21 octobre 2009

Passu, le point le plus au nord ou j'irais

De tres bonne heure, je rejoins Harry et enfourne mon sac dans la jeep. Nous voila partis pour une belle journee sur la route. La lumiere matinale est douce et entoure le relief de cet erg montagneux d’une sorte de hale.



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At dawn, I meet Harry and put my bagpack in his jeep. Here are we riding on this beautiful day. The morning light is soft and surrounds with a kind of a hale the relief of this mountainuous desert. 










Les villages se reveillent alors que nous passons dans ce qui semble etre un éclair. La fumee sort des maisonnees, les poules, vaches, vieux au chapeau rond, enfants dans leur uniforme d’ecole bordeau animent les rues a tour de role. Ils se devient lentement de leur trajectoire pour nous laisser passer. Tous les regards, meme mal reveilles, sont tournes vers nous. Il faut dire qu’elle est vraiment grosse cette jeep. Et puis lorsqu’ils realisent que ce sont des etrangers dedans, un signe de la main, un sourire nous accueille après le moment de stupefaction qui se lit sur leur visage.. Il n’y a pas beaucoup de touristes dans ces coins recules.



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The villages are waking up as we are passying by like what seems to be a flash. Smoke is fuming out of houses, chicken, cows, old men with a round hat, children in their bordeau, scholar uniform are animating  the streets. They move slowly out of our way. All the looks, even the tired ones, are turned on us. Indeed the jeep is really big. And when they realize that there are strangers in, a handsign, a smile are welcoming us after a really surprised face. There is not much tourism in those remove places.












Les chinois reconstruisent la KKH et nous sommes balottes par les deviations sur terrain vague, nids de poules et autres residus d’eboulement de pierres. Nous sommes entoures de parois vertigineuses et de ravins qui le sont encore plus.



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The Chinese are rebuilding the KKH and we are ballotes by the deviations on terrain vague, potholes and other rest of stones sliding. We are surrounded by vertiginuous walls and ravines which are even more impressive.













Certains pics de la fameuse chaine Karakorum s’imposent dans le paysage Le Rashaposhi culmine a 7788 m, on ne voit que lui!.



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Certain peaks of the famous Karakorum range impose themselves in the landscape. The Rakaposhi culminates at 7780m









Sous les rythmes endiables de Trentemoller, Nine Inch Nails, RATM ou Queens of the Stone Age a plein tube, eh oui, c’est ca le confort de la jeep, nous parvenons a Passu en milieu d’apres-midi et decouvrons cette superbe montagne appelee La Cathedrale.



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With  the crazy rhythms of Trentemoller, Nine Inch Nails, RATM or Queens of the Stone Age, oh yes : that is the jeep comfort, we get to Passu at mid-afternoon and discover this superb mountain called “The Cathedral”.










Nous prenons chambre dans une guest house ou Harry retrouve un couple de canadiens rencontres plus tot. Ils nous racontent leur itinerarie et nous conseillent des treks aux alentours. Simon me donne egalement plein d’informations pour la photo puisque j’ai fait l’acquisition d’un nouvel appareil qui possede des options manuelles.



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We find a room in a guest house where Harry see again a canadien couple already met previously. They tell us their itinary and give us some tips about nearby treks. Simon gives me as well loads of explanations about photography as I bought a new camera which has manual settings.










Après une bonne nuit de repos, nous voila partant pour deux jours de ballade dans les alentours.



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After a good night rest, here are we leaving for two days of a nice ballad in the neighborhood.







Nous longeons une riviere qui se separe en de nombreux bras. Les montagnes nous entourent, rassurantes et imposantes a la fois. Le ciel est d’un bleu intense, c’est radieux. Nous ne croisons personne sur le sentier emprunte. Nous marchons au travers de terres desolees ou peu ne pousse.



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We walk along a river which separates in numerous arms. The mountains are surrounding us, reassuring and imposing in the same time. The sky is electric blue. We don’t meet anyone on the track. We walk through desolated earths.











Nous traversons des villages esseules ou il n’y a pas ame qui vive pour le moment. Il ont ete delaisses pour les hauts paturages, tant qu’il est encore possible de les frequenter. Les maisons sont rustiques, la terre dure est travaillee a la main et le bois est amasse pour l’hiver. Il y a toujours des chevres, moutons ou poulets deguerpillant a notre arrivee.



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We walk through lonely villages where no soul is found for the moment. They have been left for the high meadows as long as it is still possible. Houses are rustic, the hard earth is worked by hand and wood is collected for winter. There are always goats, sheeps or chicken running away of our paces.











Nous devons aussi traverser par deux fois la riviere sur des ponts branquebalants. Les planches sont parfois tellement ecartees qu’il faut faire prevue de souplesse pour passer son chemin. Je me tiens fermement aux cables sur les cotes et me concentre. Ca bouge en tous sens, quelques planches bougent sous mes pas et d’autres ont visiblement ete rafistolees, ce qui n’est pas tres rassurant. Et je continue tachant de ne pas penser a une chute.



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We also have to cross two times the river on hanging, shaking bridges. The planks are sometimes so spread out that you practice your flexibility to go on. I hold myself firmly on to the sidewires and stay focus. It is moving all around, some planks are moving under my walk and others have been obviously repaired which isn’t very reassuring. And I still go on, trying not to think about falling down.












Notre premiere journee de ballade s’arrete au abord de Borit lake, ou un charmant petit vieux nous recoit. La nuit est etoilee et le Passu pic nous inonde de sa blancheur.



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Our day will end by Borit Lake, where a charming little old man welcomes us. The night is stary and the Passu peak inundates us by its whiteness.













Le lendemain nous reprenons notre route en direction du glacier de Passu. En chemin je croise un vieil homme marchant d’un pas sur et regulier, tel le montagnard qu’il est. Il chausse de grandes bottes jaunes et fait un detour pour venir me saluer. Il me donne une pomme. Comme souvent lors de la traversee des villages ou les enfants accourent pour nous en tendre d’autres. Tout le monde nous donne des pommes! Et c’est bien agreable pour la ballade.



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The following day we walk then to Passu Ghar (the glacier). On the way, I see an old man, walking on a sure and regular pace, wearing some big yellow boots on who gives me an apple. In every village we walked through, some people gave us apple. Everyone give us apple! And it is really nice for the ballad.












Nous atteignons le glacier par une marche aisee le long d’une falaise faite de roche grise, comme coupee en strates fines. Nous longeons la fin du glacier qui semble etre une sorte de longue langue pendue. Il y a des crevasses aux arêtes pointues, des pentes ondulantes et une impression d’immobilite devant l’eternel.



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We reach the glacier by an easy walk up along the cliff donne of grey rock, like cut in fine strates. We walk along the glacier which looks like a longue tongue. There are sharpy crevasses, some swaying slopes and an impression of immobility in front of the eternal.




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4 commentaires:

  1. WOUAH !!! JE RESTE SANS VOIX. JUSTE MAGNIFIQUE. FILAKIA
    BABETH

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  2. Bonjour Sonia,

    Il y a maintenant bien longtemps que j'étais au Ladakh mais en voyant tes photos ce matin j'ai juste l'impression d'y être à nouveau. Merci pour ce voyage immobile. Bonne route, biz. Corinne

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  3. Juste une pensée helvétique à la vue de ces montagnes
    Belles promenades
    Jolies vadrouilles
    Par monts et
    Par vaux
    Allez...
    Je t'envoie un petit bout de pays:

    La Venoge

    (tu dois connaître... Il paraît que c'est en écoutant La Venoge qu'est venue à Brel l'envie de composer Le Plat Pays. Avec la Mer du Nord Pour dernier terrain vague Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues Et de vagues rochers que les maréés dépassent Et qui laissent à jamais Le coeur à marée basse... Malgré tout,

    On a un bien joli canton :
    des veaux, des vaches, des moutons,
    du chamois, du brochet, du cygne ;
    des lacs, des vergers, des forêts,
    même un glacier, aux Diablerets ;
    du tabac, du blé, de la vigne,
    mais jaloux, un bon Genevois
    m’a dit, d’un petit air narquois :
    – Permettez qu’on vous interroge :
    Où sont vos fleuves, franchement ?
    Il oubliait tout simplement

    la Venoge !


    Un fleuve ? En tout cas, c’est de l’eau
    qui coule à un joli niveau.
    Bien sûr, c’est pas le fleuve Jaune
    mais c’est à nous, c’est tout vaudois,
    tandis que ces bons Genevois
    n’ont qu’un tout petit bout du Rhône.
    C’est comme : «Il est à nous le Rhin !»
    ce chant d’un peuple souverain,
    c’est tout faux ! car le Rhin déloge,
    il file en France, aux Pays-Bas,
    tandis qu’elle, elle reste là,


    la Venoge !


    Faut un rude effort entre nous
    pour la suivre de bout en bout ;
    tout de suite on se décourage,
    car, au lieu de prendre au plus court,
    elle fait de puissants détours,
    loin des pintes, loin des villages.
    Elle se plaît à traînasser,
    à se gonfler, à s’élancer
    – capricieuse comme une horloge –
    elle offre même à ses badauds
    des visions de Colorado !


    la Venoge !


    En plus modeste évidemment.
    Elle offre aussi des coins charmants,
    des replats, pour le pique-nique.
    Et puis, la voilà tout à coup
    qui se met à fair’ des remous
    comme une folle entre deux criques,
    rapport aux truites qu’un pêcheur
    guette, attentif, dans la chaleur,
    d’un œil noir comme un œil de doge.
    Elle court avec des frissons.
    Ça la chatouille, ces poissons,


    la Venoge !


    Elle est née au pied du Jura,
    mais, en passant par La Sarraz,
    elle a su, battant la campagne,
    qu’un rien de plus, cré nom de sort !
    elle était sur le versant nord !
    grand départ pour les Allemagnes !
    Elle a compris ! Elle a eu peur !
    Quand elle a vu l’Orbe, sa sœur
    – elle était aux premières loges –
    filer tout droit sur Yverdon
    vers Olten, elle a dit : «Pardon !»


    la Venoge !


    «Le Nord, c’est un peu froid pour moi.
    J’aime mieux mon soleil vaudois
    et puis, entre nous : je fréquente !»
    La voilà qui prend son élan
    en se tortillant joliment,
    il n’y a qu’à suivre la pente,
    mais la route est longue, elle a chaud.
    Quand elle arrive, elle est en eau
    – face aux pays des Allobroges –
    pour se fondre amoureusement
    entre les bras du bleu Léman,


    la Venoge !


    Pour conclure, il est évident
    qu’elle est vaudoise cent pour cent !
    Tranquille et pas bien décidée.
    Elle tient le juste milieu,
    elle dit : «Qui ne peut ne peut !»
    mais elle fait à son idée.
    Et certains, mettant dans leur vin
    de l’eau, elle regrette bien
    – c’est, ma foi, tout à son éloge –
    que ce bon vieux canton de Vaud
    n’ait pas mis du vin dans son eau…


    la Venoge !

    Jean Villard-Gilles
    Port-Manech, juillet 1954

    De la Venoge au bleu Léman en passant par le Rhône, on se jette dans la Méditerranée pour aller embrasser les côtes océanes
    Bons voyages

    ...
    (Que Dieu le veuille)
    Biz

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  4. Salut Sonia

    Les camions du Pakistan m'ont particulierement plu. Amritsar c'est de vieux souvenirs. Lorsque nous y etions en 1983, la situation politique etait tres tendue et peu apres il y avait eu l'attentat qui avait definitivement mis le feu au poudres. Revoir le temple au travers de tes yeux par un beau jour de soleil etait un plaisir tout particulier. Merci
    En tout ca Bravo d'avoir pousse jusqu'au Pakistan, c'est magnifique et j'ai un faible pour les si jolis chapeaux en laine (surtout lorsqu'ils sont dans l'echoppe du marchand!)

    Pour cette fin d'apres-midi, je te souhaite une belle continuation sur la route du voyage.
    Namaste
    Alice

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