mets la main sur un matelas fraichement libere (c'est deja ca!) alors que nous faisons escale. Puis extenuee, je m'installe enfin juste devant les cabines des officiers, malgre le grand panneau "interdit".
Il est 5 heures du matin...

We take a cruise'rythm, night has fall down and quiteness appears finally between the passengers who are now set up : The Ekonomi class streches now on walkways and decks. People are lying down on mats or cardboards and manage to sleep between their bags. I can't say the same though! Beyond the neon on my mug, there's a concert on the same floor to distract to population (these are languorous songs of a questionable quality and a dubious taste. I would easily skeep this but unfortunately the earplugs, indispensable in Asia, do not manage to cover the "music"). I finally remember the hammock (thanks Tom!) in my bag and go around to find an extra-muros spot, sheltered against the rain, where I could fix the thing. I attrack the awake passer-by's curiosity who finally found my stratagem cunning. Me too, until 3 AM, where night owls arrive on the same deck to smoke a cigarette, while speaking really loud (or it's resonating, in any case, this wakes me up). I change again the place and after restless wandering, I found at least a matrass while we do a stop and see the boat getting slightly emptier (to be soonish filled up again). Exhausted, I finally end up just in front of the cabin's crew, even though there's a big "Forbidden" sign.

It's 5 Am...





Apres une bonne matinee de sommeil, je me pose essentiellement sur le pont, profitant du vent qui m'enveloppe, cette sensation tant aimee. Je vois alors differents groupes de dauphins a dos gris fonce. Ils sautent haut, se deplacent tres vite et jouent entre les remous et les vagues. Ils ont l'air de s'eclater et je reste persuadee qu'ils viennent faire un show le long du bateau, s'eternisant lorsque les passagers acclament leurs plongeons. En effet, plus tard, d'autres dauphins apparaissent mais les gens font la sieste. Il n'y a donc que moi sur le pont pour les voir. Ils font deux sauts pour se montrer, tout de meme, et s'en vont. Je me poste a cote de la cabine de pilotage (d'ou j'entre et sors comme bon me semble, privilege de l'unique passagere blanche, profitant d'une tasse de the par ci et de charger mes batteries par la, tout en baragouinant en bahasa indonesia avec les officiers), et lorsque mon regard et mes pensees se perdent, l'un des marin de blanc vetu, vient m'avertir si une bande de ces si charmants cetaces s'ebat pres de la coque.

After a good morning sleep, I stay mainly on the deck, while enjoying the wind surrounding me, this feeling I do like so much. I see different groups of black back dolfins. They jump high, move very quickly, eyes can hardly follow them and play between the waves and back waters. They seem to have a lot of fun and I am sure they are making their showing off along the boat, drag on when the passengers are acclaiming their jumps. Later on, another group of those charming cetacean appears, people are sleeping and I am the only one on the deck to see them. They make 2 jumps, still showing themselves and then just leave. I stay next to the pilot's room and when my look and thoughts are drifting away, one of the officers comes to alert me if a bunch of dolfins are frishing around near the hull.



La troisieme nuit, mon petit coin pres des cabines, calme jusque la (j'y etais la seule en effet) se voit envahir par une vingtaine de personnes. Cette promiscuite ne me rejouis guere. Ca parle fort, joue des musiques sorties des portables (pire : des emissions de tele et je reconnais meme et avec effroi, le logo de la Star'Ac, aussi diffusee ici : vive la globalisation, surtout dans ce qu'elle a de meilleure...), sans se soucier des gens qui dorment (ou essaient du moins...) Je prends mes cliques et mes claques et a minuit m'installe sur le pont que j'affectionne a cote de la cabine de pilotage. Il ne pleut heureusement pas et l'air frais fait du bien, le silence hormis le ffffffffffsch des vaques et le noir de la nuit aussi...

Courte nuit puisqu'au petit matin, nous arrivons a Makassar qui sera une longue etape de 5 heures. Je profite pour me ballader, c'est un bien grand mot, je checke le net pour me renseigner sur l'ile de Sumbawa et m'emeut en lisant les mails des amies (merciiiiiiiiiiiiiii encore les filles!). Je me ravitaille aussi, la nourriture a bord et fadasse pour ne pas dire mauvaise.

The third night my little corner near the cabin is invade by 20 people. This lack of privacy do not delight me. It talks loud, plays music coming out of the mobile phones (worst : TV shows and I even recognize with dread, the logo of Star'Ac, also broadcast here. And long live to globalisation!!! In its worst way!), without taking care of people sleeping, or the ones at least trying to...

I take my staff and at midnight, set up on the deck I like, next to the pilot's cabin. Luckily, it doesn't rain and the fresh air is nice, so are the silence (except the fffffffffffsch of the waves scraching against the boat) and the darkness of the night. Short night neverthless as we reach Makassar early in the morning and stay there for 5 hours. I make the most of it and go around, well mainly to check internet to get some informations about Sumbawa and be moved emotionnaly by my friends mails (thanks giiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirls!). I get fresh supplies to avoid the boat's food so tasteless to not say ungood.

A mon retour (suis en nage!), je decouvre le bateau plein, mais alors plein a craquer! Il n'y a quasi plus de place pour poser ses pieds nulle part. C'est un parcours du combattant pour se frayer un passage. Je monte dans ma taniere et la, mauvaise surprise, mon matelas a disparu, a la place gisent des gens, des sacs et autres cartons. La fatigue aidant, j'explose pour savoir ou est passe le dit-matelas. Manquent aussi celui de yoga et le hamac faisant maintenant office de drap, poses dessus. J'avais laisse le tout en plan pour me reserver la place (heureusement mon sac se trouve a l'abri au petit kiosque a l'etage du dessous). Le privilege d'etre pote avec l'equipage est que l'un d'eux vient a mon secours alors que je dois avoir l'air d'une folle, degoulinante dans mes memes habits (sales depuis dimanche), pas douchee (lorsque l'on voit l'etat des sanitaires, je le jure, ca ne donne pas envie) et les yeux surement plein, mais alors plein de hargne. Le fait d'etre la depuis quatre jours me donne des droits, esitme-je. L'officier m'accompagne donc et me file le matelas sur lequel un type est couche, pres de "mon" emplacement. Je mets la main sur mon hamac planque non loin mais le yoga mat a bel et bien disparu : salopards! Le meme officier m'installe plus loin, relativement au calme et je m'estime heureuse, en fin de compte lorsque je vois l'etat ds ponts et etages alors que je tente de reperer mon matelas de yoga : peine perdue, bien sur!

When I get back (bloody sweaty), I discover the boat full, but so full, there is almost no more free place to step nowhere and it's a real challenge to find a way to go back to my den. There : bad, bad surprise : My matrass is missing and instead here lies people, piles of boxes and bags. The helping tireness, I explose to know who the hell took the bloody matrass, as well as the yoga mat and the hammock (used as a sheet now) let on top. I left all the staff to save the room (luckily my backpack is safe in the little shop downstairs). The privilege to be friend with the crew is that one of them comes to help me while I must look like crazy, saturated in my same dirty clothes since 4 days, not showered (when you see the state of the sanitaries, I swear, it doesn't give you any desire to use them) and my eyes, surely full, but full of spite. The fact of being here since 4 days gives me some rights, estimate I. The guy accompanies me and gives me a matrass where a man is laid on, close to "my" spot. I found the hammock, hidden not far away but the yoga mat has disapeared. Bastards! The same officer found me a spot further away, almost quiete and I am pretty happy at the end, when I see the state of the docks and floors while I try to spot the yoga mat. Lost case, of course!

Suis tout au bout, le hamac fuchsia...

Il y a tellement peu de place que les gens passeront le trajet jusqu'a Labuanbajo, la prochaine etape le lendemain matin, recroquevilles ou assis a califourchon, sans espoir de s'allonger. Le vrai boat people!!!

There is such little place that people will spend the journey until Labuanbajo, the next stop tomorrow morning, huddling up or seated astride. This is a real boat people!








Encore un jour de navigation et me voila enfin arrivee a Bima (a l'est de Sumbawa) ou je rencontre de suite un couple de francais m'amenant dans une guest house. Repos bien merite et dans un vrai lit!!!

Still one more day of navigation and here am I FINALLY arriving at Bima (eastern Sumbawa), where I meet straight away a french couple who lead me in a guest house. Rest well deserved on a true bed!

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